Comme on se retrouve! [Pv: Cilbarra]

Depuis trois jours, j'étais au bord d'un étang. Depuis plusieurs semaines, je n'avais pas revue Cil'. Je devrais dire, depuis l'incident. Je m'ennuyais. Me demandant si j'allais le revoir un jour. Peut-être ne reviendrait-il pas? Si c'est le cas, je retomberais dans mon monde de mélancolie et de tristesse, comme avant que nos destin ne se croise. Ma vie redeviendrait monotone et ne vaudra plus la peine d'être vécu. Tans pis si sa arrive, je n’ai plus rien a perdre.
Le vent filait entre les feuilles des arbres. Musique. Tiens! cela faisait longtemps que je n'avais plus entendu ce chant. Le chant du vent. Le vent qui souffle sa brise froide. Qui frôle la surface de l'eau. Cela faisait longtemps, Bien longtemps!
Mélancolie.
Musique.
Nature.
Émotions.
Je ressentais de nouveau ce frisson glacial qui me traversais de la tête au sabot à l'écoute de cette chanson. Je me releva. Levant la tête et fermant les yeux, pour mieux entendre les résonances de chaque bruits qui m'entouraient. Le frémissement des feuilles. La surface de l'eau frôlant le vent. Le son de la brise. Je réouvris les yeux et prit la marche. Chaque pas étais lent. Toujours concentrer. Je deviner d'autre son. Celui de mes pas, le piaillement des oiseaux...
Je m'arrêtai près d'un bord de la mare. Maintenant je pouvais presque percevoir les battements de mon cœur. Je bus un gorgée d'eau fraiche. La sensation du cœur qui bat devint de plus en plus fort. Bientôt,par dessus, des bruit de pas. Où plutôt de sabot. Qui est-es?
Pom pom. Le bruit devenait de plus en plus intense. Et le "cheval" se rapprochait.
Pom pom. Maintenant se bruit couvrait tous le reste. Es la peur que je ressent? En quelque minute. Plus rien. Calme plat dans ma tête.
Silence absolu.

Les pas que je faisais s'assouplissaient de jour en jour , mes blessures se refermaient mais il m'est toujours dur de galoper . Sans Tristess je serai plus de ce monde si horrible et si beau à la fois . Ma robe blanche était couverte de marques rouges qui gâchait tout le peu de beauté que j'avais . Pour une fois , je n'avançais pas vers un endroit inconnu seulement dirigé par mes pas ; non j'allais à l'étang des couples heureux , l'étang ou je voulais aller pour y demeurer jusqu'à retrouver ma chère Tristess . J'y arrivai et autour de moi , je voyais des chevaux qui se serraient les uns contre les autres les yeux remplis d'étoile . Mais ce qui frapa mon oeil ce fut une jument qui marchait de long en large . Belle robe noir ébène et crinière blanche comme la neige , aucun doute c'était Tristess , ma Tristess . Je ne m'élançais pas vers elle comme à mon habitude , je pris le pas assouplis de force comme à ma manière . Elle buvait à grandes gorgées et ne bougea pas quand j'étais à côté d'elle . " Alors on ne dit plus bonjour " Mon amour c'était - il éteint quand je m'étais fait attaqué par les loups . Déjà simplement le fait d'être partis comme sa au lieu d'être resté avec elle montré ma faiblesse . Mon amour s'affaiblissait de jour en jour . Il faudrait de la force à cette jument pour me le faire grandir de nouveau . La chaleur commençait à peser sur mon corps couvert de blessure et ne voyant Tristess relevait la tête , je rentrai dans l'eau de l'étang . Mon visage se crispait , je voyais bien que mes plaies n'étaient toujours pas cicatrisés .

Je ne bougea toujours pas. Un voix brisa la silence de mon crâne.

"Alors on ne dit plus bonjour "

La voix résonnait dans ma tête. C'était celle d'un cheval que je connaissais. Je releva lentement la tête quand un bruit d'eau me parvint. Je me tourna vers l'étang. L'étalon était couvert de cicatrice a peine refermées. Ses muscles se crispèrent. J'étais surprise de le voir ici. Lui qui m'avait fui lors de notre dernière rencontre. Je sentais dans son cœur un certaine confusion. Je bredouillais ses quelques mots incompréhensibles.

"Bonjours....Comment vas-tu?"

Je n'osais rentré dans l'eau. Une peur remonta en moi. Pas la peur de le perdre mais une autre. Beaucoup plus puissante que l'autre. La peur de l'approcher. Comme si une force mystérieuse me retenait d'aller vers lui. De lui parler, de...
Je n’arrive même plus a m'exprimer.
[en cour]

A supprimé

A supprime !!!!P