Je n'ai peur que du noir || Privée Boontie

♠ Anis

♠ Le ciel est bleu aujourd'hui, et cela lui plait. Cela ne fait que deux jours qu'elle est là, mais elle sent que cet étalon ne l'aime pas. La hait, même. Mais elle n'en est pas sure. Sa maman lui a dit qu'il était juste blesser, qu'il viendrait vers une fois que tout serait terminer. Mais Anis ne voyait absolument pas se que l'étalon lui reprocher. Elle était polie, essayait d'avancer vers lui pour un câlin, mais il l'a repousser... Encore hier, elle avait voulue lui lécher le bout du nez pour le réveillait mais il l'avait méchamment remballer, et Anis avait comprit qu'il ne fallait pas le toucher, pas lui parler, faire comme si il n'exister pas. Mais elle ne pouvait pas. A ce qu'elle avait comprit, c'était son frère, et la jument bleu, sa mère. Enfin, c'est ce qu'elle pensait en tant que pouliche. Et aujourd'hui, ils étaient prêt d'un lac, un très jolie lac. Au loin ce tenait son frère, et elle voulait absolument l'approcher.

♠ La pouliche d'or s'approche en trottinant légèrement. Il avait l'air perdu, les yeux vides. Elle baissa les oreilles et s'arrêta non loin de lui, le regard soucieux. Cet être doré, comme elle, l'intriguer au plus haut point. Jamais il n'avait été gentil avec elle, mais elle l'aimait. Elle l'aimait plus que tout... Elle s'approche encore, mais au pas cette fois ci. Elle n'est pas en face le lui, juste sur le côté. Ses jolis yeux marine ne la fixe pas. Alors, elle se met face à lui et lui sourit tendrement. Elle espère qu'il craque devant ses airs de pouliche bienveillante, mais la rage se fait dans ses yeux. Ses yeux vides jusqu'à présent. Alors, elle dresse les oreilles, en alerte. Qu'y a-t-il ? Qu'a-t-elle fait pour qu'il en veuille à se point ? Et elle, comme une couillonne, elle se trouve à poser la question.

_Boon'. Pourquoi tu me hais ?

Boon'. Il n'y a que sa mère qui l’appelait ainsi, avant...

Read with This

♣ Manger, brouter, comment vivre quand la personne qui vous a mis au monde n’est plus là a vos côtés pour vous guider. Boontie était désemparé, il avait perdu une mère, et trouvé une demi sœur, et il la tenait comme responsable de la mort de sa mère, elle ne l’aurait pas eu elle n’aurait pas gaspillé ses forces à mettre bas. A laisser vivre cette petite chose qui ne se rendait pas compte du mal qu’elle avait fait. Il la détestait.

♣Le lac… cet endroit à la fois désert et vivant, cette eau trouble, et la brume qui se tenant au dessus qui lui rendait une allure effrayante et attrayante. Mon esprit était encombré, je ne faisais plus de différence entre l’amour et la haine, je savais juste que je ne devais pas laisser cette petite chose jaune et blanche m’approcher, je ne voulais pas trahir ma mère. Mais demi-sœur elle ne comprenait rien à la vie qu’on lui avait donné, elle me prenait pour frère, son vrai frère, et Calypso lui servait de mère. C’était pitoyable, je ne voulais pas avoir de contacte avec cette mal famée, cette assassine, si jamais je trouve son père, le vieux n’aurait plus longtemps a vivre, a moins que la mort l’ai déjà emporté… J’étais songeur, les traits tirés, les yeux rougis de larmes, et le regard fixé dans l’horizon, des flashs back me revenant en grandes quantités. Je secouais la tête et me disais d’arrêter, NON je devais arrêter. J’allais faire demi tour quand l’in désirée fit son apparition à côté de moi. Je ne bougeais plus, l’horizon pour seul point à regarder. La malheureuse passa devant loi, ses petits membres frêles trempaient dans l’eau, mais je ne lui accordais pas plus d’importance pour autant. Elle, je ne l’aimerait jamais. Elle faisait son cirque habituel pour me séduire, pour me décrocher un sourire, pour que je l’accepte… que je l’aime. Jamais ! Elle m’énervait, elle me rappelait ma mère avec sa couleur doré, mais elle n’était pas si belle, elle était trop jaune, pas assez pur, elle ne serait jamais, JAMAIS comme elle ! Mon regard ce durci, ce noirci et de lui sortait toute ma haine.

_Boon'. Pourquoi tu me hais ?

