Je te déteste mais je t'aime [Yeko]

Le soleil se levait et ses rayons me réveillait en réchauffant ma robe isabelle . Rémy m'avait apporté ma ration quotidienne de jument pleine . A chaque bouchée , mes yeux partait voir mon ventre qui grossissait de jour en jour . Il m'avait pensé avec délicatesse tous mon corp tremblant . Il m'emmena au pré aprés m'avoir mis mon licol bleu .

Les prés étaient vide et l'air de plus en plus chaud chaque jour . Le printemps arrivait à grand pas et mon bébé aussi . Ma mère m'avait beaucoup raconté son passage ici avant ma naissance. Mon sort était presque le même sauf que je connaissais le père aussi bien que je connais mon esprit . Je broutai à petites bouchées , l'une après l'autre le petit être à l'intérieur de moi grandissait . J'étais tranquille , aucun bruit à part celui des oiseaux et le sifflement des cows-boys . Je me sentait lourde et fatigué un peu plus chaque jour . Je me laissai tomber et m'allongeai de tout mon long . J'entendis le portail s'ouvrir . J'essayai de regardai par dessus mon épaule mais je pus que poussait un petit hennissement . Des bruits de pas se firent entendre mais apparemment le cheval ne venait pas vers moi . J'humait l'air mais il était remplis que de senteur complétement déroutantes . Je me relevai et mes yeux restèrent grand ouvert . Devant moi , l'étalon le plus détestable et rassurant à mes yeux .

-Que fais tu ici ?

J'étais appeurée , il me faisait souffrir depuis quelques temps en ayant brisé la promesse . Et maintenant , il allait être le père de mon enfant laïque ne disirai qu'une chose : revenir en arrière et que celui qui devait me saillir soit un autre . A chaque pas qu'il faisait je reculai , je pleurai , je me décomposai .

Nous étions un début d'après midi quand Erwan était venue me chercher. Erwan. Je lui en voulait terriblement à se bougre de crétin. Il avait supplier un de ses supérieurs pour que je saillisse une jument. A cause de lui, j'avais rompu une de mes promesses. Faut dire que je m'étais retrouvé coincer entre deux de celles que j'avais promise. Celle de en jamais faire souffrir ma petite jument isabelle. Et celle de me laissait faire par les hommes et de ne pas me rebeller à tout pris. Quand Erwan était venue me cherché je l'avais mordu le doigt, le bougre était ensuite partie en criant que j'étais un monstre. Saillais, le petit cheval dossile s'est rebellé, j'avais mordu un doigt. Le monde s'écroule !

Enfin oui, c'était vrai, le monde s'écroulait vraiment. J'avais fais du mal à ma petite jument isabelle. Ma petite jument isabelle que j'avais promis de retrouver. Il faut dire que j'en avais fait beaucoup des promesses. Quasiment toutes rompues. Pendant que j'avançais mollement derrière mon cavalier qui m'emmenait surement au près. Je continuais à me morfondre sur ce que j'avais fait quelques semaines plus tôt.

La porte du près s'ouvrit. Et me voilà partis dans un trot faussement enjouer. Je faisais le tours de ma clôture, tout en essayant de trouver quelque chose d'intéressant. De l'autre coté, il n'y avait que des juments attendant des poulains. Je me demandais si ma petite jument si trouvait. Je la cherchait des yeux. Rien. Absolument rien, elle n'était pas là. Surement au box. Un petit hennissement attira mon attention, je n'étais pas seul ici. Je l'avais suivit tout en me posant multitudes de question sur son propriétaire. Quand m’aperçut la petite silhouette isabelle sur le sol, mon coeur ratta un battement. Il s'agissait de ma petite jument en question, avec ... un petit ventre rond. Elle me regardait. Ses yeux me fixait de reproches de peur mélangées. Et sa voix me parut pleine de haine.

-Que fais tu ici ?

