◊ Marry you ? No, I'm so Young { Azuzur }

◊Océania

Grande, belle, svelte, c'est elle. C'est elle qui court le long des ruisseaux au petit matin pour faire envolait les oiseaux et les insectes des hautes herbes. La rosé mouille sa robe beige et les larmes de bonheur mouille ses joues. Pourquoi un tel bonheur ? Elle n'en sait rien, on n'en sait rien.

Océania galope comme une folle depuis tant de temps qu'elle finit par s'arrêter. Elle a atteint l'artère principale du torrent, en remontant ce courant, il y a la cascade. Elle s'arrête un peu, penche la tête vers l'eau calme. Elle voit son reflet. Elle a bien changé la petite pouliche. Un visage plus fin, un corps d'adulte mais toujours ses deux grands yeux bleus. Elle ne se reconnait plus, elle ne reconnait que sa mère, comme elle la reconnait en son frère. C'est dur de tant ressembler à ses aïeux. Elle laisse échapper une larme qui vient ricocher dans l'eau qui forme des petits cercles. Elle relève la tête et observe autour d'elle. Tout est beau mais moins qu'au printemps. Maintenant, l'herbe prend un teinte doré, tout prend cette teinte. Elle boit vite une gorgée d'eau et repart au pas le long de l'eau.

Elle arrive à la cascade. Tout est plus grand ici, tout est plus beau, tout est vert. Les fleurs sont toujours abondante malgré les grosses chaleurs des derniers jours. L'herbe est toujours verte malgré les rayons de soleil fort de l'été. Elle rêve, les yeux écarquillés devant tout cela. Elle arrête de rêver soudain au bout d'un moment pour aller se plonger dans l'eau fraîche. Elle plonge, attrape des algues, joue seule dans les vaguelettes. Elle ressort et s'ébroue. Des millions de gouttes volent dans tous les sens devant la jument qui commence à brouter.

Elle est heureuse ici la pouliche, seule, dans un endroit magnifique. Rien ne la gêne mis à part, un grosse bestiole attirée par l'odeur du cheval mouillé. Océ' commence à ruer, se débattre en sauts de mouton et malgré le fait que la grosse mouche soit partie, elle continue tout en rigolant. C'est encore une enfant qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. Mais quelques choses la sort de ses sauts en tout genre. De l'autre côté de la rive, un cheval la regarde. Elle se tourne vers individu et essaye de voir à quoi il ressemble malgré qu'elle est le soleil en pleine face. Elle insiste sur ses yeux jusqu'à ce qu'un nuage cache le soleil. Devant elle se dresse un étalon brun. Brun et blanc. Tout un passage de sa mémoire de pouliche défile devant ses yeux. Serait-ce Azur ?

« Azur » dit - elle doucement

Azur
J'ai oublier.

Il ne galope pas, il ne saute pas, il ne rue pas, il ne sourit pas. Il n'est pas joyeux, il n'est pas gaie, il n'est pas morose, il n'est pas mélancolique. Il est sérieux. Tout le temps. Depuis qu'il essaie de l'oublier, il n'est plus lui même. Plusieurs fois, quand il a croiser un cheval, ou un poulain, il lui a demander si il ne la connaissait pas. Mais non. Pas de réponse. On le prenait pour un fou, à la fin. On pensait qu'il c'était créer un personnage imaginaire. Mais ce n'était pas vrai ; elle existait bien. Elle existait réellement. Et elle était quelques part, il ne savait pas où.Du coup, il partait souvent loin du troupeau, en essayant de ne pas penser à elle. Il essayer de l'oublier depuis prêt d'un ans. Un an, et doucement, elle s'en aller. Elle partait loin de son esprit. Elle s'en allait petit à petit. Il l'avait laisser quand même un petit bout d'elle son esprit. Et aussi dans son coeur. Ce prénom revenait parfois, quand il parlait avec une autre. Non, il n'avais pas réussis à conquise cette "autre". Elle l'avait trouver trop timide, trop sérieux, pas assez humoristique. Mais il s'en fichait. Il s'en fichait parce qu'il avait elle. Océania.

Il marche sans destination. Enfin si, il en a une en tête. L'étang. Il va a l'étang parce qu'il a soif, et surtout parce que là-bas, il est sure d'être seul, ou presque. Tout les chevaux qui sont là-bas sont en couple, ou avec leurs gosses. Les gosses... Sa le répugne, même si il en était un avant. Sa joue, sa crie, sa mord, sa botte, sa dort tout le temps. Soupire de sa part. Il est enfin arriver. Le soleil est fort, la journée est elle, mais lui n'est pas en forme. C'est alors qu'au loin, sur l'autre rive, une forme féminine, au couleur crème et marron, l'attire. Elle broute. Alors il fait de même, ne s'occupant plus de la jument. C'est alors que ce prénom reviens dans sa tête. Il soupire, il secoue lentement la tête. Puis, le prénom reviens encore. Il ne cesse de secouait la tête. Plusieurs chevaux le regarde, ébahit par son comportement. Il n'y a pas de mouche, n'y de taon, ici. Alors, il relève la tête et croise le regard bleu/gris de la jument.

