Dans les roseaux [Privé Ambre] [PAUSE]

Des cris perçants me tire de mon sommeil . Je relève la tête, affolée, et regarde par dessus la porte du box. En fait, ce ne sont pas de cris, mes le bruit d'un espèce d'objet or, dont joue un sergent, pour réveiller l'assemblée. Je regarde mes deux voisins de box, eux aussi réveillés par ce raffut. Quelques minutes plus tard, plusieurs dizaines de bipèdes s'attroupent autour de cette personne, nous ayant tous réveillé. Ils parlent, ils parlent, ils parlent, et je ne comprends pas un mot de ce qu'ils disent, ils sont bien trop loin. J'espère juste que ce n'est pas encore une chasse aux chevaux, sinon, je vais faire tout mon possible pour rendre la vie de mon cavalier dure. Finalement, chacun repart faire ce qu'il a à faire, ils nous servent à manger et enfin, le colonel lui même distribue les chevaux. J'hérite d'une nouvelle jeune recrue, du nom de Done. Il ne semble pas connaître les chevaux, ils ne sait pas encore qu'il va en baver. C'est bizarre, qu'il me donne à un nouveau, alors que je suis totalement incontrôlable, pourquoi ne me laissent-ils pas au pré toute l'année ? Je réfléchis aux pires choses que je puisse lui infliger, tant et si bien que je me rends à peine compte qu'on me sors, me brosse, me selle. Je reprends enfin connaissance de ce qu'il se passe autour, et fait un mouvement brusque, pour faire peur à Done. Il fait un bond sur le côté, puis reviens vers moi, en me donnant une tape sur l'épaule. Je me rends compte que la sangle n'est pas attachée, je décide alors de remuer dans tout les sens. Je m'exécute et la selle tombe sur le sol en un bruit sourd. Nouvelle tape e la part de mon cavalier, cette fois-ci sur les naseaux. Je m'ébroue pendant qu'il repose, ou plutôt, qu'il jette la selle sur mon dos et sangle de toute ses forces. J'étouffe à moitié. Je dégonfle vite fait et marche sur les pieds de Done, na! Nouvelle tape, puis forte que les précédentes. Il me mets tant bien que mal le filet et prends les rênes pour me mener vers la carrière:

-Haha ! T'es obligé de te la coltiner !

*j'ai un nom hein?*

- Ouais, mais je vais juste l'emmener dans la carrière, histoire de la monter un peu, j'irais dans les bois après.

- T'es pas fou? Si tu pars dans la forêt elle ... elle va te mettre par terre

Done ne réponds pas et se contente de m'amener de force dans la carrière. Je regarde vers la sortie, mais la porte n'est pas ouverte, quoi que je fasse, je ne pourrais m'échapper. Je n'ai plus qu'à faire ma gentille jusqu'à ce qu'on soit à l'extérieur du fort. Il descends les étriers et demande au même cow-boy à qui il parlait tout à l'heure de lui passer une cravache. Il monte sur mon dos, tout en m'arrachant les dents. Oubliant ce que je me suis dit quelques secondes auparavant, je saute et donne à coup de cul. Il tombe par terre, mais ce relève presque immédiatement. Il me regarde d'un air menaçant, en faisant claquer sa cravache sur ses chaps. Il remonte sur mon dos et me donne un gros coup de cravache sur la croupe. Je pars aussitôt au grand galop en faisant des pièges à mon cavalier, comme faire mine d'aller à droite, mais aller à gauche d'un coup, ou l'inverse. Mais il semble avoir l'habitude et ne retombe pas. Je repasse au pas toute seule et me décide à suivre mon premier "plan". Pendant prés de deux heures, il me monte et m'épuise bien, avant de ce décider à me mener dehors. Plusieurs cow-boys accoudés à la barrière sont impressionnés. Quant à Done, il fait le fière et répond par des signes de la main à ceux qui l'acclame.

*Tu paies rien pour attendre toi, la-haut*

Il me donne un coup de talon, et je fais mine de ne pas être trop enthousiaste. Je marche lentement jusqu'à la sortie, mais un cow-boy s'interpose et je m'arrête.

- Qu'est ce que tu veux? lance Done, avec un ton légèrement agacé.

- Tu devrais pas y aller avec elle, elle va vouloir s'enfuir. Elle peut devenir complètement folle à tout moment.