Je m'avançai de quelque pas, et elle se releva brusquement, avant de reculer. Je voulais m'avancer, la rassurer, lui dire à quel point j'étais désoler de tout cela. La serrer contre mon encolure et lui promettre mille fois que je ne l'abandonnerais pas. Mais ses larmes se mirent à ruisseler et bientôt ses joues furent inonder de larmes. Et j'essayais de m'avancer, impuissant face à ses perles transparents qui perlaient de ses deux beau yeux. Je t'en pris ma petite jument, ne pleur pas à cause de moi. Je finis par m'arrêter, remarquant bien que mes tentatives d'approches étaient inutiles.

- Bridgess.. je ... je suis désoler, je ne voulais pas que cela arrive... Oh, pardonne moi...

De quoi avait-elle peur ? pourquoi me fuir ? ça n'avait pas de sens voyons ? je voulais seulement lui dire... lui dire que seule elle comptait à présent à mes yeux.

- Bridgess.. je ... je suis désoler, je ne voulais pas que cela arrive... Oh, pardonne moi...

Il s'était arrêté , il était désespèré . Je voyais dans son regard qu'il voulait de faire pardonner , regagner ma confiance . Mais il m'avait complètement trahit , je ne pouvais plus supporter cet étalon planté en face de moi avec ses magnifiques crins et sa musculature parfaite . Je le haïssait , je voulais sa mort mais à la fois je ne désirais tant être collé à lui , serré à son encolure .

Que faire ? Ses promesses toutes brisées tout comme mon cœur . Il faudrait un miracle pour que je lui accorde tout mon amour et ma confiance . Je reculai une dernière fois en lui accordant un dernier regard . Je me remis à brouter tranquillement en songeant à ce garnement qui bientôt galopera à mes côtés . Je marchai tout en mangeant et sans m'en rendre compte je me suis retrouvé proche de lui .

-Natsu , il s'appelera Natsu si c'est un garçon et Gaetha si il s'avère être une fille

Je voulais absolument qu'il s'appelle comme cela . Je levai la tête , lui l'avait déjà levée . Je crus voir un sourire sur ces lèvres , je sentais que pour moi aussi il arrivait . Mais je me repenchai avant de craquer à son doux visage .

Elle restait silencieuse tout en continuant de reculer à mes pas. Je ne faisais que la supplier du regard, et puis d'ailleurs, que pouvais-je faire d'autre ? Allait-elle m'interdire d'approcher mon poulain quand il naitra ? Ma petite jument, je suis si désoler... tu sais, je n'ai jamais voulu que ce petit être naisse au fond de toi, j'ai eu si peur tu sais... peut-être que ça aurait été mieux que je saillisse une autre jument que toi... je n'aurais pas eu aussi mal. Petite jument.

Elle m'accorda un dernier regard, avant de baisser la tête et de m'ignorer. Elle se mit à marcher sans se rendre contre qu'elle se rapprochais de moi. Je songeais à notre avenir... ou plutôt surtout au sien. Car je ne pense pas que j'aurais le droit de voir mon fils ou ma fille. Ce n'était pas l'habitude des humains de mettre les étalons avec les juments.


-Natsu , il s'appelera Natsu si c'est un garçon et Gaetha si il s'avère être une fille

Je lui souris tout en pensant au nom du poulain. Natsu, j'avais une petite préférence pour ce nom là ... J'avais hâte de voir notre poulain. Et en même temps j'avais peur. Et si ça ne se passerait pas comme prévu ? si le poulain ne survivrait pas ? Ma petite jument en serait complétement écrouler de tristesse. Elle se repencha. J'en profita pour rapprocher ma tête, et d'un geste furtif, poser mon museau sur le sien. Elle en sursauta. Et je me reculais immédiatement, tout en relevant la tête. Et du coin de l'oeil avec un sourire sur malicieux sur la lèvre, je lui répondis.

- Tu sais petite jument, tu ne pourras pas me fuir indéfiniment. Je finirais par te faire craquer.

- Tu sais petite jument, tu ne pourras pas me fuir indéfiniment. Je finirais par te faire craquer.

Il n'avait pas tort . Un jour , son regard azur me ferai succomber . Seulement mon cœur était brisé par des promesses rompues . Le vent soufflait dans mes crins bicolores tout comme les siens . Je ne pensais que à ce petit être qui grandissait dans mon ventre . Les perles transparentes coulaient de mes yeux bleus . On avait des points commun , mon cœur battrait que pour lui et sa descendance . Oui je craquerai rapidement mais pour l'instant je devais résister et découvrir les sentiments enfuient en lui .

