Spirit Nouvelle Epopée
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♣ Le chemin de fer est terminé. Les cow-boys seraient-ils sur le point de partir ♣
 
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 Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }

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MessageSujet: Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }   Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. } Icon_minitimeSam 21 Juil - 18:24

« Le commencement. »
_________________________
Raven & Isabella.

{* Ce sera un Rp qui durera bien plus que deux réponses. (: Je voulais faire un beau Rp avec toi. Very Happy }

L'été, l'été, l'été. Il faisait chaud, il faisait beau ... Les papillons virevoltaient dans le ciel, sans règles ni lois. Les oiseaux chantaient à tue tête sans chercher à gêner les autres. Leur chant était d'une joie si puissante que mes entrailles en tremblaient. C'était magique. Le troupeau marchait vers les îlots du bonheur. Je ne sais pas pourquoi, je n'étais pas près de Raven quand il en a donné l'ordre. J'étais à la traîne, je devais l'avouer. Mais, ça, c'était à cause de mon gros ventre. Hé oui, le bébé avait bien grandi depuis le temps. Je me demandais même quand il allait naître car mon ventre commençait à être vraiment très très gros. Il y avait des déchirures sur la peau de mon ventre et parfois, j'étais prise de spasme atroces. Trainant comme je pouvais mon ventre tout rond, je tentais de garder un rythme suffisant pour suivre le troupeau. Je pouvais entendre des petits rires devant moi. Deux femelles échangeaient des paroles que je ne perçus pas, mais qui je sentais, étaient prononcées pour moi. Soupirant devant des gamineries pareilles, je continuais d'avancer. Le poulain se mit alors à remuer. Je m'arrêtai légèrement, amenant ma tête vers mon ventre. Le fixant, je cherchais à percer la peau de mon regard pour pouvoir voir enfin mon petit. Je l'attendais depuis maintenant deux semaines. Ça faisait deux semaines que j'attendais qu'il arrive. Mais il n'était toujours pas arrivé. Certaines femelles avaient pas mal d'expérience au niveau des accouchements avaient dit que le petit commençait à prendre beaucoup de retard et que la naissance serait difficile. Cette nouvelle m'avait beaucoup angoissée, mais tant pis … La vie n'est pas toujours facile.

Je me remis en route, trouvant un rythme respiratoire correct pour continuer mes efforts. Notre destination était bientôt atteinte, je devais continuer. La sueur commença à me couler sur le front et continuer de marcher devenait de plus en plus difficile. « Il va vraiment falloir que tu arrives, toi, parce que maman va pas pouvoir continuer longtemps comme ça …, pensai – je en m'adressant au petit. » Je levai la tête, cherchant Raven du regard. Si le petit venait à naître, je voulais qu'il soit là lorsque je devrais lutter contre la douleur et la fatigue. J'avais besoin de lui quand je me trouvais dans des situations critiques … J'avais toujours besoin de lui. Je ne vis pas sa silhouette. Il devait être tout devant ; moi qui était tout derrière. J'accélérai un peu. Ce mouvement fut une grossière erreur. J'étais presque à bout de mes limites et j'en rajoutais ! Quelle idiote je fais ! C'est là ; là, que tout à commencé.

Les muscles de mes jambes cédèrent et je m'écroulai, telle une poupée de chiffon que quelqu'un avait abandonné. Mon encolure tomba lourdement le long de l'herbe et ma tête se cogna contre un rocher. J'avais été touché à droite du front. Je commençai à voir flou et un mal de tête horrible me prit. Je voulus me relever, mais là, les contractions arrivèrent. J'abandonnai toute envie de me relever et finis par hennir de douleur. Des chevaux tournèrent leurs yeux vers moi, mais je ne les voyais pas. J'avais trop mal à la tête, aux jambes, au ventre … Je sentis un liquide chaud me couler le long de la joue. Du sang … Des gouttes s'éclatèrent doucement contre l'herbe, la colorant de pourpre. « Quel gâchis, pensai – je. » Les contractions redoublèrent de plus belles et je hennis de nouveau. Ces contractions étaient bien plus puissantes que celles que j'avais eu avec Anyway. Je suai de partout. Ca faisait tellement mal, trop mal. C'était insupportable ! Certaines juments vinrent près de moi et murmuraient des paroles que je n'entendais pas. Toute ma conscience était projetée autre part, vers lui.
« Raven … murmurai – je à bout de souffle. »
Je voulus relever ma tête pour regarder où il était, mais j'en fut incapable. Mon souffle se fit court et je commençai à ne plus voir du tout. Un rideau noir tomba sur mes yeux et ma tête s'écroula lourdement sur le sol. J'avais perdu connaissance …
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ღ Skyfall
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MessageSujet: Re: Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }   Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. } Icon_minitimeSam 21 Juil - 20:46