- T'inquiète pas, vieux !il n'a même pas finit sa phrase que nous sommes déjà sortis

Enfin dehors ! Je regarde pour la première fois aujourd'hui le ciel. Il est d'un bleu pale, avec de gros nuages qui arrivent de l'est. Je marche lentement là où Done m'amène. J'attends d'être suffisamment loin du fort. Nous marchons comme ça au pas pendant plusieurs minutes, puis je passe toute seule au trot. Il ne fait rien, ni coups ans les dents, ni coup de cravache. J'accélère de plus en plus le trot, puis je passe au galop. Je jette un rapide coup d’œil derrière moi : le fort n'est plus qu'un petit point dans l'immensité du désert qui s'étend autour. Je galope de plus en plus vite, jusqu'à arriver dans un endroit où il y a de l'herbe et de l'ombre: les bois. Je repasse au pas et savoure la fraîcheur du lieu. Nous traversons le bois tranquillement, mais je me décide enfin à faire tomber Done. Je regarde des deux côtés pour vérifier qu'il n'y a personne, et pars dans un grand galop, ponctué par des coups de cul et des ruades. Done ne peut résister et tombe. Je commence alors à galoper, je ne sais pas où je vais, mais en tout cas loin de lui. Je traverse la forêt et la quitte. Je dois sûrement avoir quitter les terres des cow-boys. Je ralentis l'allure et repasse au petit trot. Je lève ensuite la tête et regarde les derniers rayons de soleil s'évanouirent à cause des ces épais nuages. Je ne sais que faire, je ne sais où aller, mais pourtant, je reprends ma course. Après plusieurs minutes, je décide de partir à la recherche d'un point d'eau. J'ai perdu toute force, il faut que je les retrouve en buvant et en mangeant. Je passe ma langue sur l'herbe gelée et "boit" le givre. Je prends le trot et me laisse guider par mon instinct ...

ENFIN ! Je reconnais cette endroit ! Les terres de Cody ! La grade plaine! Et si je me souviens bien, il y a un lac près d'ici. Je marche toute excitée vers l'endroit où se situe le lac. Je m'en rappelle, comme si c'était hier. J'arrive enfin prés de ce lac. Une étrange brume s'élève de celui-ci, donnant un aspect assez lugubre à l'endroit. Mais pas le temps de s'attarder là dessus, je plonge ma bouche dedans et boit de longue gorgée de liquide. Brrr, qu'est-ce-que c'est froid. Je m'amuse ensuite à casser les roseaux avec mes pattes et m'apprête à repartir quand je sens une présence, qui m'épie, qui me guette. Je lance d'une voix forte, que je veux assurée :

- Qui est là ?

Malheureusement, si c'est un ennemie, je n'ai ni l'envie, ni la force de me battre contre celui-ci.

Je me lève triste, comme tout les matins depuis qu'ils sont partis. Je sais bien qu'ils ont chacun leurs vies , à présent. Boontie est devenus un magnifique étalon et je ne peut pas lui en vouloir si il part plus loin et reviens moins souvent me voir... Quant à •Tu , à cause des cow-boys , il n'est plus libre et ne peut plus venir me voir aussi souvent, mais je l'aime quand même. Je les aimes tout les deux et je suis sure que de leurs côtés c'est pareille.

Je suis debout et je m'ébroue pour chassait les herbes restaient collées sur mon flanc à cause de la transpiration. Je soupir lentement , respirant l'air de la matinée. Puis je me met à avancer, d'abords au trot - le pas c'est pas drôle- puis je prend un petit galop et je j'avance encore. Mes crins si long et si éclatant volait au vent, mais je n’éprouvais pas se plaisir de "volait" et de sentir le vent et la liberté me portais : Pas comme d'habitude...

Je m'arrête et regarde au alentours, je suis prêt d'un petit lac et une grande silhouette s'étend devant moi. Je ne suis pas seule , enfin , plus seule. Tant mieux, même si je suis une solitaire née, je n'aime pas ça. Je m'avance doucement , mais prudemment. Je n'ai pas envie de me prendre une ruade , pour tout dire. Même si j'avais pleurer pendant mon "voyage" j’espérais de tout coeur que cela ne se voit pas.

- Qui est là ? Me lance une voix qui ce veut sur.