Bleu & gris. Comme son regard. Comme celui d'Océania. Tout lui revient dans la face. La rencontre, son museau si doux qui essuie sa bêtise, la dispute, l'énorme engueulade. Et puis la noyade. Et il est vivant. Vivant parce qu'elle l'a sauver. Sauver alors qu'ils se haïssent. La haine remplis son coeur. Ils ne sont pas si loin que ça, puis ce qu'il entend prononcer son prénom. Sa voix si douce raisonne dans ses oreilles, et il les baisses. Il lève la tête, les yeux grands ouvert. Elle est là, juste là. Il l'a chercher depuis tant de temps qu'il ne sait plus si il hallucine ou si tout cela est bien réel. Alors, pour ne plus souffrir plus, il commence à partir. Océania. Tu l'as oublier. Il l'a oublier.

Il part loin, les larmes lui monte aux yeux. Comment ce fait-il qu'elle est là ? Elle n'est qu'une illusion, qu'une amie imaginaire, qu'une personne qui a disparue depuis presque un an. Elle n'est que l'autre... Il continue de marcher. Mais il ne marche plus aussi lentement qu'a l'aller. Il marche vite, passant parfois au petit trot. Il veut s'éloigner le plus possible de cette jument. De cette illusion. alors, il entend des pas derrière lui. Il baisse les oreilles, il ne peut pas s'empêcher de crier :

- Dégage ! Dégage, L'illusion ! Part ! Part ! Je t'es oublier !

Il avait les larmes aux yeux. Il ne se retournait pas. Il marcher toujours aussi vite. Il aller pleurer. Cette journée, il avait tellement envie de la recommencer. De la recommencer pour ne pas venir jusque là. C'est alors qu'il se stoppe et pivote pour se retrouver nez à nez avec elle. Océania. Ses yeux sont brillants de larmes. Mais il les maintiens. Ses naseaux s'ouvre et se referme vite, très vite. Sa respiration est forte, sifflante. Les oreilles basses, il ne se retient plus. Une larme roule rebelle coule le long de sa joue blanche :

- T'as pas compris ?! Je t'ai oublier ! Pendant un an, un an, j'ai cru que tu existait. Je t'es chercher, et puis à la fin, on m'a éjecter du troupeau parce qu'on prenait pour un fou ! On pensait que je m'étais inventer une vie ailleurs, on pensait que je devenais taré ! Tu sais ce que ça fais ? Dégage, barre-toi !

Les magnifiques yeux de l'étalon replongent de nouveau dans les siens. Un grand sourire s'étala sur les lèvres de la jeune jument. Tout lui revient, comme les bons moment comme les mauvais. Elle est heureuse de la revoir mais elle sent comme une tension. Il baisse ses oreilles, lève la tête. Océania s'approche, traverse l'eau. De nouveau trempé jusqu'au os mais heureuse, jusqu'au moment ou elle le voit partir. A ce moment là, elle se sent sombrer, les larmes montent aux yeux et sa voix murmure des « Azur » et des « Non , ne pars pas ... » inaudible. Presque un an qu'elle le cherche, qu'elle le cherche pour se faire pardonner, pour voir s'il est en vie ... Elle avait abandonné sous la remarque de son frère qui la prenait pour une folle cherchant un stupide étalon qui la déteste.

Son coeur se serre, sa gorge se noue, ses yeux deviennent rouge. Elle sort de l'eau, de son côté. Elle le voit partir parfois marchant vite, parfois trottant. Plus la distance se creuse, plus le désespoir s'accumule, plus les larmes coulent. Elle commence à avancer pour le rattraper, pour qu'elle puisse se faire pardonner. Elle est a quelques mètres de lui mais son allure rapide et irrégulière.

«Dégage ! Dégage, L'illusion ! Part ! Part ! Je t'es oublier ! »

Océania s'arrête sous ses paroles blessantes. Elle était passé de L'Autre à L'Illusion. Elle était passé de la personne dont il ne connaissait pas le nom au fruit de son imagination. Il continue de marcher aussi vite. Puis elle repense à tous les efforts qu'elle a fait . Elle a enfin atteint son but et elle le laisse sans aller en un claquement de doigt. Elle prend son courage à deux mains et galope jusqu'à lui s'arrêtant net au moment ou il se retourne. Elle retrouve le doux contact du duvet de ses naseaux. Elle se recule un peu, il la déjà rejeté pour avoir était trop proche, sa n'arrivera pas encore. Elle le regarde dans les yeux. Elle est remplis de bonheur soudainement mais la vue de ses yeux aux bords des larmes lui font mal, mal comme un poignard pointé en plein coeur. Une larme perle le long de sa joue blanche et Océ' sent la tempête approcher.

« T'as pas compris ?! Je t'ai oublier ! Pendant un an, un an, j'ai cru que tu existait. Je t'es chercher, et puis à la fin, on m'a éjecter du troupeau parce qu'on prenait pour un fou ! On pensait que je m'étais inventer une vie ailleurs, on pensait que je devenais taré ! Tu sais ce que ça fais ? Dégage, barre-toi !»