♣Je restai figé… puis mon caractère n’était plus le même, je n’étais plus… moi. Le tourna vivement la tête vers elle et lui déballa alors :

-NE M’APPELLE PLUS JAMAIS BOON’ ! NE M’APPROCHE JAMAIS ! JE TE HAIS TU M’ENTENDS ?! TU N’ES BONNE QU’A FAIRE LE MAL ! TU AS TUÉ MA MERE !

♣Je soufflais, je pleurais, essoufflé nerveusement d’avoir crié. L’écho de ma voix faisait trembler l’eau et avait surement alerté Calypso. Je relevai la tête et re fixa l’horizon. Où était passé le vrais Boontie.

○ Anis, Boon' & Maman

♠ Ce regard dur, froid. Elle le connaissait que trop bien. Elle l'avait, une fois de plus - une fois de trop ? - importuner, embêter, enquiquiner. Mais le terme le plus exacte était qu'il la haïssait et qu'il ne pouvait pas la voir sur une peinture. Les yeux brillants d'espoir de la jeune Anis devint vite brillants de larme. Mais elle les sécha vite, et se promis qu'elle réussirait, un jour ou l'autre, à faire rire cet étalon doré. Son frère, plus précisément. Elle l'aimait, et pourtant, cela n'était pas réciproque. Pas du tout, même. Même pas un geste de gentillesse, de bienvenue dans leur monde, de joie... Mais elle n’abandonnera pas, jamais. C'est alors que le joli regard bleu marine de Boontie attéri sur Anis. Celle-ci, de nouveau pleine d'espoir, lui offrit son plus beau sourire. Le plus craquant, le plus fondant, le plus gentil. Jamais elle n'avait vu quelqu'un la haïr ainsi, et elle ne le supportait pas. Alors, un regard juste pour elle, c'était expectionelle. Mais Anis ne savait à quoi s'attendre avec un étalon comme lui... Surtout quelqu'un de si attacher à sa mère. Un hennissement, un cri, des hurlements :

-NE M’APPELLE PLUS JAMAIS BOON’ ! NE M’APPROCHE JAMAIS ! JE TE HAIS TU M’ENTENDS ?! TU N’ES BONNE QU’A FAIRE LE MAL ! TU AS TUÉ MA MERE !

♠ La respiration de la jeune pouliche se stoppa net. Elle était trop touchée, trop vexée, trop... C'était simplement trop pour elle. Qu'avait-elle fait, bon sang ? Elle ne comprenait pas les paroles blessantes de l'étalon. Elle ne comprenait pas pourquoi il l'acussait d'une chose aussi horrible. Elle baissa les oreilles, elle hennit méchamment. Elle n'aimait pas qu'on lui parle comme-ça. Elle se cabra de toute sa petite hauteur et, violemment mais pas assez pour le blesser, elle lui lança un coup dans le poitrail. Elle avait les larmes aux yeux, et répliqua :

-Je n'ai tuer personne, même pas ta mère. Je ne comprend pas ce que tu me raconte, je ne comprend pas pourquoi tu me hais tant, je ne comprend pas ce qui te prend ! Moi j'essaye de te montrer mon affection pour toi, j'essaye de te montrer que je t'aime, et tu pars en me hurlant dessus ! Je ne comprend pas tes reproches, je ne te comprend pas ! Explique-toi, Explique-toi ! Allez, grand-frère !

C'était bien la première fois qu'elle l'appelait grand-frère... Mais elle s'en fichait, elle s'en foutait. Elle voulait juste des explications; Elle voulait un grand-frère pour la protégeait; Elle voulait simplement son amour...

Toujours d'actu' ? ^^

♣Elle me regardait, ses petits sabots encrés dans le sol, ses petits yeux écarquillés, je fixais son regard désespéré, exaspéré par moi, mon comportement… Si elle avait pus comprendre que mon cœur était éclaté en des milliers de morceaux, aussi nombreux que les étoiles dans le ciel. Dans toutes ces étoiles, la nuit je cherchais ma mère, je passais des nuit ainsi, à lui parler, les yeux vers le ciel, lui déclarant que je ne voulais pas être aussi dur avec cette petite qu’était ma sœur, mais dès que je la voyais, sa jolie petite couleur doré, je la revoyais, et que la douleur était alors plus forte, plus dure à accepter, j’avais beau lui demander pardon, rien dans le ciel ne bougeait, rien de me faisait dire qu’elle m’avait pardonné, alors je me mettais à pleurer, tombant dans le sommeil de fatigue. La petite pouliche toute frêle se débâtait dans le vide de ces paroles aussi violentes, aussi sèches, elle hennissait agressivement, elle décrocha ces antérieurs du sol, faisant voler de l’eau boueuse, et vint les écraser contre mon poitrail. Je me contentais de la regarder lâchement, la laissant pleurer d’incompréhension et de haine envers ce cheval que j’étais avec elle. Elle se mit à rétorquer :