Mais je sens bien qu'il n'y a pas d'aggresivitée dans cette phrase. A en jugeait le timbre aiguë de sa voix , c'est une jument , tout comme moi. Et puis , j'avais devinée à sa silhouette si fine . Je m'approcha encore et me mis juste à coté d'elle . Pour lui montrais que je ne lui ferrais pas de mal ,j'hennis doucement et tendrement à la jument bicolore. J'essaya de lui sourire, mais ce fus plus une grimace qu'autre chose.

-Je suis Ambre , solitaire. Tu n'a pas à me craindre , je ne ferais pas de mal à une mouche.

Quelqu'un avance, les pas se rapprochent de plus en plus de moi. Je regarde de tous côtés. Ça se rapproche, encore et encore. Je retiens mon souffle et espère que ce n'est rien de méchant. Je sens alors la présence, juste à ma gauche. Je fais un écart de surprise et regarde fixement la "chose" se trouvant à seulement quelques centimètres de moi. Un hennissement s'élève alors, et résonne en échos. On aurait dit que ce bruit parvenait du lac. Je pousse un léger soupire de soulagement. Ce n'est qu'un cheval, ou plutôt, une jument si j'en juge par la douceur du hennissement. Toujours les yeux rivés sur la jument je la regarde tordre sa tête en un semblant de sourire. La jument parle. J'ai toujours cette même impression que c'est le lac qui me parle :

-Je suis Ambre , solitaire. Tu n'a pas à me craindre , je ne ferais pas de mal à une mouche.

J'attends que le dernier échos de la voix meure pour répondre d'une voix faible :

- Bonjour Ambre.

Je la contemple quelques instants de plus. Malgré la pénombre certainement constante de l'endroit, les couleurs de la jument sont si vives, si éclatantes, que je n'ai aucune difficulté à voir. Sa robe est d'une couleur étrange, doré. Je n'avais encore jamais vu ça avant. Ses crins sont flamboyants. Je penche ma tête légèrement sur le côté puis me détourne complétement de la personne. Moi qui suis d'habitude si tonique, pleine de vie, cette endroit me donne un étrange sentiment de vide... Je me remémore les dernières - et premières par le même occasion - paroles que la jument d'or m'a dite. Je tourne précipitamment la tête vers Ambre. Elle c'était sûrement attendus à ce que je lui réponde, que je me présente à mon tour, mais j'avais ... oublié ? Je parlealors :

- Excuse-moi pour ... mon impolitesse. Moi, c'est Sweetness ... je ... non rien

Je pense - et de manière fondé ! - qu'un cheval sauvage, solitaire, n'avait pas forcement envie de rester avec une jument cow-boy. Les chevaux sauvages n'ont aucune raison de faire confiance à un cow-boy : humain ou cheval - aucune. - J'achève donc ma phrase différemment :

- ... je viens de nul-part.

Ambre

- Bonjour Ambre.

Sans pour autant tournait la tête vers la petite jument pie, j'hochais la tête pour lui rendre son bonjour. Nos voix avaient fait de jolie échos au-dessus du lac. Il y faisait assez sombre , pour tout dire , mais j'arrivais encore à distinguait quelques forme et couleur. Tant mieux , par ce que déjà sans un oeil c'était... difficile , alors sans les deux , je ne sais pas se que je ferais.

Le silence qui régnait sur nous ne me gênais pas , mais quand je vis la jument pie se retournait brusquement vers moi , je compris qu'elle allait le brisée. J'inspirais profondément. Cette jument - on ne me le fera pas deux fois ! - ... Elle a une odeur que je connais, une odeur que je n'aime pas. Les cow-boys. Elle n'est donc pas d'un troupeau , n'y solitaire. J'expirais doucement , comme dans un soupir.

Je ne tournais pas la tête , je n'étais pas surprise qu'elle vienne de chez les cow-boys. Je n'avais pas peur qu'ils soient là , juste derrière un buisson. Je n'allais pas fuir , j'allais essayée de lui parlée , de la comprendre , de devenir amie.

- Excuse-moi pour ... mon impolitesse. Moi, c'est Sweetness ... je ... non rien

Je tournais la tête vers elle et lui souris. Elle n'avais rien d'impolie , cette jeune Sweetness. Elle avait juste oubliée , ce qui arrive à tout le monde. Je savais qu'elle allait hésitait sur son clan , mais pas de là à me mentir de la sorte. On ne trompe pas un cheval qui a du flair !

- ... je viens de nul-part.