Il faisait chaud, sa en devenait vite insupportables, plus personnes ne bougeaient, les poulains étaient tranquillement allongés dans l’herbe fraiche, enfin, pas si fraiche que ça en fait … J’avais donc pris l’initiative d’emmener tout le monde au ilots, au moins là-bas, il y a un vent frais, et puis surtout, il y a de l’eau, assez pour que tout le monde ce rafraichissent. Nous marchions donc tous en groupe, certains étaient plus à la trainent que d’autres, d’ailleurs, c’était le cas d’Isabella, elle était tellement loin que je n’arrivais presque plus à la voir. Je m’inquiétais pour elle, son ventre était énorme, même pour Anyway ce n’était pas aussi gros, je m’inquiétais jour et nuit pour elle, j’avais peur qu’un jour, elle perde l’enfant ou pire, qu’elle perde la vie … Je chassai cette pensée de ma tête, en regardant droit devant moi, je ne pouvais malheureusement pas l’attendre, elle irait à son rythme, et arrivait en douceur parmi nous. De temps en temps, je m’arrêtais pour essayer de la voir, mais ça ne servait à rien, et puis, ça me faisait galoper pour rejoindre le devant du groupe, je m’essoufflais et perdais rapidement de la vivacité, et ce n’était franchement pas le moment. Nous étions bientôt arrivé, je pourrais retrouver Isabella, rien qu’à cette pensée, mon cœur palpitait de joie, mais bien vite, je fus stopper dans mes pensées. J’entendais des hennissements lointain, et malgré qu’ils soient loin, je pouvais facilement les reconnaitre, je sentis mon cœur ce tordre, que lui arrivait-il ? Je me retournai, aperçus un petit regroupement de chevaux, je ne cherchai pas à réfléchir, je laissai le reste du troupeau continuer sa route, quant à moi, je partis au galop vers le regroupement, ils étaient vraiment loin, je fus donc dans l’obligation d’accélérais, même si j’étais à bout de souffle, je ne pouvais pas m’arrêter maintenant, alors qu’Isabella avait un problème. Lorsque j’arrivai, j’eu l’impression qu’on venait de m’arracher le cœur, les autres s’écartèrent pour me laisser passer, Isabella était allongée sur le sol, du sang était sur sa joue, pourquoi … Pourquoi elle ?! Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues, j’espérais qu’Anyway soit loin, pour ne pas qu’il voit sa mère ainsi. Je hennissais de toute mes forces, la douleur était trop importante, même si je voyais son ventre bougeais, me prouvant qu’elle respirait encore, elle ne m’entendait pas. Tellement prit dans la douleur de la voir ainsi, je ne remarquai presque pas la petite masse qui se trouvait derrière elle, tout ce qui m’importait, c’était Isabella et … L’enfant ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ! Je lâchai Isabella deux secondes, et d’un bond, je fus derrière elle, notre enfant était à moitié sortit, mon cœur battait comme jamais, il me faisait pas dans le poitrail, mais je ne cherchai pas à réfléchir, j’attrapai les quelques crins du poulain, et tira de toute mes forces, un mâle présent m’aida à tirer. Tellement de chose me passait pas la tête, comme par exemple le fait que le poulain soit mort, ou même qu’Isabella soit en train de mourir, les larmes continuaient de couler, je dus me secouer la tête pour les enlever de mes yeux. Je tombai sur les fesses quand le poulain fut enfin sortis, enfin pardon, la pouliche. Je lui soufflai dessus, un souffle chaud, et pas forcément agréable, mais bon … Je vis ses petites oreilles bougeaient, un sourire s’échappa de mes lèvres, voilà au moins un survivant, si Isabella venait à mourir, ce que je n’espère pas du tout, je ne pourrais pas en vouloir à ce petit être, comment lui en vouloir de toute façon ? Une jument s’approcha de moi, me regardant droit dans les yeux.

« Va la voir, je m’en occupe. »

Je ne cherchai pas à discuter sur le pourquoi du comment, je partis retrouver Isabella, son souffle était court, le miens aussi d’ailleurs, mais moi, j’étais encore conscient… Je pliai mes membres avant, ayant ainsi ma tête au même niveau que la sienne, quoi que j’étais légèrement surélevé, enfin bref, je soufflai sur elle aussi, espérant que sa marche, mais à quoi bon espérait. Je posai ma joue sur la sienne, faisant couler des larmes sur son doux visage, je ne voulais pas la perdre, pas maintenant, elle ne doit pas quitter ce monde avant moi.

« Isabella … Je t’en supplie, répond moi … »


Ma voix était basse, j’avais tellement mal que je n’arrivais presque pas à aligner deux mots. Il fallait qu’elle me réponde, elle ne peut pas nous abandonner maintenant … Je crois que le pire, ce n’est pas que je sois à coter d’elle alors qu’elle a perdu connaissance, le pire, c’est que je ne puisse rien faire … Je voulais de nouveau la voir sourire, l’entendre rire, sentir son odeur quand je ne sais plus quoi faire, je veux entendre sa voix me rassurer dans des moments de panique comme celui-là, je veux entendre son cœur battra au même rythme que le miens, je veux voir des étoiles dans ses yeux quand elle me regarde amoureusement.