- Je n'ai tué personne, même pas ta mère. Je ne comprends pas ce que tu me raconte, je ne comprends pas pourquoi tu me hais tant, je ne comprends pas ce qui te prend ! Moi j'essaye de te montrer mon affection pour toi, j'essaye de te montrer que je t'aime, et tu pars en me hurlant dessus ! Je ne comprends pas tes reproches, je ne te comprends pas ! Explique-toi, Explique-toi ! Allez, grand-frère !

♣« Grand frère », « Grand frère », « Grand frère », … ça cognait dans ma tête, ça rebondissait dans tout les sens, ça me brûlait la gorge, ça fit exploser une autre partie de mon cœur… Je me demandai comment j’avais pu faire, comme j’avais été avec Calypso, comme j’avais été avec elle, comme j’avais changé. Je n’arrivais pas à retenir les goûtes salés qui voulaient s’échapper de mes yeux.

♣Le grand frère protecteur, aimant et joueur de la petite jument bleutée s’était envolé dans les étoiles avec sa mère, ce qui restait n’était que l’ombre de lui-même, il était devenu agressif envers celle qu’il tenait pour responsable, mais si il était lui-même responsable… ?

¥ Anis ne comprenait pas ce qu'avait Boontie. Grand-frère, elle avait oser l'appeller grand-frère. Et il n'avait pas réagit. N'y a ses coups, n'y a ses cris. Elle n'en pouvait plus de l'ignorence de son frère. Elle n'en pouvait plus de pleurer pour juste ça. Elle aimait la vie, elle était heureuse, et lui il venait tout mettre en l'air. Elle commençait presque à le haïr. Elle commençait à se dire qu'il n'en valait pas la peine. Elle commençait à abandonner, elle qui d'habitude, n'abandonne jamais. Elle qui n'a jamais laisser tomber personne. Parce qu'abandonner de se faire aimer, c'est le laisser tout seul, le laisser faire sa dépression, le laisser sombrer dans la solitude et dans la douleur. Dans la souffrance d'avoir perdue sa soeur et sa mère. Dans la souffrance de voir cette pouliche tout les jours et de se rappellait. Parce qu'Anis ne savait pas. Elle ne savait pas pourquoi elle lui fesait tant mal... On ne lui avait jamais expliquer, on ne lui avait jamais dit. Elle ne savait même pas qui était son père. Et sa mère ne lui ressemblait pas beaucoup. Côté physique, elle prenait plus de son frère, pour la couleur, mais de sa mère, elle n'hériter rien du tout, même pas de sa couleur bleutée.

¥ Anis regarda de nouveau Boon' dans les yeux. Elle s'était un peu calmer, mais la tristesse lui prit un peu plus le coeur quand elle vu les larmes aux bords des yeux de son frère. Elle ne voulait pas qu'il pleure pour elle. Elle ne voulait pas qu'il craque et qu'il plonge à cause d'elle. Dans un pulsion soudaine, la pouliche se colla contre Boontie. Son corp frêle contre le flanc de l'étalon et sa tête doré reposant sur son encolure forte. Anis ferma les yeux pendants quelques instant et d'une voix douce, comme un murmure, elle lui dit :

-" Ne pleure pas Boontie. Ne pleure pas pour moi. Je n'en vaut pas la peine. Boon', ne pleure pas, sinon je vais pleurer aussi, et je veut pas qu'on est l'air de deux idiot, susurra t-elle doucement en sentant sa gorge se nouer; Je veut pas ton malheur, je veut pas que tu soit triste, Boon'... S'il te plaît."

¥ Elle soupira de nouveau, laissant échapper les larmes qui lui venait comme-ça. Elle ne savait pas comment Boontie réagirait, mais au moin, elle lui avait dit ce qu'elle avait sur le coeur. Elle lui avait réellement dit ce qu'elle pensait. Et elle ésperait qu'il ne la rejète pas. Il allait surement le faire, mais elle éspèrait quand même... Au cas où il est changer en quelques instant...