Le vent se refroidissait et je commençais à geler sur place . Je grellotai et ne pouvais plus bouger . Mes défenses intérieur s'affaiblissait pour mon poulain . Comment était-ce possible que le temps change si brutalement ? Mes yeux toujours en pleure était clos de force . Soudain , quelques choses me réchauffa . Yeko était venu me réchauffer en se collant à moi . Des mots se perdirent dans vent . J'étais si bien mais je resongea à ses délits . Je le repoussai violemment . Je reculai est allé me coller à la porte du pré. Je voyais les cavaliers s'agittaient pour aller chercher leur chevaux . Rémy justement arrivait en courant . Il attacha sa longe en vitesse et me fit sortir . J'adressai un dernier regard avant de remettre ma tête sur l'épaule de mon cavalier .

~Plus tard~

Je revenais au pré je regardai au loin dans la forêt . Une jument sauvage approchai des prés au bout de quelques pas , elle était devant moi et continua son chemin . Dans le brouillard , je la perdit du regard . Perdu dans mes pensées , je respirai lentement , je fus coupée par une caresse tendre et attentionné . Yeko venait d'arriver et continuer à essayer de me séduire . Je le repoussai de nouveau . Il n'aurait pas mon cœur si facilement ....

D'un seul coup, la météo changea. Et impuissant, je regardais ma petite jument greloter avec des larmes couler aux bord des ses deux beaux yeux bleus. Le vent soufflait comme personne, et bientôt il amena la fraicheur du nord. Mon poil d'hiver étant toujours là, le froid ne m’atteignait pas. Par contre, ma petite jument isabelle n'avait pas cette chance. Et son poulain qui naissait au fur et à mesure dans son ventre non plus. Quand elle ferma les yeux, mon esprit me criait d'avancer et de la réchauffer.

Ce n'était pas l’orgueil ni la haine qu'elle avait envers moi qui allait m'en empêcher. Discrètement, je me faufilais pour me mettre contre son pelage grelotant. Elle se laissait faire, pendant que je pouvais enfin savourer de pouvoir la toucher. Mais elle se dégagea de mon étreinte bien trop tôt, et d'une violence étonnante. Les hommes virent bien assez tôt que ça s'agitait dans l'air. Et ils vinrent chercher Bridgess, tendis que je restais seul dans le pré. Ils avaient surement penser que j'étais devenue un cheval violent, ces bougres, alors qu'ils savaient très bien qu'il y à deux jours, un pauvre cretin nommé Erwan me montait sans problème en gesticulant sur mon dos. Je passais ma tête par dessu la barrière du près, l'observant s'éloigner avec les cow-boys.

--- quelques temps plus tard ---

Pendant que je m'étais assoupis, les jambes pliées au sol, sous un arbre. Les cow-boys ramenaient encore un cheval. Bouuah, quel purée de pois ! c'était un brouillard très épais qui m’accueillit à mon réveille - bonjour soleil-. Et je fus surprit de voir ma petite jument isabelle, passer la clôture. Je décidais encore une fois de me faufiler pour la caresser gentiment avec ma tête sur son épaule. Mais celle-ci me repoussa encore. Cette fois je fis exactement ce qu'elle désirait, je m'écartais d'elle. Temps pis, elle avait cas mourir de froid, elle qui ne voulait pas de moi. Didonc, elle est borné ma petite jument ! je crois que c'est ce que j'aime beaucoup chez elle. Je ne pensais évidemment pas quand je disait qu'elle pouvait mourir de froid. Je crois que je la forcerait même à rester près de moi, il faut qu'elle se réchauffe, et ne pas jouer avec la vie du poulain. Je sais, moi qui ne voulais pas de ce poulain... qui avait tellement peur que ma petite jument me rejette, il fallait regarder la vérité en face. J'allais être père.
Je restais donc loin d'elle, attendant qu'elle se jette sur moi. Elle finira par le faire, ça c'est mon instinct qui me le dit !!