« Je t’aime Isabella, tu n’as pas le droit de nous quitter maintenant, je te l’interdit ! »


Des paroles perdues, des paroles inutiles, comme si ça aller changer quoi que ce soit … Je tournai la tête vers notre fille, mon cœur se brisa encore plus à l’idée de la laisser sans mère, et le jour où elle me demandera comment c’est arriver … Mais ce jour n’arrivera pas car Isabella ne va pas mourir !

« Puis de toute façon, il faut trouver un nom pour notre fille, elle a besoin de toi, comme Anyway a eu besoin de toi étant poulain, encore maintenant d’ailleurs, et puis, moi aussi j’ai besoin de toi, de ta voix, de ton sourire. »


Je baissai ma tête vers l’herbe, les larmes coulaient à flots, je ne retenais rien du tout, quand j’aperçus le sang dans l’herbe, mon cœur se sera encore plus …
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MessageSujet: Re: Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }   Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. } Icon_minitimeDim 22 Juil - 16:49

« Whiteness. »
_________________________
Raven & Isabella & Anyway.

Plus rien ... Un grand vide ... Je ne voyais plus rien, ne sentait plus rien. Tout ce qui vivait autour de moi avait disparu. Je ne savais même plus où j'étais avec qui. Tout ce que je voyais, c'était un trou noir dans lequel je marchais. Mes sabots ne touchaient pas de sol mais je pouvais marcher. J'étais en apesanteur. J'étais incapable de hennir, de parler. C'était comme si tout ce que j'avais appris, tout ce dont je me souvenais avait disparu. Je voulais simplement marcher dans l'espoir de découvrir quelque chose qui me sortirait de ce néant. Je galopais, incapable de prononcer la moindre parole. J'avais l'impression d'avoir une énorme boule dans la gorge qui m'empêchait de dire quelque chose. Je galopais bêtement ; dans le vide qu'était le néant dans lequel je m'étais perdue. C'est alors qu'une larme tomba de haut. Autrefois j'aurais dit qui tombait du ciel, mais comme il n'y avait pas de ciel ... Cette larme était rouge comme le sang. Elle s'éclata sur un sol invisible, m'éclaboussant. Les gouttes se rassemblèrent en un mot : morte. Des souvenirs lointains revinrent. Morte ? Vivante ? Je suis morte ? Je paniquai lorsque j'entendis une voix. Elle m’appelait. J'avais l'impression qu'un ange m’appelait. Je levai la tête et je me laissais guider par cette voix. Je galopai dans les airs, cherchant à aller de plus en plus haut. C'est alors qu'une lumière apparut et je la suivis jusqu'à ce qu'elle m'enveloppe de sa blancheur éclatante.

Whiteness. Une voix me murmura cela lorsque je ne voyais plus rien que du blanc, aveuglée. Puis enfin, je sentis mes membres inférieurs bougés. Mes muscles tremblèrent lorsque je battis des cils. Je vis une tête au dessus de moi. Un étalon ... Je ... je n'arrive pas à me souvenir de qui ... Un hennissement tout doux retentit et un instinct me demanda de tourner la tête. C'est alors que je la vis. Whiteness. Je voulus me relever pour aller près d'elle, mais j'en fus incapable. Une jument que je ne connaissais pas poussa doucement la petite vers moi. La pouliche fit ses premiers pas vers moi puis s'écrasa sur mon flanc. La chaleur de son petit corps frêle ébranla tout mon corps. Un amour incroyable m'envahit. Alors que ma tête était incapable de se souvenir de quelque chose, je savais que j'étais la mère de cette petite. Je caressa doucement sa petite tête avec la mienne. La pouliche émit un petit cri amusé et joyeux. Je rigola lorsqu'elle joua avec les crins enflammés de mon toupet. Je plongeai alors mes yeux émeraude dans ces yeux jaunes rubis. Elle tenait ses yeux de ma mère qui ... Ma mère ? Une image d'une belle jument apparut dans mon esprit. Mère & ... Père. Une nouvelle image apparut. Je me souviens alors de mon enfance. Je me rappelai. Mon arrivé dans le troupeau de ... Mince, je ne sais plus son nom. Le nom d'un étalon. Tant pis. Je tournai la tête vers la pouliche et murmurai - je à son oreille :
« Whiteness. Mon étoile d'une blancheur éclatante. »
Je souris et continuai de la caresser gentillement. Puis je la lécha tranquillement pendant qu'elle buvait avec appétit le lait maternel. Je sentis un terrible mal de crâne m'envahir. Je grimaçai. Aïe .. Mais qu'est - ce que j'ai bien pû faire pour avoir aussi mal ? Un éclair illumina mon esprit. Un rocher contre mon crâne. J’appelai quelqu'un mais je ne trouvais plus son nom. Je me souvenais simplement de la sensation que me procurait ce nom, ce sentiment d'amour, de joie, de bonheur, de vie. Mais pourquoi je ne me souvenais pas de son nom ?!! Une odeur envahit alors mes narines. Une odeur pimentée et pincée. Une odeur des plus étranges mais qui faisait vibrer toutes les fibres de mon être. Je tournai la tête vers l'étalon qui se trouvait à côté de moi quand j'ai ouvert les yeux. Je me souviens de tout cette fois, sauf de lui. Je connais simplement l'amour que j'éprouve pour cet être. Je le regardai, cherchant un souvenir sur son visage, mais rien. Des larmes coulèrent sur mes yeux. Non, je n'avais pas le droit d'oublier cet être avec qui j'étais comblée. Aller Isa', souviens - toi ! De son visage, de sa voix, de son odeur. Mon cœur battait la chamade quand je le regardais. De plus en plus de larmes roulèrent sur mon visage. Je finis par parler :
« Je ... je ne me souviens plus de toi ..., hoqueta t - elle. Pourquoi ? Pourquoi je ne me souviens plus de ton nom, de ton visage, de ta voix. Tout ce que je sais c'est que j'ai aimé un étalon durant ma vie. Un étalon merveilleux qui m'a comblé, et qui m'a rendu heureuse plus que n'importe qui. Je ne le sais pas, mais je suis convaincue que cet étalon c'est le père de la pouliche qui se trouve contre moi. Alors, par pitié, dis - moi que cet étalon ... c'est toi. »
Mes larmes redoublèrent et je ne pouvais plus les arrêter.
« Je veux que tu me dises que c'est toi, comme cela, je pourrais de nouveau me souvenir de toi, je me souviendrais de tous les moments que j'aurais passé avec toi et je n'aurais pas ce vide dans ma poitrine. Je veux me souvenir de celui que j'aime ! »
Je posai sur l'étalon un regard infiniment malheureux. S'il te plait, mémoire, souviens - toi !