Les larmes coulent d'elles même sur les joues beige de la jument. Ce n'est pas le petit poulain perdu dans l'eau glacé des terres de Raven, maintenant c'est un grand étalon, fort mais encore faible. Mais malgré cela, son nom résonne dans le petit coeur de Océ'. Pour elle c'est une évidence. Elle aimerait se serait contre lui, se blottir dans sa crinière. Puis elle repense à certaines paroles de sa mère. « Pour vivre il faut prendre des risques. Quelques soit la conséquence, notre âme n'est pas perturbé par des actes qui n'auront jamais lieu. »

Sur ces pensées, elle se jette sur l'étalon. Elle passe sa petite tête sous sa crinière et ne fait plus rien. Mis à part attendre une réaction.

Azur
Dit moi que tu m'aimes

Il était vénère. Les pupilles dilatées, les naseaux qui soufflaient fort, la rage et la rencoeur l'emportait. Azur n'était plus lui. Azur n'était plus le même petit poulain qu'il y a un an. Il avait changer, il avait grandit, il était devenue plus fort, plus rancunier. Plus rancunier, surtout. Il en voulait à tout le monde. Même ceux qui ne lui avait rien fait. Il en voulait à Raven, à Isabella, à sa soeur... A tout le troupeau. Le troupeau l'avait rejeté, l'avait traiter de fou, l'avait physiquement comme mentalement agressé. Tout ça à cause d'une amie que tous croyait imaginaire. Il en avait marre qu'on le prennes pour un idiot, pour un étalon incapable de se faire de "vrai" amis. Oui, parce que maintenant, l'Illusion n'était plus une amie; c'était qu'une... Illusion.

Jusqu'à présent, aucune larmes n'avaient franchis la limite de ses yeux. Une larme rebelle était parvenue à lui passer sur le corp, mais les autres rester au fond de son coeur, cacher. Il en avait gros sur la patate. Mais il ne le montrait pas. Alors qu'il était prêt du museau d'Océania, il vit les yeux de la jument se couvrir d'un voile de tristesse. Une à une, les larmes roulèrent sur les joues de l'Illusion. Le beige de ses joues devint plus foncés, et Azur eu une brusque envie de les essuyaient. Mais il retint sa pulsion et la regarda pleurée, sans un mouvent pour elle. Le souffle court, les naseaux dilatés, il attendait qu'elle s'en aille en l'insultant, mais ce n'est pas ce qu'elle fit. Non. La jeune jument, alors que les larmes roulaient encore sur ses joues, se blottit contre le poitrail de l'étalon, la tête dans sa crinière. Pendant un instant, il se demanda que faire. La rage étant retomber subitement. Le contact chaud et doux du pelage de la jeune jument le fit frémit. Les larmes chaudes coulaient sur son encolure et le souffle coupé d'Océania le fit frisonner.

Pendant un court instant, il s'arrêta de respirer. Il l'avait retrouvé. Elle était de nouveau là, elle était bien et belle là. Collée contre son poitrail. Alors, Azur se permis de respirer. Un sanglot lui échappa et il enfouit sa tête dans la crinière blanche de la jument. L'Illusion pleurait contre lui. Il en était certain. Azur se dit alors que... Ce n'était pas une illusion. Elle était réellement là, sous ses yeux, contre lui, à pleurer. Alors, Azur se décolla un violemment, les souvenirs remontant brusquement à la surface. Il baissa les oreilles, les larmes coulant soudainement sur ses joues. Il avait casser le masque, il avait briser la barrière. Elle avait maintenant en face d'elle le vrai Azur. Celui blessé, anéantit par la perte de son amie...

Doucement, il murmura quelque chose pour lui, et pour elle. Sa voix était remplis de haine, comme de regrets. Et c'est la gorge noué qu'il lui dit, doucement :

- Océania... Océania... ; Il hésita à comment tourner sa phrase. La violence le prenant part surprise; Comment peut-tu être de nouveau là après être partit comme-ça ? Comment peut-tu pleurer mon nom ? Comment ose-tu te coller à moi comme tu vien de la faire ? Océania, tu n'es qu'une illusion ! Je suis en plein délire... Tu n'existe pas. Tu ne peut pas exister !

Les larmes roulaient sur ses joues sans qu'il puisse faire quoi que ce soit. Elle était réellement là. Ou alors, il délirait. Encore une fois... Les yeux dans ceux d'Océania, il ne savait plus quoi faire a part pleurer. Il ne savait plus quoi penser de sa présence. Lui qui pensait ne plus jamais la revoir. Lui qui pensait qu'il délirait complètement. Lui qui arriver enfin à se faire à l'idée qu'elle n'était qu'une... Illusion. Comment osait-elle revenir ainsi ? Comment osait-elle ? Il avait tellement souffert pendant un an. Il avait tellement pleuré, tellement hurlé. Hurlé sa douleur. Mais personne n'était venu le sauver. Personne n'avait réussit à lui faire oublier cette jument multicolore. Et voilà qu'il la revoyait, alors qu'il était enfin parvenue à l'oublier.

Lentement, ses sabots se retournèrent. Il partit lentement. C'est alors qu'il vit un cerisier, non loin de là. Les sabots traînant, il marcha jusqu'à lui. Quand enfin il arriva jusque là-bas, il s'arrêta et un petit courant d'air fit s'envoler les feuilles blanches de l'arbre. D'un mouvent de la tête, il adressa un dernier regard à Océania en disant lentement ces trois mots. Ceux qu'il n'avait jamais oser dire à personne. Il le murmura plus pour lui que pour elle. Pas assez fort pour qu'elle l'entende :

- Je t'aime...