Il était partis , il avait cédé . Sa me faisait mal de voir qu'il ne voulait plus me forçait à l'aimer . Je le regardais alors qu'il me tournait le dos . Le temps était toujours aussi froid . Celui-ci me tiraillait . Je désespérait et me lançai vers lui . Arrivé à quelques pas de lui , je le regardai tendrement et me décidai à le pardonner . L'amour est bien plus fort que tout . C'est le père de mon enfant , l'amour de ma vie . Il m'avait peut-être trahit mais ce que je ressentais pour lui depuis la première rencontre était bien trop fort .

-Yeko , j'ai froid , trop froid ... Mon Yeko ...

Je me collai de suite à lui et lui murmurer des pardons , des pardons amoureux et remplis de larmes et de tristesse . On resta collé comme cela tout le temps qu'il fallut au temps pour faire apparaître les rayons du soleil . Voilà enfin le soleil et quand je relevai ma tête pour m'étirer de tout mon long , devant se trouver Yeko . Il me questionner du regard . J'avais craqué .

- Yeko , Yeko , tu es la personne la plus merveilleuse au monde . Je suis triste d'avoir eu un enfant avec toi dans ses conditions sans que nos sentiments soit dévoilé mais je suis si heureuse s'en avoir eu un avec toi Yeko . Je t'aime tant et cela depuis le jour de notre rencontre . Certes tu m'a trahit , je t'ai pardonné mais maintenant j'ai juste besoin d'un mot de ta part.

Je la regardais du coin de l'oeil en me demandant si vraiment elle allait craquer... car peut-être m'étais-je tromper et j'avais cru qu'elle pouvait ressentir des sentiments fort envers moi. En faîte, je crois que même si ma petite jument ne m'aime pas, moi je l'apprécierais tout le temps. Je l'aiderais à porter notre poulain et lui apprendre la vie. Avec tout ce que je pouvais leurs donner, car j'allais avoir une autre vie en parallèle. Je n'allais bien sûr pas rester tout ma vie dans ce champs, même si c'est ce que je ferais en temps normal, c'est à dire dans les douces collines du vent libre. Mais les hommes allaient m'arracher à cette vie de famille pour continuer cet esclavage sans fin.
En pleins de mes songes et dans ma culpabiliser. La jolie voix mielleuse de ma petite jument résonna juste derrière moi. Elle semblait... désespérer.

"-Yeko , j'ai froid , trop froid ... Mon Yeko ..."

Je rêve ? elle venait de .. de m’appeler " mon Yeko " ? Elle se cala contre moi tout en me murmurant des mots doux et de pardon. Elle continuait de sangloter pendant que je la réchauffais. Tu sais petite jument. J'attendrais ici, j'attendrais autant que tu le voudras, rien que pour toi, parce que tes sentiments sont tout chambouler, je veux rester ton petit rayon de soleil dans cette vie morose. Nous restâmes là longtemps... si longtemps. Et le brouillard laissa place au soleil. Comme si c'était le coeur de ma petite jument que se voyait plus heureux. Elle s'étira puis me regarda. Je savais qu'elle allait parler , je la questionnais du regard pour l'encourager.
"
- Yeko , Yeko , tu es la personne la plus merveilleuse au monde . Je suis triste d'avoir eu un enfant avec toi dans ses conditions sans que nos sentiments soit dévoilé mais je suis si heureuse s'en avoir eu un avec toi Yeko . Je t'aime tant et cela depuis le jour de notre rencontre . Certes tu m'a trahit , je t'ai pardonné mais maintenant j'ai juste besoin d'un mot de ta part."

Alors là ... je m'attendais à tout sauf à une déclaration. Elle avait autant de sentiment pour moi ? j'en était .... vraiment, vraiment étonné. Elle voulait... elle avait voulu, que je sois le père de cet être. C'était tellement peu probable, et un peu trop pour moi. J'hésitais entre m'enfuir en courant ou al serrer contre moi. Il était vrai que je me doutais qu'elle ressentait un petit quelque chose pour moi, mais de là, à avoir voulu être la mère de mon enfant. J'étais ému, et à la fois très déstabiliser. Comment lui expliquer ce que je ressentais ? que je l'aimais beaucoup et que je regrettais d'avoir du faire un poulain avec ma meilleurs ami, mais que l'amour était pour moi qu'un sentiment inconnu.