Dernière édition par Luciole le Mer 25 Juil - 17:09, édité 1 fois
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Corax.
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MessageSujet: Re: Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }   Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. } Icon_minitimeDim 22 Juil - 22:22




« Maintenant, tous semble différent. Je veux croire en vous ... Je veux croire en nous. » ANYWAY




PV Isabella & Raven
Il fait chaud. Très chaud. Le soleil tape depuis qu’il s’est levé, tape depuis qu’il a pointé le bout de son nez. C’est horrible : tu as l’impression de prendre feu, que ton pelage est constitué de flammes. Tu te roules dans l’herbe à peine perlé de rosée quand Raven vous appelle. C’est un hobby chez toi : tu aimes les appeler par leur nom. C’est marrant, et puis ça te démarque des autres. Parfois ça les énerves, mais ils te laissent faire. Peut-être qu’il trouve ça mignon. Et de toute façon, quoi qu’ils disent, tu continueras. Oui, ça doit être ça : ils ont compris que c’était peine perdu, et il te laisse faire. Quand tu vois que tout le monde se lève autour de toi, tu en fait de même. Tu étires tes pattes, regarde Isabella et son gros ventre se levé à ta suite puis pars. Tu as beau être assoiffé, tu te mets à galoper. Tu écoutes les oiseaux qui chantent, écoute leurs jolies mélodies, regarde leur beau plumage. Tu chasses les papillons et leurs ailes multicolores : ça t’amuse beaucoup, car tu n’arrive jamais à les attraper. C’est donc une course poursuite interminable, où dès que tu leurs saute dessus, leurs ailes s’agitent et montent vers le ciel.

Alors que tu sautes sur une fleur et que tu tombe a plat ventre dans l’herbe, un poulain t’accoste. Tu le connais pour avoir joué plusieurs fois avec lui mais, une fois de plus, son nom t’échappe. « Qu’est-ce que tu fais ? » te demande-t-il en rigolant. Tu te lèves, t’ébroues et secoues ta patte pour enlever un brun d’herbe. « Je chasse les papillons, mais je crois que je vais changer de jeux. » Il n’a pas l’air de comprendre. Tu le regardes, un sourire plaqué sur tes lèvres, et fait claquer tes dents à quelques centimètres de son encolure. Il sursaute et pars en courant, toi sur ses talons. Vous rigolez en vous sautant dessus, l’un poursuivant l’autre, l’autre poursuivant l’un. Puis d’autres se joignent au jeu, et cette petite partie entre seulement deux poulains se transforme en un "Cow-Boy contre Mustang" phénoménale, où tous les petits du troupeau de courent après et s’attrapent.

Quand les ilots se dessinent à l’horizon, tout le monde abandonne le jeu et fonce vers l’eau. Tu n’y fais pas exception : tu cours de ton plus beau galop, lance tes pattes loin devant toi et te propulse en avant comme un boulet de canon. Tu dépasses tout le monde, adultes comme enfant, et te jette le premier dans l’eau. La morsure glacé du liquide se referme sur ton corps et te rafraichi en un rien de temps. Tu sors tremper, t’ébroue, puis cherche tes parents du regard. Tu es hors d’haleine et a du mal à voir avec les gouttes d’eau qui te tombent sur les yeux. Mais tu es sûr d’une chose : ils ne sont pas là. Ho ho. Tu sais que tu es partit devant sans rien demander, mais tu comptais les retrouver avec le troupeau. Ou même un peut a la traine, car après tout, Isabella à un gros ventre, ça doit l’empêcher de marcher.