« La douleur des mots, la douleur du coeur »

Les frissons de tous son corps remontaient dans le sien. Ses joues humides collées à son encolure. Océania était petite, surtout comparé à lui. Elle se sentait tellement protégé ici. Elle le sentait plus respirer, elle leva la tête pour le regarder mais il respira dans un sanglot. Il se blottit dans les crins argentés de la jument. Elle était dans un rêve. Rêve ou elle le retrouvait et ne le perdait plus et cela, pour toujours. Mais tout s'arrêta quand il la repoussa violemment. Les yeux bleus de l'étalon s'embrumèrent et les larmes coulèrent sans s'arrêtaient. Dans ces larmes transparentes, elle y lisait de la haine, du regret, de la tristesse, de la confusion.

« Océania... Océania... Comment peut-tu être de nouveau là après être partit comme-ça ? Comment peut-tu pleurer mon nom ? Comment ose-tu te coller à moi comme tu viens de la faire ? Océania, tu n'es qu'une illusion ! Je suis en plein délire... Tu n'existe pas. Tu ne peut pas exister ! »

Sa gorge était noué, remplis de haine. Des paroles blessantes qui ramenèrent la jument à la réalité. Elle voulait partir galoper et se noyer dans le ruisseau. Les larmes tombaient de ses yeux comme un jour de pluies torrentielles. C'était pareil pour lui. Elle souffrait. Non pas de ces paroles, mais de le voir comme cela. Elle voulait lui essuyer ses larmes. Le rendre heureux. Mais tous cela ne le rendrait qu'un peu plus haineux et malheureux. Leurs yeux se fixaient. De nouveaux le bleu dans le bleu. La haine dans la tristesse. Il se croyait fou alors qu'il ne délirait pas. Elle était réellement là. Elle se rendait compte que sa présence le rendait encore plus triste. Elle voulait partir mais son coeur refusait. C'est lui.

C'est lui qui fit le premier pas pour partir. Il se retourna et partit. Laissant Océania seule, triste, décomposé, mourant d'un amour démesuré. Elle le savait qu'elle l'aimait, qu'elle l'aimait à mourir. Elle savait que c'était dur mais elle n'aurait jamais pensé que se soit si dur, si douloureux. Il alla jusqu'à un arbre fruitier. Elle le fixait, elle écoutait le moindre bruit de sabots qu'il faisait. Tous ses gestes faisait bondir son coeur. Il y avait un courant d'air qui faisait voler les feuilles de l'arbre. Elle ne les voyait pas, son champ de vision se contentait à lui et à la nuit autour. Une feuille blanche lui fit retrouver ses esprits. Il la regarda une dernière fois et elle vit ses lèvres bouger. L'air emporta ces paroles vers elle.

« Je t'aime... »

Elle sembla à la fois heureuse et dépité. Elle commença à avancer lentement vers lui, un semblant de sourire sur les lèvres. Puis elle réalisa qu'elle ne ferait qu’aggraver les choses. Elle s'arrêta, le regarda une dernière fois avant de murmurer les même paroles que lui. Ces trois mots qui veulent tous dire: Je t'aime
Et elle se retourna. Elle partit en courant. Les larmes ne coulait plus, c'était comme si elle toute l'eau de son corps avait disparu.

Azur

\||\ Azur n'avançait plus. Il restait là, attendant que ce soit Océania qui parte la première. Le vent soufflait doucement. Emportant parfois quelques feuilles de cerisier avec lui. Il emporta aussi les mots d'Azur. Quand il vut Océania partir, son coeur se serra. Il lui adressa un dernier regard qu'elle ne vit pas. Son coeur se déchirait au fur et à mesure qu'elle fesait un pas loin de lui. Il allait la perdre une deuxième fois, il allait encore une fois, essayer de la retrouver, de lui demander pardon, et tout le monde le prendrer, encore une fois, pour un fou. Et il essayerait de l'oublier. Il essayrait de ne pas pleurer le soir, quand il sera seul et qu'il n'aura personne à qui se confier. Il essaira juste, parce qu'il n'était pas sûr d'y arriver. Et s'il n'y arriver pas, c'est qu'il tenait trop à elle. Il l'aimait. Il l'aimait plus que tout. Il se l'était avouer. Il aurait aimer lui avouer, mais... Il avait peur. Peur de perdre la petite pouliche qu'il avait connue étant petit. Elle qui lui avait sauver la vie sauve.

\||\ Tout d'un coup, il se trouva horrible. Il l'avait repoussé, insulté, alors qu'il lui devait la vie ! Son coeur bondit dans sa poitrine. Il ne pouvait pas la perdre. Pas une deuxième fois. Il risquait de ne pas le supporter. Il risquait d'exploser et de réellement devenir fou. Alors, Azur se retourna vivement, croyant qu'il allait la retrouver là, devant lui. Mais il n'y avait personne devant elle. Personne. Le vide. Affolé, il observa les alentours. Puis, au loin, il vu une ombre galopait. Il était encore temps. L'étalon brun hennit. Son hennissement était fort, puissant. Encore plus que quand il était petit. A force d'hennir méchamment sur les gens, aussi... Mais celui-là était remplis d'espoir et d'amour. Il voulait qu'elle s'arrête, qu'elle se retourne. Mais elle ne le fit pas. Azur décida alors de la rattraper. Il commenca d'abord à trotter, puis il galopa. Il galopa jusqu'à la jument. Enfin, il arriva à ses côtés. A bout de souffle, aucun mot ne put sortir de sa bouche. Alors, il accélera encore et se mis devant elle. Et avant que la jument ne puisse s'arrêtait, ils se percutèrent de plein fouet.