- é.. écoute petite jument. Je dois t'avouer que je suis très gêner tu sais... je t'aime beaucoup, mais je ne sais pas encore si c'est de l'amour ou de l'amitier... tu sais, je veux pas te faire de mal.. mais, es que ... peut-tu me laisser un peu de temps pour réfléchir... c'est tellement nouveau pour moi.

- é.. écoute petite jument. Je dois t'avouer que je suis très gêner tu sais... je t'aime beaucoup, mais je ne sais pas encore si c'est de l'amour ou de l'amitier... tu sais, je veux pas te faire de mal.. mais, es que ... peut-tu me laisser un peu de temps pour réfléchir... c'est tellement nouveau pour moi.

Non , non , ce n'était pas possible . Même la mort était moins douloureuse que sa . Maintenant tout le poid du monde m'était tombé sur les épaules . De chaudes larmes coulaient . Je ne pensais pas qu'il ne ressentait rien d'autre que de l'amitié après m'avoir torturé pendant plus de deux jours . Il s'approcha de moi . Je ne pouvais plus bougeai et je pouvais pas m'arrêter de pleurer. Je ne le regardai pas . Je regardai les barrières en quête d'un cavalier qui pourrait me sortir de cet enfer . Il était de plus en plus proche . Ce petit étalon au toupet bleu qui m'avait fait retrouver le sourire et qui en ce jour m'enlevait tant de bonheur . Je regardai mon ventre . Je supportai ce poid fait par Yeko . Ce poulain , je l'avais pas pris bien au début car le Pere était Yeko mais
maintenant le Pere était un étalon qui m'avait brisé le coeur et encore plus .

-Yeko je te croyait différent , je croyais que tu m'aimais .

Je la regardai une dernière fois , les yeux remplis de haine. Mon sabot grattait le sol . Je voulais une chose , galoper sans m'arreter et oublier ce fardeau qui grandissait en moi .

-Ne t'avise pas de m'approcher et surtout à MON enfant .

Elle parut choqué. Terriblement choquée. Ben quoi ? qu'es que j'ai encore foutu ? Des larmes se remirent à couler sur ses joues. Et voilà, j'ai encore fait une boulette ! Elle fuyait mes yeux tout en baissant sa tête. Et elle allait vraiment, vraiment s’effondrer. Elle tombait, tombait en ruine, et semblait vouloir partir. Et moi comme un idiot je ne savais que faire. Je ne voulais absolument pas qu'elle parte à cause de mon hésitation, de mes craintes et de mon ignorance. Elle se dégagea tout en me crachant au visage.

"-Yeko je te croyait différent , je croyais que tu m'aimais" .

Mais.. petite jument, pourquoi m'en vouloir à se point ? mes sentiments étaient tellement chambouler, je ne savais absolument pas comment faire, comme réagir.
Et c'est les yeux remplies de haine et de reproche qu'elle me dit d'une voix, à me glacer le sang.

"-Ne t'avise pas de m'approcher et surtout à MON enfant"

Que... que devais-je dire à ça ? M’énerver ? m’apitoyer ? m'en allez ? ou changer d'avis ? Lui crier à quel point elle était égoïste ? non... jamais je ne lui en voudrait pour quoi que ce soit. Elle grattait nerveusement le sol, comme si elle voulait s'enfuir. Oh non petite jument, tu vas devoir regarder la hériter en face, tu ne pourras pas t’enfuir à chaque fois. Il ni aura pas toujours quelqu'un pour venir te chercher une fois les problèmes devant toi. Je savais très bien qu'elle allait me rejeter, alors la bloquant contre la clôture, je l'empêchais de chercher une façon ou une autre de m'échapper. Puis, le coeur battant à tout rompre, je l’approchais d'elle tout en la bloquant contre la barrière de bois, et passait ma tête par dessu son encolure. Je savais qu'elle allait m'en vouloir après ça, mais maintenant que je l'avais vue me fixer plein de haine, je pensais ne plus rien à avoir à regretter.