« Alors Anyway, tu viens ? » Tu sursaute et regarde le poulain qui te regarde. Ils t’attendent pour jouer. « Heu … Commencez sans moi, je reviens vite. » Du moins, tu l’espérais. Le poulain hausse les épaules et pars jouer avec les autres. Toi, tu repars en galopant vers le troupeau. « Vous avez vu mes parents ? » Ils secouent la tête et tu continues ta route. Tu les questionnes un par un, personne n’a rien vu. C’est toi qui les voix en premier. Il y a quelques étalons, quelques juments. L’une d’elle est allongée à côté d’une boule de poils visqueuse, et les autres sont agglutinés autour de … Tes parents.

Tu es pétrifié. Pétrifié de peur : peur de savoir ce qui se passe, peur que tout aille mal, peur de les perdre. Puis tu entends la voix de Raven. « Je t’aime Isabella, tu n’as pas le droit de nous quitter maintenant, je te l’interdit ! » Les larmes te montent aux yeux. L’une d’elle s’accroche à ta paupière puis glisse sur ta joue. « Puis de toute façon, il faut trouver un nom pour notre fille, elle a besoin de toi, comme Anyway a eu besoin de toi étant poulain, encore maintenant d’ailleurs, et puis, moi aussi j’ai besoin de toi, de ta voix, de ton sourire. » Tu regardes la petite chose. C’est ta sœur. Tu fais un pas en avant mais n’ose pas avancer plus. Tu n’es plus le petit bébé, le petit dernier, le premier à qui ta mère pensera en se levant le matin, le premier à qui ton père pensera quand il voudra s’amuser. Tu es le deuxième, tu es relégué à la seconde place. Ce ne sera plus jamais pareil. Désormais, ce sera … Moins bien ? Non. Désormais, ce sera mieux.

Tu perçois du mouvement à tes côtés. Tu regardes tes parents et vois ta mère bouger : elle ouvre les yeux, regarde autour d’elle. Une deuxième larme coule le long de ta joue quand ta sœur hennit et qu’Isabella lève la tête. La petite se met debout et fait quelques pas hésitant vers ta - votre - mère, avant de tomber contre la jument noire. Celle-ci murmure quelques mots à son oreil, presque inaudible, mais que tu arrives à saisir. « Whiteness. Mon étoile d'une blancheur éclatante. » Tu souris malgré toi, les yeux mouillé de larmes, quand White’ s’accroche a la mamelle. Finit le lait pour toi, aujourd’hui, tu es dès lors obligé de manger de l’herbe. Mais ça ne te fait rien. Tu regarde ta mère léché ta sœur avec amour puis faire la grimace.

Tu ne sais pas ce qui c’est passé, et tu n’es pas sur de vouloir le découvrir. Tu voudrais juste te blottir contre Isabella, pour qu’elle te câline et qu’elle te dise que tous ça n’étaient qu’un rêve, qu’un mauvais cauchemar. Tu voudrais qu’elle te dise que quand tu te réveilleras, tous sera comme avant, que rien ne s’était réellement passé. Mais tous est réel. Tu regarde ta famille, tes parents et ta sœur. Tu les aimes de tout ton cœur. Quoi que tu ais pu dire, quoi que tu ais put faire, tu les aimes et les aimeras toujours. C’est ta famille. Et la famille, c’est sacrée.

Puis Isabella regarde ton père, et tu vois dans son regard que quelque chose ne va pas. Elle le dévisage, ne semble pas le reconnaitre. Les larmes coulent à flot sur ses joues ; les tiennes te piquent les yeux, ne demandant qu’à tomber. « Je ... je ne me souviens plus de toi ... Pourquoi ? Pourquoi je ne me souviens plus de ton nom, de ton visage, de ta voix. Tout ce que je sais c'est que j'ai aimé un étalon durant ma vie. Un étalon merveilleux qui m'a comblé, et qui m'a rendu heureuse plus que n'importe qui. Je ne le sais pas, mais je suis convaincue que cet étalon c'est le père de la pouliche qui se trouve contre moi. Alors, par pitié, dis - moi que cet étalon ... c'est toi. » Ses larmes augmente petit à petit. « Je veux que tu me dises que c'est toi, comme cela, je pourrais de nouveau me souvenir de toi, je me souviendrais de tous les moments que j'aurais passé avec toi et je n'aurais pas ce vide dans ma poitrine. Je veux me souvenir de celui que j'aime ! »