♣Je regardais toujours ce point dans l’horizon, mais petite sœur, ce petit être fragile, docile, et acharné, elle n’aurait jamais lâché, elle était tellement forte, mais pourtant tellement petite. Ma petite sœur, Caly, elle aussi était extrêmement forte, elle avait réussis à mettre son cœur brisé de côté pour s’occuper de ce petit être. Moi je n’avais réussi qu’a me renfermer pour pleurer, la détester, en vouloir au monde entier, et à regarder le ciel encore et encore. Un jour j’avais pensé à la retrouver, cette mère que j’aimais tant, mais je n’eu pas le courage, c’est là que je me suis rendu compte d’à quel point j’étais faible et sans contrôle sur moi-même, j’avais ressentis une telle honte que je m’étais réfugié dans un endroit où on ne m’aurait jamais vu dans cet état. Ho mon dieu que c’était dur ces temps ci ! Pardonne-moi maman ! Je me languissais toujours, le regard vide, je ne sentais plus mes jambes, plus mon corps, seul le lourd poids de mon crâne. Dans celui-ci quelqu’un semblait taper, tellement fort, en s’acharnant sur chaque minuscule recoin de ma tête. Les pleurs me faisaient tant souffrir que ça en devenait de l’auto torture.

♣♣La couleur doré d’Anis me rappelais tant ma mère… c’est à ce moment là que je me rendis compte que je devais moi aussi rappeler horriblement ma mère et mon père à Calypso, j’avais leurs robes couplés, j’en étais fière mais je me rendis compte que ça devait faire bien mal à ma sœur de me voir. Je vis la silhouette flou et doré de ma petite sœur à travers mes larmes elle ne me frappait plus, ne criait plus, j’avais le peut de cœur qui me restait qui se tordait, a fur et a mesure que mes larmes s’écoulaient. Je quittais mon point d’horizon pour baisser la tête vers la petite qui me fixait, ses petits yeux qui était les plus beaux, uniques, je ne les avais jamais remarqués ! J’étais trop occuper à observer sa robe et à la détester. Elle… se jeta contre mon flanc, m’étreignant, et passant sa tête dans mes crins mouillés. Je fis passer mon museau sur son dos quand elle me dit

-" Ne pleure pas Boontie. Ne pleure pas pour moi. Je n'en vaux pas la peine. Boon', ne pleure pas, sinon je vais pleurer aussi, et je veut pas qu'on est l'air de deux idiot, susurrât elle doucement en sentant sa gorge se nouer; Je veux pas ton malheur, je ne veux pas que tu sois triste, Boon'... S'il te plaît."

♣Elle sanglotait contre moi, je serrais encore plus son petit corps frêle et mouillé, les yeux clos, je trifouillais avec ses petits crins, je serrais encore plus, je la sentais se réchauffer, des larmes chaudes coulaient sur mes joues, ce n’était pas les mêmes larmes que celles que j’avais versé durant ces derniers temps, tout en restant collé à elle, je suis dis

-" Maintenant si je pleure c’est par ce que je suis fière, je suis ton grand frère. Anis… "

♣Je n’avais rien à ajouter, c’étais ma petite sœur. Je refis passer mes naseaux sur son dos et attendis que le temps passe.

|| Comme j'étais heureuse. Heureuse qu'il ne me rejète pas. Heureuse de pouvoir me coller encore et encore contre son flanc alors que li, doucement, il passait ses naseaus dans mon dos. Cela me donner des frissons. Jamais Boontie ne m'avait aimer. Jamais Boontie ne m'avait fait ça, même dans mes plus beaux rêves. Dans mes rêves, Boontie ne fesait que me sourire, mais là... C'était au delà de mes espérance. Boontie m'avait entièrement pardonner. Et j'avais encore un peu de mal à la croire. Je sentais ses flancs se levait contre moi, je sentait sa respiration se soulevant au rythme des sanglots. Cele me rendais triste, mais il me rassura tout de suite, d'une voix que je ne lui connaissait pas :

-" Maintenant si je pleure c’est par ce que je suis fière, je suis ton grand frère. Anis… "

|| Plus de "monstre", plus d'insulte. Plus de "dégage". Juste un frère et une soeur qui s'aimait, et qui ne voulait plus se quitter. Mais alors qu'il passait de nouveau ses naseaus dans mon dos, je partis eu petit trot. Puis je me mise à galopais entre les arbres. Les oiseaux chantaient avec moi, j'étais heureuse. Je regardais Boontie, lui intimant de venir jouer au chat et à la sourit.

» Peur en groupe. |Xaalan - Seminex - Brigand|
» Imiter c'est le bien [Pv Boontie]
» ◊ Un rêve en noir et blanc { Hádriàn }
» ♣ Présentations De Boontie ♣
» So cute [•Tu et Boontie]