Je pouvais la sentir gigoter, essayer de s'enfuir une fois de plus, mais petite jument, sais tu au moins qui je suis ? un étalon qui pour la première fois utilise ses muscles pour contraindre quelqu'un pour la forcée à rester contre lui ! Je sais que ce n'ai pas bien d'utiliser la force, et ce n'étais absolument pas mon genre de profiter de mon statu d'étalon en me sachant plus fort, mais là, la raison était bien trop irrésistible. Et moi, je suis un vilain garçon qui ne résiste pas à la tentation d’emprisonner une jolie demoiselle ! Ensuite, je cherchais sa tête pour poser mon chanfrein contre le sien. Et c'est d'une voix malicieuse que je lui susurrait .

"- Bridgess, mhh... sais tu que tu es irrésistible quand tu me résiste ?"

Elle tenta une fois de plus de s'échapper, et je la rebloquais. D'un seul geste, avant de prendre une inspiration et de moi aussi lui dire ce que j'avais à lui dire avant de commencer les vrais explications.

- Ne pars pas .... tu sais, je ne te ferais aucun mal. Je veux juste que tu m'écoutes. Cesse d'essayer de me fuir... je veux t'expliquer ce que moi aussi je ressens !

Il me coinssa contre le barrière , je me débattait de toutes mes forces mais rien n'y faisait . Mon fragile poulain rencontré quand il neigeai était devenu un étalon fort et tout de muscles. Sa tête s'appuyait sur mon encolure . J'avais , autant au corp que au coeur . Je ne l'aceptais plus , il devait savoir que il était dorénavant en bas de mon estime.

"- Bridgess, mhh... sais tu que tu es irrésistible quand tu me résiste ?"

Il avait bien trop changé , ce n'était plus mon petit Yeko bêta et joueur qui avait quitté sa liberté pour ne pas m'abandonner . Non , maintenant , c'etait un étalon comme les autre mais plus particulièrement comme ceux qui use de leur musculture pour attrapper les juments . Mon vrai Yeko m'avait quitté et avait fait un bon dans l'univers des gros chevaux baraqués des cows-boys.

Je me remis à gigotter mais il plaqua une fois de plus contre la barrière sans de rendre compte qu'il écrasait mon ventre . Il me regarda une dernière fois et moi je souffris une ultime fois . Je me sentais lourde , me sentait tombé comme une feuille .

- Ne pars pas .... tu sais, je ne te ferais aucun mal. Je veux juste que tu m'écoutes. Cesse d'essayer de me fuir... je veux t'expliquer ce que moi aussi je ressens !

Alors il ressentait vraiment quelque chose pour moi . Je me ressaisie et je l'obligeai à dégager son étreinte . Je le regardai droit dans les yeux en attendant sa réponse .

-Eh bien parle , je t'attends .


Aucune paroles , aucun sons sortaient de sa bouche . Quand je le voyais comme cela ,je voyait en lui le petit poulain que je surnommais avec tendresse .

-Tu es plus mon gros bêta , celui qui c'est sacrifier pour rester avec moi et me soutenir . Tu ne sors plus de l'ordinaire , tu n'est plus qu'un étalon comme les autres qui use de ses atouts pour avoir les juments qu'il veut. Tu ne mérite même plus que je t'accorde le moindre regard .

Je me poussai de toutes les forces de mon corp . Je m'éloignai tête basse ,le coeur gros et en miette . J'entendis des sifflements , je relevai la tête et vit mon cavalier . Je rentrai au box et je n'en ressortis plus avant un moment ...

