Aide moi , quelque sois ta différence ... Aide moi £ April £

Post avant. April:

Plume Sauvage...

C'est la seule chose à laquelle je pense chaque fois que le bruit commence. L'agitation. La valse lente des cow-boys. La même danse. Tout le temps. Dans quelques instants, on me donnera de quoi me nourrir. J'aurai même de l'eau propre et claire dans un seau. Les hommes veulent que je me remplume. Mais pourquoi faire ? Loin de ma plaine. Loin de mes origines. Je suis confinée dans quatre murs de bois. Eux-même dans quatre autres murs de bois. Je ne peut plus galoper comme avant. De longues heures. Mon indienne accrochée à mes crins.
Ma gorge se noue et s'assèche. L'homme entre dans mon box. Je le regarde avec mes grands yeux tout tristes. Il sort une carotte et me la tend. Je la boude. Il insiste. Je la prend pour qu'il me laisse. Il ne pars pas et me brosse. Je ne fait pas attention au cow boy qui me donne la nourriture. Je bois un peu d'eau. Mange un peu de foin. Arrête, soupire, détourne la tête.

L'homme me passe un licol et me sors. Une jument tente de me mordre. Elle ne m'aime pas. Parce que je reçoit plus d'attention qu'elle. Je répond d'un regard las et triste. La jument recommence et cette fois, atteins ma croupe. La ruade par toute seule. Violente et forte. Une lueur de colère brille dans mes yeux et la jument se réfugie contre la clôture qui la tient. J'avance. Encore.
Je suis dans un carré plein de sable. Pourquoi ? Je vois des hommes venir avec cordes et matériel. Pourquoi ?
Ils me mettent dans un tout petit enclos. Je ne peut pas bouger. Je m'inquiète. Ils me passent une chose moelleuse sur le dos. Mais la chose moelleuse est presque immédiatement accompagnée d'une autre chose, lourde, qui me serre le ventre. Puis un homme approche ma tête et ouvre ma bouche avec un pouce. Docile, je le laisse faire, ça ou autre chose.
Le métal froid. Ce goût horrible. Ma langue attaquée par cette barre de fer. Un homme m'enfourche. Doucement. Son poids est lourd. Très lourd. Jamais je n'ai connu ça.

Ils ouvrent le petit enclos et je me retrouve à faire de grands pas, tanguant de droite à gauche, cherchant mon équilibre. L'homme sur mon dos laisse de la liberté à ma tête. Jusqu'à ce que je marche normalement, il ne fait rien. Puis il tire d'un côté de la barre métallique avec une corde. Je veux aller de l'autre côté pour que la corde ne tire plus, mais cela ne marche pas. L'homme insiste et je suis la corde. A peine ai-je tourner la tête que je n'ai plus mal. C'est à ça que sers cette barre ? A me faire tourner ? Pourquoi l'homme utilise cet outil alors que je peut comprendre ça avec une simple corde au cou et son poids du bon côté ? Ces hommes-là sont ils donc bêtes ?
Pendant un long moment, je travaille ainsi. Je ne me débat pas. J'applique les conseils de Firecrown : "ici, c'est donnant-donnant, mets-y du tiens et ils te donneront du leur". Le cow-boy sur mon dos semble satisfait de ce travail. En descendant, il me flatte l'encolure. Je ne réagis pas. Une discutions s'engage entre eux:

" C'est dommage qu'elle se laisse mourir à feu doux. C'est une belle bête.
- D'accord avec toi. Elle ne m'as pas jeter et je suis prêt à parier qu'elle n'avais jamais vu de selle et de filet de sa vie. En plus c'était une gosse qui la montait.
- Ouai. Laisse-la dans le corral, y'as pas de boulot prévu."

C'était donc dit. Ils avaient enfin remarquer que je n'avais plus goût à la vie. Fatiguée et triste, je ne restait pas prêt d'eux lorsqu'ils me dessellèrent. Je me réfugia à l'autre bout du "corral". Doucement, je laissais perler des larmes amères et pleines de tristesse.
Je sursaute lorsque j'entend le pas d'un autre cheval. Me retournant, je vois un étalon à la robe isabelle entrer. J'attend, puis ose demander, d'une toute petite voix, étranglée par les larmes :

" Dit moi.... dit-moi que... dit moi que tu peux m'aider."

Ma voix s'est perdue à la fin, à peine audible, sanglots se mêlant confusément à mes paroles, mes yeux baignés de larmes.