Tu ne sais pas quoi faire. Tu fais quelques pas en avant et regarde ta mère dans les yeux. Et si elle t’avait oublié, toi ? Que ferais-tu, sans mère pour te consoler, sans mère pour te dire bonne nuit le soir, sans mère pour te dire « Je t’aime » ? Tu t’approche un peu plus et te met debout à côté de Raven. Tu as l’impression d’avoir grandi, comme si tu étais adulte désormais. Tu n’as plus envie d’aller jouer, plus envie d’embêter les grands. C’est normale, ça, de ne plus avoir envie d’être enfant ? « Tu te souviens de moi ? Une … Une mère n’oublie jamais son enfant, pas vrai ? »

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Dernière édition par Seminex le Dim 29 Juil - 21:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }   Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. } Icon_minitimeMar 24 Juil - 12:13

J’étais au bord du gouffre, il ne manquerait plus que son ventre arrête de bouger, ce qui me prouverais qu’elle est … Non je n’ose même pas y penser, je n’ai pas le droit de penser à ça alors que notre fille se trouve juste à côté, je dois me montrer fort, je ne dois pas faire couler des larmes, je dois me contenir … Je … Je ne sais plus quoi faire … Pourtant, son souffle devenait de plus en plus régulier, on avait largement moins l’impression qu’elle était en apnée. Puis ses yeux, oh ils sont tellement beaux, comment aurais-je pus oublier ça ? Alors qu’elle reprenait peu à peu vie, Anyway était arrivé, mais il n’avançait pas plus, peut-être que voir sa mère ainsi n’est pas la meilleure des choses, et je sais de quoi je parle … Notre fille émit un petit hennissement, tout mignon, tout jeune, tout innocent, tout comme Anyway quand il essaie de se montrer méchant, mais ça marchait pas vraiment… La jument qui s’occupait de ma fille la poussa gentiment vers Isabella, sa aidera sûrement ma bien aimée à se sentir mieux, pourtant, quelque chose me disait que ça n’allait pas, elle avait beau sourire, il manquait quelque chose dans son regard, de plus, elle ne m’avait pas adressée une seule parole, qu’ai-je fais pour mériter ça ? La petite s’était littéralement écrasée sur les flancs d’Isabella, ce qui me fis sourire, mais se sourire disparu bien vite, je voulais qu’Isabella me parle, qu’elle me dise ce qui n’allait pas, mais les seules paroles qu’elle prononça furent pour la pouliche, Whiteness … Un nom simple, doux, un joli prénom quoi. Pendant que la pouliche se nourrissait, Isabella tourna la tête vers moi, je la voyais confuse, cherchant quelque chose peut-être, je ne sais pas. D’un seul coup, les larmes se mirent à couler sur ses douces joues, pourquoi ? Il faut qu’elle me dise ce qui ne va pas, pourquoi est-elle ainsi ? Anyway ne semblait pas très à l’aise, il est assez éloigné de moi pour que je lui demande de venir à mes coter, ma seule préoccupation pour le moment , c’est de savoir ce qu’il ne va pas, j’ai l’impression d’être le seul à ne pas savoir, le regard des autres chevaux sur nous, sont bizarres, certains baissent les yeux, d’autres tournent la tête … J’ai peur, mon cœur commence à battre très fort, il commence même à me faire mal. Puis la voix d’Isabella atterrit enfin dans mon crâne, mais mon cœur ce déchire à ce qu’elle vient de dire, elle … elle m’a … oublié ? Mes yeux deviennent rouges, pas de colère, loin de là, mais à force de retenir mes larmes. Anyway s’approche, j’ai le souffle coupé, je n’arrive pas à parler, je voudrais le retenir près de moi, mais rien ne sort, aucun son, à si, un petit sifflement … Puis Anyway se met à parler, il garde mieux son sang-froid que moi, il demande à sa mère si elle ne l’a pas oublié, et voilà que mon cœur ce déchire à nouveau, ses paroles me fendent le cœur, me rendent triste pour lui. Je retrouve alors la mobilité de mes membres, je m’avance vers lui, posant ma tête sur la sienne.

« Une mère n’oublie pas celui qu’elle a mis au monde Anyway. »


Je regardais Isabella avec insistance, si elle ose lui dire qu’elle l’a oublié … Moi je veux bien, mais Anyway n’a pas le droit de vivre ce genre de chose, j’ai dit son prénom devant elle, elle devrait s’en souvenir non ? Je baisse les yeux, je n’arrive plus à la regarder, j’ai mal, même à la mort de ma mère je n’ai pas autant souffert, peut-être est-ce ça l’amour, souffrir, être heureux, comblé de joie, mais pourquoi souffre-t-on toujours ?