Je soupirais fortement , baissant la tête et la secouant énergiquement. N'importe quoi. Je n'aime pas les gens qui mentent , même si sait pour ne pas faire fuir les gens. Moi , je n'ai jamais mentis - ou presque. Je lui lançais un petit regard de colère , mais je lui parlais d'une voix douce :

- Sait-tu , Sweetness , qu'on ne berne pas ainsi un cheval qui a du flaire ?

Je la fixais intenssement , droits dans les yeux. Je lui offris un de mes petits sourires qui avaient le don de faire déstressait les gens d'un coup. Je soupirais de nouveau , mais de fatigue. Non pas que j'étais vieille - enfin un peu - mais la course jusqu'à ici m'avais litterellement fatiguée. Je m'écrasais sur le sol dans un bruit sourd et je fermais les yeux, profitant de la pluie et du beau temps.

A la fin de ma phrase, la jument à la robe d'or secoue la tête et souffle. Je ne vois pas pourquoi elle réagit comme ça. Elle me lance un regard que je ne pensais pas voir sur son visage, du moins, pas maintenant. Je détourne la tête. Qu'ai-je fait de mal? Il doit bien y avoir une raison, pour que l'on m'adresse un regard aussi dur. Quand elle prend de nouveau la parole, sa voix est douce, paradoxalement à ses yeux :

- Sais-tu , Sweetness , qu'on ne berne pas ainsi un cheval qui a du flaire ?

Je mets quelques secondes à comprendre chaque mot de ce qu'elle vient de dire, et quelques autres secondes encore pour savoir de quoi elle veut parler. Durant ces quelques secondes, la jument s'est couché. Je n'y fait même pas attention. C'est à mon tour de soupirer. J'essaie de ne pas l'effrayer, mais on m'accuse de mentir. Après tout, tant pis, c'est fini, je ne mentirait plus pour être gentille. Je replonge mon regard dans le sien et lui dit, d'une voix étranglée, complétement glaciale :

- Au moins, je le saurais à l'avenir.

Voilà, c'est sortit et je m'en veux à la seconde où ces quelques mots franchissement ma bouche. Déjà deux fois que je dois m'excuser, encore combien de fois vais-je devoir le faire durant cette discussion ? Je me rends compte à quel point ma fierté doit être dure à supporter. C'est parfois tellement difficile de dire ces deux mots magiques :

- "Excuse-moi" puis je finis en marmonnant "Encore une fois"

Je pousse un nouveau soupir et observe la réaction de la jument. Mais je ne vois rien, à cause de la pénombre qui règne ici. J'avance de plusieurs pas, jusqu'au l'étang, pour boire quelques gorgées de liquide. Je n'ai pas envie de regarder Ambre, pas envie de voir le regard de mépris et de reproche qu'elle va me lancer, si ce n'est déjà fait. Je scrute alors l'eau. Bien qu'il fasse très, très sombre, j'arrive à distinguer des silhouettes, pataugeant tranquillement dans l'eau. Quand je juge que rester plus longtemps, le dos tourné, devient impolie, je me retourne et dit :

- "Tu l'auras deviner, je suis une cow-boy. Je me suis toujours demandé, être solitaire, c'est mieux que d'être en troupeau ?"

Je reprends peu à peu mon calme et j'ai donc parlé d'une voix plus douce, plus aigu, qui est la mienne.

Je suis toujours coucher sur le flanc, la tête dans l'herbe humide de l'étang. Je suis vraiment épuisée, c'est jour-çi. Je ne sais pas vraiment pourquoi, juste peut-être le faites que je vieillis mal. Peut-être, je n'en sais rien. La jument ne me répond pas. Peut-être l'aie-je blessée, avec mon regard. Je m'esxuse, si elle l'a mal prit, je ne voulais pas être aussi froide, mais en ce moment, je déprime un peu. Mes deux amours, mes deux étalons sont partis et depuis, je n'ai plus aucune joie de vivre. J'essaye de me bouger, de partir à la rencontre de personne, de chevaux, de tout le monde, mais en deux secondes, je deviens froide et presque méchante, comme avec Sweetness.

Je ne me relève pas, je suis si bien part terre. Mais alors que j'attend une réponse ou un geste de la part de la jument, j'entend un soupir. Un long soupir. Je reste coucher, je ne fais pas de remarque. A quoi ça servirez, à part nous fâchées ? Je sens alors son regard se poser sur moi. Je la regarde dans les yeux. Ses jolies yeux bleus comme le ciel qui n'est pas là aujourd'hui. Je vois bien qu'elle ne va pas être gentille après se que j'ai dis, que je l'ai complètement glacer avec ma phrase et mon regard dur.