\||\ Océania sur lui, Azur en dessous d'elle, ils reprirent leurs souffles. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Azur s'arrêta de souffler et reprit une respiration normale. Il la regarda dans les yeux. Ces deux yeux bleus/gris qui lui avait tellement manquer... Alors, autours de lui, tous s'arrêta. Les oiseaux chantaient joyeusement, l'air soufflait dans leurs crins, l'eau de la cascade les berçaient. Il ne sut quoi dire. D'abords, il souffla :

- Désolé. Comme quand ils étaient jeune.

\||\ Puis, lentement, il s'approcha des lèvres de la jeune jument. Il voulait qu'elle soit concentente. Il ne voulait pas qu'elle lui en veuille. Leurs souffles s'asemblèrent et Azur eu un petit frisson. Ses poils s'hérissèrent un peu. Il sentit ses joues se chauffait. Il rougit à leurs proximité. Azur détourna la tête et murmura encore quelques mots, pour ne pas casser l'ambiance.

- Tu peut te relever, Océania. Dit-il.

\||\ En réaliter, il ne voulait pas qu'elle se relève. Il voulait rester là pour toujours, coucher dans l'herbe tendre. Il la regarda de nouveau dans les yeux. Plusieurs oiseaux passèrent en chantant. Il les regarda en pensant que cela fessait film romantique. Il eu un petit sourire, qu'il adressa à Océania. Il ne lui en voulait plus. Il ne pouvait pas lui en vouloir à vie, de toute façon...

Spoiler:

Son coeur était dorénavant en milles morceaux. Décomposé. Elle ne pouvait faire demi tour, elle devait l'oublier, c'est à dire ne penser qu'à lui nuit et jour. Elle ne le chercherait pas, ou ne le ferait pas exprès, se sera son coeur qui l'y poussera. Et lui pendant ce temps, se ferait de nouveau rejeter, il lui en voudrait encore plus et si un jour elle le retrouve, il voudra l'étrangler. Elle le pleurera autant qu'elle pourra, essayera tant bien que mal de passer à autre chose mais n'y parviendra pas.

Elle ralentissait l'allure, rien ne sert de courir, il ne viendra pas en courant, se planter devant elle, lui dire qu'il regrette. Rien de tous sa n'arrivera pas, et tous ce que la vitesse fait c'est l'épuiser et la rendre encore plus triste. Soudain, elle entendit un hennissement qui lui hérissa les poils, descendant le long de son échine. Il était puissant, c'était le sien, elle en était sûre. Elle le reconnaîtrait entre mille. Elle était tellement chamboulé qu'elle n'arriva pas à déceler les sentiments qui s'y caché. Haine ? Joie ? Colère ? Amour ? Désespoir ? Peur ? Elle ne s'arrêta pas pour le regarder un peu, de loin, elle continua sa course folle le long du ruisseau qui s'élargissait. Puis elle entendit, les oiseaux s’arrêtèrent de chanter, elle n'entendait que le bruit de sabot multiplié par deux. Elle tourna brièvement la tête. Il arrivait dans une course folle. Prise de peur devant ce tas de muscle qui pourrait la tuer en deux secondes, elle accéléra encore et toujours.

Il arriva à ses côtés. Elle voulu sauter de l'autre côté de la rivière mais c'était trop tard. L'eau s'était élargie et elle ne risquait que de s'éclater contre les rochers. Il accéléra et se planta devant Océania. Elle n'eut le temps de dire "ouf !" qu'elle le percuta de pleins fouet. Quand elle ouvrit les yeux. Il était allongé par terre, elle à moitié dessus. Elle était à bout de souffle pour protester quelques choses. Leur souffle se mélangeaient tant ils étaient près l'un de l'autre. Enfin, leur yeux se re mélangèrent. Mais cette fois, aucune haine, et très peu de tristesse. Océania retrouva ce sentiment de vide autour d'elle avec seul lui comme vision. Tout est noir autour d'elle, tout est silence aussi. Il n'y a que lui et ses yeux bleus. Il n'y a que son souffle revenu à la normal. Sa respiration la berçait.

«Désolé.»

souffla - t - il dans un souffle.

Un micro sourire s'étala sur les lèvres de Océania. Mais tous s'arrêta, le temps, l'espace, les oiseaux et tous. Il posa son museau sur le sien. De nouveau ce doux contact qui lui manquait. Leur souffle ne firent plus qu'un. Et elle compris. C'était lui, et lui seul. Personne d'autre. Elle l'avait attendu dès son plus jeune âge. On lui avait dit que être amoureuse c'était merveilleux. On se croyait voler, porter sur un nuage.

«Tu peut te relever, Océania.»