« Je suis Raven, je ne sais pas quoi te dire, j’aimerais te raconter mon histoire, enfin, notre histoire. Comment je t’ai connu, comment on sait rencontrer, pourquoi je suis tombé éperdument amoureux de toi. Oui cette fille est de moi, et Anyway aussi, il est de nous … »


Mon regard était perdu, je pensais à mon début de journée, j’étais bien, j’étais heureux, je n’avais aucun soucis à me faire, et voilà que maintenant, celle que j’aime plus que tout m’a littéralement oublié, enfin pas totalement, quoi que je ne sais pas trop, elle ne se souvient pas de moi … Si ce matin je l’avais attendu, si j’étais resté près d’elle, tout ça ne serais pas arrivé, pourquoi suis-je partis devant ? Le troupeau sais très bien se débrouillé sans moi, pourquoi suis-je si stupide ? Elle avait besoin de moi, et je n’étais pas là …

« Isabella, j’aurais dû rester près de toi, si j’avais étais là, tu ne serais pas tombé, tu n’aurais rien oublié, tu ne m’aurais pas oublié … Je suis vraiment désolé… »


Je n’avais pas pu retenir mes larmes, c’était trop dur à vivre … Je ne voulais même plus vivre dans un monde où je ne serais pas avec elle, c’est totalement inimaginable.

Pour l'ordre, je pensais : Isabella - Seminex - Raven ?
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MessageSujet: Re: Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }   Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. } Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 19:31

« La vérité se lit dans le regard des enfants. »
_________________________
Raven & Isabella & Anyway.

Je ne pouvais plus arrêter les larmes qui coulaient sur mes joues. C'était impossible. Ma peine était trop grande. Je regardais l'étalon en face de moi, la petite sur mes flans, mangeant tranquillement. Je resserrai mes pattes contre elle. Je ne pouvais pas l'abandonner, même si j'étais déboussolée. La tristesse et la détresse que je lisais dans ses yeux était si grande. Je ne pouvais le supporter. C'est moi qui lui avait fait ça ? C'était de ma faute ? Oui, je me sentais totalement coupable. Coupable de la peine que je lui infligeait. Je n'ai pas le droit de faire souffrir une personne que j'aime comme cela ! Je ne peux pas ! Même si je ne me souviens pas, je sens en moi encore énormément d'amour. Et je sais que je l'éprouve pour cette personne oubliée. C'est lui, je le sens, je le sais ; mais je ne me souviens plus ... Je devais me souvenir de tout, maintenant !

Un poulain vint vers moi. Il était déboussolé à son tour. Mon cœur se brisa de nouveau. Mon fils. Anyway. Non, je ne pouvais pas le faire ça aussi. Je vins immédiatement effleurer son chanfrein de mes naseaux lorsqu'il termina sa phrase. Je fermai les yeux, espérant que mes larmes cessent. Je caressai doucement mon fils, heureuse de me rappeler de lui et malheureuse de lui infliger pareilles souffrances. L'étalon attrapa le poulain pour le mettre contre lui et il lui confirma que je ne pouvais l'oublier. Il posa ensuite sur moi un regard presque furieux. J'en fus détruite. Je regardai alors le poulain. Je lui souris. Oui, vous connaissez tous ce petit sourire. Je le fais toujours ! C'est mon sourire heureux et chaleureux. Je lui répondis de ma voix mélodieuse et des plus rassurantes (du moins je l'espérais !) :
« Non, mon ange, je ne t'oublierais jamais. Comment pourrait - on oublier une partie de son être, un être de votre chair ? Je serais toujours là pour toi, Anyway. Pardonne - moi ... Je n'ai pas le droit de t'infliger pareil souffrance, tout comme à ton père ... »
Je posai sur l'étalon un regard infiniment malheureux. S'il te plait, mémoire, souviens - toi ! Mes larmes continuèrent de couler. Mais pourquoi ? Il parla, parla, et plus il parlait plus mon cœur se brisait. Sa détresse était horrible, je ne pouvais le supporter. C'est alors que Whiteness se leva difficilement et vins voir moi. Elle tomba maladroitement, mais releva sa tête et me souris joyeusement. J'ébouriffai son toupet avec mon souffle. La petite hennit de joie. Je regardai alors ses yeux et dedans je pus y lire ... toute son histoire. Deux chevaux, follement amoureux depuis un certain temps eurent un nouvel enfant. Je pus retrouver toute la grossesse de Whiteness. Je levai vivement la tête. Puis, je plongeai mon regard dans celui d'Anyway. Et le même phénomène se produisit. Raven ... Raven ... ! RAVEN !!! Je tournai ensuite mon regard vers lui. Mes yeux brillaient. Ils brillaient d'amour, comme autrefois ! Je me souviens ! J'attrapai les crins de Raven avec mes dents et l'attirai vivement contre moi.
« Je t'aime ... Pardonne - moi ... Pardonne - moi de t'avoir oublier, je n'avais pas le droit. Mais je me souviens de tout maintenant. Je t'aime, je t'aime ! »
Je le serrai encore plus fort puis tournai mon regard vers mes deux enfants ...
« Je vous aime ... »
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    Petit lapin courant dans les champs de carottes du paradis ...