- Au moins, je le saurais à l'avenir.

Oui, elle n'est pas aussi hésitante, aussi douce que ses premières paroles. Je la regarde encore dans les yeux, relevant la tête et l'encolure pour être plus à l'aise. Je la sonde de l'intérieur. Sa voix est étrangler, glacial. Je ne dis rien, j'attend encore, mes yeux dans les siens. On se cherches, on se trouves, on se tourne autours comme des rapaces.

Je vois alors dans ses yeux de la culpabilité. Sans veut-elle d'avoir dit ça ? Si c'est ça, il ne faut pas qu'elle s'en veuilles, ses paroles ne m'ont absolument pas toucher. Je ne ressent plus rien depuis leurs départs. Plus rien, sauf de la fatigue et de la colère. Sweetness, la jument pie aux yeux couleur ciel, ne baisse pas la tête, n'y le regard. Elle soutient le mien, et personne ne le baissera, j'en suis sur. Nous sommes deux entêtées, ça promet. Je la voit alors ouvrit la bouche. Surement pour s’esxuser.

- Excuse-moi.

Je disais quoi, déjà ? Puis, elle reprit en marmonnant.

Encore une fois.

Et bien voilà, elle même s'en rend compte. Je suis sur que ce n'est pas la dernière fois que j'entendrais cette phrase de la bouche de la jument. Elle a l'air hésitante, mais confiante et fière en même temps. Il m'est difficile de la cernait. Qu'a-t-elle vécus pour devenir ainsi ? Les cow-boys les durcissent, oui, mais je suis sur qu'il n'y a pas que ça, qu'il y a autre chose. Une question me brûle les lèvres, mais je m'abstiens.

J'entend un nouveau soupir, elle regard ailleurs. Elle a perdue. Pourquoi abbondonner aussi tôt ? Je l'observe, je la détaille. Je la voit s'avancer vers l'étang. Le sombre étang. Elle s'y approche encore, et baisse la tête pour boire quelques gorgées d'eau. Je repose la tête sur le sol, me laissant berçait pas le peu de vent qui nous restées.

- Tu l'auras deviner, je suis une cow-boy. Je me suis toujours demandé, être solitaire, c'est mieux que d'être en troupeau ?

Franchement, j'ai envie de répondre non, mais aussi oui. Il y a des avantages et des défauts. J'inspire fortement, la tête toujours dans l'herbes et je me lances dans un discourt sur la liberté. Peut-être qu'elle connaissait ça, avant les cow-boys ?

- Hé bien... Être solitaire, c'est être libre de tout le monde, personne pour vous commandez, pour vous dirigez, vous faites votre vie pénard, vous dorez au soleil sans que quelqu'un ne vienne vous tirez de vos rêveries et tout le tralala.

Je prend une pause. Je continue sur la partie ou il faut aimer être seul tout le temps, ou je ne dis rien, car dans ses cas là, je sais absolument se que ça fait de vivre seule tout le temps, 24/24h. Je pousse un petit soupir de tristesse et je reprend, toujours la tête dans l'herbe. Mon ton deviens un peu plus dur, un peu plus froid.

- Mais c'est aussi devenir un vrai salop. C'est être seul toute sa misérable vie, et des qu'on rencontre quelqu'un, on ne sait pas comment s'y prendre, et on devient froid, méchant, par ce qu'on a peur de l'autre. Je sais se que ça fait. J'ai perdue mon fils et mon étalon part les cow-boys.

Une boule se crée dans ma gorge, je ne peut plus parler. Les larmes embrumes mes yeux, les sanglots sont prêts à sortir, mais je les retiens. Mes étalons... Je les aient perdues, et ce n'est que maintenant que j'en parle, que je sais que peut-être plus jamais je ne les retrouveraient. Une larme tombe le long de ma joue, et coule jusqu'à ma bouche. Son gout est salée, très salée. Ma gorge se déchèsse d'un coup, et je me lève d'un bond. J'inspire et me m'est face à l'étang. Je lève la tête haute. J'expire et reprend encore une bouffée d'air. Je bloque ma respiration. Sa ne sert à rien de pleurer, maintenant qu'ils ne sont plus là...

[Up, peut-être ?]

Je ferme, vu que Ambre n'existe plus, désolé de ne pas avoir put finir ce rp avec toi (:

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