Voilà comment tout gâché. Mais elle ne voulait pas bouger. Elle se décala juste, restant serrer contre lui. Juste assez pour qu'il puisse se tourner et se mettre confortablement. Elle ne lui en voulait plus de l'avoir rejeté ainsi à la simple vue de son sourire. Quand on aime on s'est ce que cela signifie. C'est comme si notre vie dépendait de ce sourire ....

Puis soudain, comme un mal être prend possession du corps de la jeune jument qui se lève brusquement. Elle s’excuse. Pourquoi ? Elle s'excuse d'être là, d'être entré dans sa vie, de l'avoir fait rejeté de partout, de l'avoir aimé jusqu'à pouvoir décrocher la Lune pour lui. Elle s'en va. Sans demander son reste. Laissant tel le petit Poucet, un chemin de larme dans son dos. Elle ne se retourne pas. Elle se sent si mal. Elle se sent responsable de tout. Elle n'aurait pas effacer les quelques gouttes qui lui parsemait le visage quand elle a plongé dans cette eau, quand ils étaient petit et soit disant innocent. Rien de tous cela ne serait arrivé. Elle l'aurait surement dans son coeur, comme un ami. Non pas comme un amour qu'elle a involontairement brisé à mille morceau.

Spoiler:

¥ Azur étaient tellement heureux, il se croyait volé, là, sur l'herbe, sa bien-aimée juste à ses côtés. Alors qu'ils se soufflaient dans les naseaux l'un de l'autre, Océania se retourna, toujours coucher. D'abords, Azur cru qu'Océania lui en voulait toujours. Puis il se retourna à son tour pour se collait contre elle. Il eu le droit à un petit sourire de sa part. C'est ce qu'elle voulait. Elle voulait qu'ils se retrouvent, qu'ils s'aiment. Azur était tellement désolé de lui avoir fait tant de mal. Il aurait voulus s'expliquer mieux, il aurait voulus qu'elle lui pardonne, et ce qu'elle avait l'air de faire bien, là. Mais il lui avait juste demander "pardon", comme d'habitude. Et elle lui avait pardonner ! Il n'arrivait pas à y croire. Il allait surement s'en vouloir, après, mais pour l'instant, il était juste heureux. Heureux de pouvoir gouter à l'amour, heureux de pouvoir être là, coucher tout contre elle, de pouvoir lui souffler dans les naseaux sans avoir peur d'être réprimander. Il aimait Océania plus que tout. Plus que sa propre vie, peut-être... Enfin, non, peut-être pas autant. Il l'aimait, ça il en était sûr, mais il aimait aussi sa vie, même si sans elle, elle était morose...
Azur avait un grand sourire accroché au lèvres. Personne ne pourrait le lui enlever, sauf elle, si elle partait. Et soudain, alors que cette pensée traverser son esprit, elle se leva. Azur, surpris, se dit qu'elle ne voulait que se dégourdir les jambes - trop naif, décidement, Azur. Il ne fit rien pour la retenir, quand il la vit amrcher. Mais trop tard, il vut qu'elle ne se retournait pas, et elle partit au galop.

¥ Azur, le souffle coupé, se releva en vitesse. Une deuxième fois, il hennit. Pourquoi partait-elle comme-ça, comme une voleuse, avec son coeur ? Elle n'avait pas comprit ? Il était désolé, il ne voulait pas la perdre une deuxième fois. Il ne voulait plus revivre ce qu'il avait vécus pendant un an. Il ne voulait plus passer pour un fou ! Il voulait retourner chez lui, avec elle à ses côtés, montrant à tout le monde qu'il n'était pas fou !
Déjà, les larmes perlaient aux coins de ses yeux. Non ! Il ne pouvait pas se permettre de la perdre une deuxième fois ! Il ne pouvait pas... Il ne le supporterait pas... Mais en même temps, c'était son choix à elle, c'était son choix de ne pas l'aimer, c'était son choix, si elle ne voulait pas lui pardonner. Il n'allait pas la forcer, il ne se serait pas heureux, si il la voyait rêver d'une autre vie. Alors, il se secoua, séchant ses larmes. Il releva la tête vivement, et d'un troisième puissant hennisement. Il n'allait pas courir après quelqu'un qui ne l'aime pas... Il n'en pouvait plus de se jeu du "je t'aime, moi non plus". Il ne voulait plus jouer au jeu du chat et de la souris. Il ne voulait que son bonheur à elle, et à lui, et elle pensait que c'était un jeu...

¥ L'étalon brun partit du côté opossé, trottant doucement, les crins auxvents. Il trottait d'un pas léger, il trottait, mais il n'était heureux. Il devait essayer de se changer les idées. Il devait essayer de l'oublier, de nouveau, et cette fois, pour de bon.Alors, doucement, il s'approcha d'une jument alezane, les yeux verts, les crins longs et ondulés. Il ne put s'empêcher de penser que cette jument était magnifique, mais pas plus qu'Océania. Océania avait tout pour charmer les étalons, même les plus durs deviendrait doux. Et les plus timides, comme lui, deviendrait bavard comme les pies. Azur, pas très sûr de lui, mais un joli sourire sur le visage, commença la discution :

-"Bonjour, demoiselle."