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MessageSujet: Re: Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. }   Lève - toi soldat & reste encore au combat. ♪ {* Naissance de Whitheness. } Icon_minitimeVen 24 Aoû - 20:00




« You're the best thing I never knew I needed ...» ANYWAY




PV Isabella & Raven
Raven te regarde et tu te tournes vers lui. Tu sondes ses yeux bleu et reprend légèrement confiance en entendant sa voix, chaleureuse, rassurante. Il pose sa tête sur la tienne. « Une mère n’oublie pas celui qu’elle a mis au monde Anyway. » Tu frotte ta joue contre son encolure puis regarde à nouveau ta mère et ta sœur. Isabella te frotte le chanfrein avec son museau et alors un sourire nait sur ton visage. C’est toujours ta mère, ta mamounette chérie qui t’aimera toute ta vie. Elle ne t’a pas oublié … Tu as envie de montrer ta joie, je sauter et de courir partout mais tu es plus grand maintenant. Maintenant, tu es grand-frère, tu dois montrer l’exemple. Tu ne dois rien faire de répréhensible – du moins devant elle … Et devant tes parents aussi. Tu n’oses pas imaginer ce qu’il te ferait s’ils te voyaient vagabonder sur les terres de Storm, ou vers le fort et la ville. Surtout vers le fort et la ville.

Ta mère avait fermé les yeux, tandis que ton père avait baissé la tête. Tu les regardes tour à tour. Ils n’ont pas le droit d’abandonner ! Ils ont une famille, des enfants qui les aimes et qui ont besoin d’eux ! Ils ne peuvent pas abandonner ! Les souvenirs viennent et reparte, on finir par tout oublier un jour. Mais quand les souvenirs disparaissent, c’est pour que des meilleurs viennent. C’est peut-être une chance pour eux : celle de revivre tous ces jours heureux donc ta mère te contait les plus beaux moments le soir, avant que tu ailles dormir …

Mais les adultes sont comme ça et à vrai dire, ça te plait : il leur faut leur souvenir. Ils ne veulent pas oublier, s’en veule quand ça arrive. Pourtant, tes parents ne sont pas vieux, tous leurs plus beau souvenir ne sont pas encore derrière eux car la plupart des moments qu’ils se rappelleront avant de partir, ils ne les ont pas encore vécu. Tu poses ton museau sur celui de ton père et le pousse légèrement. Isabella te souris et tu lui souris à ton tour. « Non, mon ange, je ne t'oublierais jamais. Comment pourrait- on oublier une partie de son être, un être de votre chair ? Je serais toujours là pour toi, Anyway. Pardonne- moi ... Je n'ai pas le droit de t'infliger pareil souffrance, tout comme à ton père ... » Puis elle regarde Raven et son regard change. Tu regardes ses yeux verts, ceux qu’elle t’a légués et qui te rappellent son beau visage à chaque fois que tu regardes ton reflet. Tu t’y plonge et y vois sa détresse, son incompréhension, mais surtout, tu y vois une profonde tristesse et un malheur sans égal.

« Je suis Raven, je ne sais pas quoi te dire, j’aimerais te raconter mon histoire, enfin, notre histoire. Comment je t’ai connu, comment on sait rencontrer, pourquoi je suis tombé éperdument amoureux de toi. Oui cette fille est de moi, et Anyway aussi, il est de nous … » Ton père fait une pause et quand il reprend, sa voix se teinte de culpabilité. « Isabella, j’aurais dû rester près de toi, si j’avais étais là, tu ne serais pas tombé, tu n’aurais rien oublié, tu ne m’aurais pas oublié … Je suis vraiment désolé… » Tu te tournes vers lui. Rien n’est de sa faute ! Le hasard, le destin ? Tu ne sais pas vraiment à quoi croire. Mais aujourd’hui, personne n’est fautif car c’est la nature qui a agi. Et si la nature a bien un bon côté, c’est qu’elle agît toujours pour le mieux.

Tu aimerais lui faire part de tes pensées mais tu ne peux t’empêcher ne regarder Isabella. Tu plonges ton regard dans le siens et, à travers cet échanges, tu réussis à lui raconter ton histoire. Leurs histoire. Celle de deux chevaux qui, en ne s’étant rencontré qu’une seule fois, sont tombés éperdument amoureux.

La flamme s’allume dans son regard et elle regarda ton père. Elle attrapa quelques-uns de ses crins et l’attira vers lui avec amour. « Je t'aime ... Pardonne - moi ... Pardonne - moi de t'avoir oublier, je n'avais pas le droit. Mais je me souviens de tout maintenant. Je t'aime, je t'aime ! » Puis elle se tourna vers toi, vers Whiteness. « Je vous aime ... » Tu lui souris et lui lèche la joue avant de te tourner vers ta petite – toute petite – sœur. Tu l’effleuras du museau et elle tourna sa tête vers toi, lâchant la tétine de votre mère. Elle te sourit et hennit doucement. « Bonjour tout petit bébé ! » Tu recula de quelques pas pour laisser la place a Raven. « Dis bonjour à papa Raven ! »

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