Je ne voyais pas bien la différence entre le jour et la nuit, seule la chaleur extérieur diminuer, c'était la seule indication pour moi, bien qu'en hiver, c'était légerement plus compliqué. Je ne percevais que le bruit des alentours, je ne pouvais pas prévoir que quelque chose aller m'arriver dessus, ou encore si j'aller tomber dans un trou. Heureusement que les humains étaient là, sans eux, je pourrais très bien me retrouver en Chine, quoi que je serais mort de fin avant d'y arriver. Le matin était plutôt difficile, je devais faire attention quand je me lever, pour éviter de rentrer dans le mur, ou encore d'écraser le pied d'un humain. L'odeur de nourriture m'ammena jusqu'a ma mangeoire, je baissa doucement la tête, heurta le bord, et continua ma route pour croquer dans les granules. Le loquet de la porte me fit tourner les oreilles, un humain était renté, me caressa l'encolure pour me rassurer de ne pas être un danger pour moi. Il me brossa d'une simple brosse douce, étant donner que je ne faisais pas les même activités que les autres chevaux, j'avais beaucoup moins besoin d'être nettoyer. Ce qui étonner les cow-boys, c'était le fais que je sois très muscler alors que je n'étais jamais monter, que je ne sortais jamais du fort, et que les seuls chose que je faisais, c'était de faire une ballade autour du fort. L'humain attendit que je finisse de manger, et me passa un licol, je ne sais pas de quelle couleur il pouvait être, et a vrai dire, sa m'importer peu, du moment que je me sentais tenu et guidé, c'était le stricte minimum.

Je marchais en suivant la corde, c'était la seule chose qui me guidait, enfin, il y avait aussi l'humain avec ces claquements de langue et sa voix qui était la pour me rassurer. J'avais pris l’habitude de ne rien y voir, et comme je n'avais jamais étais monter, sa ne me manquais pas tellement, la seule chose qui était dur, c'était les moqueries des autres, et malgré que je sois totalement borgne, je sens le regard des autres, c'est comme un 6ème sens, enfin, pour moi, un 5ème ... L'humain m'emmena dans le ... Le corral, j'y reconnais au sable fin s'y trouvant, sable dans lequel les chevaux sauvage laisses des traces de leurs passages, leurs traces de sabots énervés et puissants. Un courant d'air m'apporte l'odeur d'une jument, que fais-ja là si une jument s'y trouves ? Que vont-ils me demander de faire ? Déjà, je suis rassurer, ce n'est pas les chaleurs, puis jamais il ne me feront saillir une jument, du coup, je me demande pour qu'elle raison me gardent-ils en vie ... L'odeur de la jument semble paniquée ou je ne sais quoi, je n'arrive pas bien a détecter. Je sens le cuir, la même odeur que les selles, puis je sens une chose lourde et froide sur mon dos, tout de même accompagne d'une douceur nous séparant. Mon licol est remplacé par une chose froide venant dans ma bouche, puis l'humain me guidant me caresse, je sens sa main ce déplacer sur mon corps, puis une legere pression du côté gauche, je le sens monter sur mon dos. Il ne me fais pas bouger, je reste tranquille, je lui fais totalement confiance.

La jument ce mets a me parler, elle veut que je l'aide, mais a t-elle seulement posée un regard sur moi pour comprendre que je ne peux pas ? Faut croire que non ...

- Que veux-tu que je fasse ? Je ne sors jamais d'ici moi, garde ton mal en patience, un jour sa passera, je sais de quoi je parle.

Je n'ai rien d'autre a lui dire, seul le silence fait place, on arrive même a entendre le murmure des humains autour de nous. J'aimerais simplement voir une dernière fois la couleur du ciel, voir les oiseaux voler , mais c'est un rêve a oublier, comme celui de fonder une famille... Finalement, je sens une nouvelle pression sur mes flancs, je comprend alors la demande de l'humain, et me mets a marcher, je ne sais pas pourquoi, je le laisse me guider, de toute facon, seul lui peux me prévenir des danger possibles, il me demande alors de tourner a gauche, ce que je fais sans plus attendre, je ne sais plus où je me trouve, où la sortie peux ce trouver, ni la position de la jument, d'ailleurs, pourquoi la gardent-ils la dedans, seule ?

beh du coup, go Corbeille hun

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» "Grongo, une vie chamboulée" par April