¥ La jument releva la tête, et en le voyant, elle lui sourit aussi. Elle lui répondit d'une voix douce et sucrée :

-"Bonjour, jeune étalon. Que vient-tu faire ? Dit moi, c'est que tu as un joli sourire."
-"Je me balade, et je suis tomber sur toi, une bien jolie jument. Merci, mais ton sourire est à tomber."

¥ La jument une un petit rire cristallin. Azur se sentit frémir. Il n'avait jamais ressentit ça avant ? Qu'était-ce ? De l'exitacion ?

-"Oh, mais dit moi, c'est que tu es un petit charmeur. J'éspère en tout cas que les larmes qui ont séchés sur tes joues ne reviendront plus innonder tes jolies yeux bleus. Je suis Angie."
-"Elles ne viendront plus, je te promet, Angie. Moi c'est Azur."

¥ Azur se sentait plus assurant. Il n'arrêtait pas de fixer la jument alezane. Elle était réellement à tomber, et tout étalon passant par là aurait envie de faire un brin de causette, comme Azur. Même si Azur ne voulait que parlait et pas draguer la jument. Mais il s'était bien au jeu, et voilà que maintenant, Angie se collait contre son flanc. Elle lui offrit un nouveau sourire bienveillant et Azur ne sut dire non à la jument aux yeux verts. Il lui sourit aussi et ils commencèrent à marcher le long des ruisseaux. Les oiseaus chantaient encore, mais pas d'une même mélodie que tout à l'heure, avec Océania. Il chantait parfois juste, parfois faux, ce qui énervait un peu Azur. Celui-çi se retourna vers la jument et il se retrouva, museau contre museau, avec elle. La jument eu un petit sourire tandis qu'elle détournait le regard. Azur rougit vivement et on pouvait voir les poils de sa robe se dressait. Ils restèrent quelques instant comme-ça et la jument détourna la tête pour voir une autre jument les fixait, pas très contente. Azur tourna la tête pour voir la jument et cette dernière les regardas plus intensément, encore :

-"Angie... Tu m'avait dit que tu était partit juste pour brouter ! Tu n'est qu'une pouliche, enfin ! Ne te sert pas de ton grand physique pour draguer les pauvres étalons ! La jument se tourna vers Azur avec un regard plus doux ; Désolé, ma fille est plus petite qu'elle en a l'air ! Ce n'est qu'une pouliche et elle est tellement grande qu'on la prend pour une adulte. Veuillez m'escuser."

¥ Azur hocha la tête alors que la pouliche retournait, la tête basse, auprès de sa mère. Sa mère adressa un regard à Azur et il comprit qu'elle n'en pouvait plus de sa pouliche. Il lui adressa un joli sourire, timide, et lui dit son prénom :

-"Je m'appelle Azur."
-"Bien. Je suis Océania."

¥ Pendant quelques instant, Azur crut qu'on lui fesait une blague. Cette jument blanche comme la neige, des yeux bleux comme le ciel... Elle ne ressemblait pas à l'Océania qu'il connaissait. Elle avait l'air tellement... Tellement exténuée. Tellement anéantit. Il aurait voulus se serrait contre elle et la réconforter. Il sentit un pincement au coeur et repartit.
Il trouva un arbre à l'ombre et il s'y coucha, exténué de toutes ces émotions. Il s'endormit sans plus de question sur cette jument blanche qui ne ressemblait pas du tout à Océania...

Il n'essaya même pas de la rattraper. Elle partit, elle s’enfuya loin loin. Elle devait faire le vide dans son esprit, mettre tous en ordre et au claire. Pour aller se faire pardonner. Elle le chercherait, elle ne dormirai pas tant qu'elle n'aura pas retrouver ses beaux yeux. Elle s'allongea au prés d'un gros arbre. Ses branche formaient un immense chapeau d'ou pendait des lianes. Il avait quelques choses d'apaisant surtout aux yeux d'Océ.

Elle se reposa quelques instants avant de réfléchir, de faire le point sur les évènements. Elle se rendit finalement compte qu'elle aimait tellement qu'elle pourrait décrocher la lune si il lui demander. Une fois tous au clair dans sa tête, elle se leva, bien déterminé à le retrouver, et ne plus le lâcher.

Elle s'arrêta au bord d'un lac, se regarda dedans. Son reflet n'était plus le même. Elle était devenue belle, élégante, étincelante. Elle se mit à marcher, dans les dernières lueurs du jour. Elle croisa un groupe de chevaux, des jeunes étalons. Elle les regarda de loin, cherchant désespérément celui qu'elle aimait. Mais ils la virent bien assez tôt qu'elle ne put s'enfuir. Elle se laissa approcher, la peur formant une boule au creux de son ventre. La rencontre se passa bien mais elle ne rêvait que tous sa finisse vite. Finalement, les voyant lui bloquer le passage, elle sauta dans le ruisseau qui alimentait le lac. Le même que celui qu'elle suivait depuis des jours dans tous les sens. Elle les perdit de vue, après son départ au galop arrivait de l'autre côté. Elle ne pleure pas, elle se mort juste les lèvres. Et puis soudain, elle le revoit enfin, avec une jument.

Elle sentit tous son petit monde lui tomber sur la tête. Pourquoi ? Elle les observa, ils se parlaient, ils se collaient. Et Azur qui disait l'aimer ne fait rien, la laisse faire. Elle a versé trop de larmes pour en avoir une seule à ce moment là. Elle aimerait arriver, lui dire que tous ce qu'elle ressentait a était brisé devant la vue des deux tourteaux.