~Quelques temps plus tard (mise-bas)~

J'avais chaud et des contractions me faisaient souffrir . Le petit montrait le bout de son nez et mon ventre énorme serait bientôt qu'un lointain souvenir . Mon cher cavalier m'emmena au près pour être plus à l'aise . Devinez qui c'est que je retrouve ? Yeko bien-sûr . Je me mis dans un coin isolé et je commençai à brouter avec le visage tout crispé . M'avait-il vu ? M'ignorait-il? Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui malgré les interdictions que je lui ai fait . Voilà , surement le pourquoi du comment . Les contractions redoublaient me faisant souffrir de plus en plus . Mon coeur battait vite et fort . Plus que quelques instants et je serai ....mère . J'avais suivi le destin de ma mère . Je m'allongeai sur le sol sec . Après plusieurs heures , le poulain tant attendu était sur le sol . Je m'approchai de ... LUI et le lâchai pour le sécher et lui donnait mon odeur . Natsu venait de voir le jour . Il était magnifique . Il avait beaucoup de son Pere mais aussi beaucoup de moi . Je me relevai et Natsu essaya de faire comme moi . Je ne pus m'empecher de rigoler . Il était adorable . Yeko semblait vouloir approcher mais il ne paraissait pas vouloir me blesser .

-Natsu .Mon Natsu , tu es la merveille qu'il me manquait dans ma vie . Va dire bonjour à ton Pere ...

Je serrai fort mon poulain contre moi et le poussai ers Yeko . Le petit partit maladroitement vers son paternelle . Je m'en approchai et embrassai mon fils ...

Elle se dégagea une fois de plus de mon " étreinte" avant d'affronter mon regard bien veillant par un autre remplis de haine. Cela ne me faisait à présent ni chaud ni froid, petite jument. Le jeu se répète, une fois de plus, tu vas partir en pleurant...

"-Eh bien parle , je t'attends"

Aussant les sourcils, je me dit qu'enfin le moment était arrivé. J'allais enfin lui avouer tout cela, elle pour une fois elle ne fuirait pas. Mais maintenant qu'elle était en fasse de moi, me demandant de lui expliquer, aucun son ne voulait sortir de ma bouche. C'était vraiment pas le moment d'avoir une extinction de voix. Je decidais donc de relacher tout cette force que j'avais glisser contre elle, tendit que ça voit paressait comme un hurlement au fond de moi.

-"Tu n' es plus mon gros bêta , celui qui c'est sacrifié pour rester avec moi et me soutenir . Tu ne sors plus de l'ordinaire , tu n'est plus qu'un étalon comme les autres qui use de ses atouts pour avoir les juments qu'il veut. Tu ne mérites même plus que je t'accordes le moindre regard ".

Et voilà ! mademoiselle s'énerve, rahh, ce qu'elle pouvait être susceptible à la fin ! c'était bien les jument ça ... toujours à s'énerver pour des mots. Quoi, je n'étais plus le même ? bah va falloir faire avec ma petite, on change tous un jours ! Si tu n'es pas capable de vivre avec, et bien vas-t-en, désoler de ne pas être l'amoureux au grand coeur que tu voulais !!! Elle s'enfuit.. encore une fois. Et son cavalier vint la chercher. Bon débarra.


--- Mise bas ---

Un jours de plus débutait... et je n'avais pas revu ma petite jument isabelle. Le poulain était surement né depuis le temps. Mais je ne regrettais pas. Elle n'avait pas été capable de accepter comme je suis, alors pourquoi s'obstiner à la faire changer d'avis ? Peut-être était-ce à cause de cette partie de moi qui m'attirait vers elle. Mais bon.. en attendant, je devais supporter Erwan? Quoique... il n'était plus le bougre d'avant. Il avait à présent assez d’expérience pour ne pas se rétamer à chaque fois que je m'arrêtais.Et c'est pourquoi après une simple reprise qu'il décidait de me mettre au près. Encore et toujours la même clôture. Celle où je m'étais disputer avec cette petite jument isabelle. J'avais comme toujours détaler en courant en pétant quelque coups de culs avant de rabaisser la tête pour brouter tranquillement l'herbe verte de la saison. Mais un petit corps que je ne connaissais que trop bien fit son apparition à l'autre bout du près. Le ventre encore plus gros que la dernière fois. Mais je ne m'approchai pas. J'avais décider d'arrêter de me battre contre cette amitier perdu. Enfin.. si s'en était réellement une. Je restais donc à l'écart tout en l'ignorant comme elle le désirait surement.

