En ce moment, c’est un peu toujours là même chose tous les jours, étant donné que c’est les chaleurs, question activité, c’est toujours la même chose. Je ne suis pas le seule reproducteur, donc j’ai souvent des journées entière de pause, ou personne ne vient me voir, on me laisse tranquille. J’ai souvent entendu parler de la vie avec les cow-boys, on me parler pas directement à moi, disons que j’écoutais ce que les autres disaient, et j’étais loin de m’imaginer qu’ils mentaient tous, franchement, je suis en sécurité, nettoyer tous les jours, pas besoin de faire d’efforts pour trouver à manger, c’est le paradis. Mon box est assez éloigné des autres, étant donné que je suis surtout utilisé en tant que reproducteur, parait que j’attaquerais les autres étalons pour garder ma place, faudrait pas que je me blesse, sauf que je n’ai pas besoin de me battre avec les autres pour qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas de tailles, mais bien entendu, de temps en temps je lance des coups de dents dans le vide pour faire genre je suis méchant, attention ! Sinon je sais très bien que je retrouverais un box parmi les autres chevaux de la ville, un box ridicule, parmi les sous-marques.
Un humain arrive devant mon box, me fixe, je le fixe … Se petit jeu va durer combien de temps encore ? Il tremble, oh comme c’est mignon, franchement je ne le pensais pas comme ça, enfin, à vrai dire, je ne pouvais pas le penser étant donné que je l’ai jamais vu, un petit nouveau ? Ça va bien être golo ça aussi. J’entends le petit bruit du loquet qui annonce que le box est ouvert, je fonce ou je reste sage ? Je regarde autour de moi, mais une seule chose attire mon regard, le seau de granules dans ses mains. J’ai pourtant décidé de foncer, non pas pour partir loin, juste pour directement aller manger, sinon je sais très bien qu’il aurait mis 40 ans à venir me le donner, j’ai donc directement pris les choses en main, c’est largement plus simple je trouve. Je sens sa main se poser contre mon encolure, mais pour une fois, je ne dis rien, trop intéressé par le manger du seau. Il me brosse, me démêle correctement les crins, oui parce que quand je dors, je mets pleins de morceau de pailles dedans, et après, c’est le total look. Après une bonne heure passé à me bichonner, il me passe finalement un licol autour de la tête, me fait sortir de mon box, plutôt difficilement d’ailleurs, non je n’ai pas encore fait des miennes, il a simplement prit peur tout seul, marcher dans le seau, glisser sur une brosse, essayer de se rattraper à mes crins, et j’avoue que là j’ai levé la tête pour que son but ne soit pas accomplie, puis il est finalement tomber, ce qui à provoquer le fou rire d’autre cavalier, mais ils ont très vite arrêter quand ils m’ont vu, peut-être ont-ils peur de devoir un jour me monté …
L’humain me tirait en direction de la ville, enfin, plus précisément, vers la salle de saillie. Je n’étais pas forcément heureux, mais pas énervé ou triste pour autant. J’écoutais ce qu’on me disait, pour qu’ensuite on me laisse tranquillement dans mon box. Quand je suis entré, une jument était limite en train de se débattre avec les humains, ce qui me fit sourire d’ailleurs, je ne sais pour qu’elle raison, enfin bref, je ne compte pas m’attarder la dessus. Les humains ont finalement réussis à la tenir, lui attacher les membres et faire en sorte qu’elle ne bouge plus. Je fus placer derrière elle et montant sur sa croupe, je fis ce que j’avais à faire. Franchement, ça ne m’enchante pas vraiment, imaginer si la mère veut que son poulain connaisse le père et passe du temps avec ? Je fais quoi moi ? Déjà que j’ai du mal à m’occuper de moi-même, si en plus je devais avoir un poulain qui me suis toute la journée … Je regarda la jument dans les yeux jusqu’à se qu’un humain vienne me chercher, je ne parlais pas, je ne souriais même pas … Au fond, j’ai mal au cœur pour elle. Un humain vint finalement me chercher et je repartis, sans lui adresse un seul mots, sans même en demandait d’avantage sur elle … |