Elle le suivit ainsi pendant quelques temps, jusqu'à ce qu'il remarque que la jument n'était qu'une pouliche et qu'il aille se couché au pied d'un arbre. Elle le regarda longtemps,peut être une dizaine de minutes, une heure peut être si ce n'est plus. Puis elle se lança . Elle s'approcha doucement, sans bruit.

« Azur ? Azur ! Je suis désolé ! Je suis partie car je n'arrivais pas à faire le point des évènements dans ma tête. Tous s'embrouillaient ! Et je n'ai trouvé que le moyen de fuir comme un lâche. Je ne te mérite pas, si tu veux plus me voir je comprendrais. Peut être que ton coeur m'a déjà effacé parcequ'il en avait marre de moi. Je suis terriblement désolé ... Excuse moi. Je t'aime tant. »

Elle se laissa tomber à côté de lui, plongea ses yeux dans les siens et se perdit dans l'odeur de son souffle.

|| Azur s'était laisser emporter part les bras de morphée. Ses paupires étaient tout d'un coup devenue lourdes et il les avaient fermer, en repenssant à cette jument qui s'appellait aussi Océania. Il savait que cette jument n'était pas la même que l'Océania qu'il connaissait. L'autre, ou l'Illusion, n'avait pas l'air aussi abattue, aussi anéantit. Océania, la vrai, celle qu'il... Aimait bien, avait l'air un peu plus heureuse, un peu plus... Moin en dépression. Enfin, d'après ce qu'il avait vu. D'après ce qu'il avait entendue, aussi. Même si cette journée avait était remplis de pleurs et de sanglots.

Entre rêve et réaliter

|| Azur était enfermé dans un trou noir. Il tombait. Il tombait encore et toujours. Il ne paniquait pas. Il avait les yeux fermés, et ses crins flottaient dans l'air. Il n'avait pas peur de tomber. Il savait bien qu'il ne mourrirait pas, et même si il mourrait, il s'en fichait pas mal... Maintenant qu'il avait de nouveau perdu son amie d'enfance. Mais c'est alors que le ciel s'éclara d'un coup, et il vut la plaine de haut. Il planait, telle un aigle qui volait, cherchant sa proie, ou surveillant les plaines. Les aigles étaient chez eux presque autant que les chevaux, et tout mustang qui se respect, respecte les aigles. C'est à ce moment que tout redevint noir et qu'il retomba brusquement sur le sol. Azur commença alors à ce demandait où il se trouvait. Une lumière éclaira le fond noir et une jument approcha. Azur dut plisse les yeux pour la voir arriver. Elle. Cette jument qu'il avait vu, quelques secondes au paravant. Il lui sourit gentillement. Elle commença alors à lui parler doucement, gentillement :

- Azur ? Azur ! Je suis désolé ! Assura la jument blanche.

|| Cette voix... Cette voix. Il la reconnaitrait entre mille. C'était celle de la vrai Océania. De celle qu'il... Aimait bien. Il vit alors la jument blanche se changeait en jument crème. La jument crème, plus précisemment. Il était heureux de la revoir, mais il avait peur de ce qui allait suivre. Et si elle le rejeter ? Il serait mal tout le restant de sa vie... Mais la jument continua de s'approcher, et il put enfin la regarder dans les yeux :

- Je suis partie car je n'arrivais pas à faire le point des évènements dans ma tête. Tous s'embrouillaient ! Et je n'ai trouvé que le moyen de fuir comme un lâche. Je ne te mérite pas, si tu veux plus me voir je comprendrais. Peut être que ton coeur m'a déjà effacé parcequ'il en avait marre de moi. Je suis terriblement désolé ... Excuse moi. Je t'aime tant.

|| Azur se rapprocha à son tour. Ils étaient si loin, mais en même temps si près. Tout s'éclair autour de lui, et il se mit à galopait ver elle, les crins volant derrière lui. Mais plus il approchait, plus elle reculait. Il sut alors que son rêve devenait cauchemard. Ses yeux se fermèrent de nouveau [Vive l'inventage des mots savant ! ] et il ne vit plus rien. Alors il hurla Océania, il la cria le plus fort qu'il le pouvait. Les larmes étaient aubords de ses yeux. Et il cria qu'il l'aimait. Mais elle ne revint pas. Elle était partit.

Dur réveil

|| Azur se réveilla en sursaut. Il ouvrit les yeux brusquement. Il y avait une énorme ombre, devant lui. Il leva le regard et observa la jument comme-ça pendant quelques instant. Elle l'avait laisser dormir, et elle l'en remerciait. Il se leva rapidement et s'ébroua. Il soupira et regarda Océania dans les yeux. Il regarda ensuite le ciel et vut le soleil se couchait. Il observa encore Océania et lui dit doucement, avant de partir :

- Tu devrais rentrer chez toi, Océania, il va faire nuit.

|| Et il s'en alla, sans laisser le temps à la jument de répliquer quoique ce soit. Pendant qu'il trottait vers ses terres, il pensa au rêve bizarre qu'il avait fait, et il se dit qu'il aurait aimer que ce soit réelle...