Mais bientôt cette silhouette brun clair tomba au sol. Et mon esprit ne pus réagir à cette pousser violente qui m'entraina vite vers elle. Pendant que je regardais son corps transpirant essayer d'expulser cette petite vie dans l'air frais du matin. Et elle finis par réussir cette exploit que toute les mères avaient engendré... offrir la vie comme un cadeau bénis. Un petit poulain fit donc son apparition Il avait en majorité ma couleur. Avec les mêmes hautes balzanes de sa maman et de beaux yeux bleus de ses parents réunis. Quand à sa crinière c'était la même que celle de sa mère, avec les bout bleus venant de moi. J'étais ému, malgré que je me savais interdit de toucher ou même d'approcher ce spectacle inouïs.

-Natsu .Mon Natsu , tu es la merveille qu'il me manquait dans ma vie . Va dire bonjour à ton Pere ...

Je ne savais absolument pas comment réagir en voyant la petite chose brune approcher en me regardant de ses deux yeux de poulain nouveau né. Je choisis donc de braver l'interdiction, qui n'en était plus vraiment une si Bridgess lui avait dit de venir me voir. Tout souriant, je lui soufflais sur le toupet avant de lui dire d'une voix qui se voulait tendre.

- Bienvenu dans ce monde petit Natsu.

Puis, relevant la tête va Bridgess, je pus lire dans ses yeux cette haine disparut, et enfin un éclat de pardon. Et d'une voix, je pus enfin lui dire ce que je pouvais.

- Tu sais Brid... tout était chambouller en moi ce jour là . Toi, les cow-boys, le débourrage, la capture, le poulain... c'est si.. tout ça était arrivé si vite ! tu venais à peine de m'avouer tes sentiments et je ne savais plus quoi faire. Je ne voulais pas te voir souffrir, où essayer de me fuir à tout bout de champs . Et le fait que tu, que tu me retires tout ce que j'aime dans cette vie. C'est à dire toi et ce merveilleux être que nous avons conçu, ça me déchire . Je ne savais même plus ce que je ressentais pour toi. Que tu m'en veuilles, je te l'accordes, même si je ne comprend pas vraiment, car tu dit être heureuse que je sois le père, mais tu sais. Tu m'es précieuse. Et aujourd’hui je me sens assez mature pour te le dire. Petit jument, je... je t'aime et je pense à ses mots depuis que tu ma rejeté.

Elle pleurait encore une fois. Ohlala, que des larmes ces temps ci ! Je crois même qu'à chaque rencontre que j'avais fais avec elle, ça finissait en pleur et en cries. Sauf que cette fois, les cries étaient absent. Son visage serein me laisser croire qu'elle ne pleurait non pas de douleur et de tristesse, mais d'une joie nouvelle et puissante... Tout était là. On aurait dit un tableau dans un musé. Mon fils, celle que j'aime et moi. Il manquant juste quelque chose, où plutôt, enlever quelque chose en trop. Ces cow-boys violent notre intimité, et ces barrières, semblable à des barreaux de prison. J'aurais temps voulu que nous soyons dans l'herbe fraîche et matinal des collines fleuries et des magnifiques étendue d'espoire, tout cela rajouter à une pincer de liberté.

Mais tout ça était un rêve, et au lieu de penser à ce qui manque, il vaut mieux profiter du moment présent. Car on nous retirais bientôt les uns aux autres. Et ça, c'était l'inévitable. Une fois de plus, les cow-boys allaient bousillé notre vie.

- Yeko , tu devrais allais jouer avec ton fils

sa voix me tira de mes songes et je reposais mes yeux sur Natsu, mon poulain, qui était vraiment mon fils. Il avait finit de boire le lait de la vie et avait une folle envie de courir partout.

- Allez Natsu, vient jouer avec papa !

Et nous partîmes un peu plus loin de ma petite jument, courses et cabrioles en tête. Je partageais vraiment un moment de bonheur, pendant que cette petite jument, oh oui, petite, mais très très courageuse, reprenait de l'énergie pour le jours suivant. Tu sais petite jument, tu es à présent maman, et moi je suis papa, je crois qu la vie est une sacré aventure. Avec toi, tout comme avec cet petite crapule qui joue avec moi.





( rp finis ^^)