[♦. Touché ! - Pv Hitsugaya]

« Je te rattrape … Touché ! C'est toi le cow-boy ! » ANYWAY

PV Hitsugaya

Courir, encore, et encore. Courir toujours plus loin, toujours plus vite, pour ne pas se faire rattraper. Trempé de sueur, tu continue ta course folle. Tu le sens, son souffle chaud sur ta croupe ; tu les entends, ses bruits de pas derrière toi. Si tu t'arrêtais, il t'engloutirait. Il est comme la mort qui attends la fin, comme l'indien qui poursuit son gibier, comme le félin qui joue avec sa proie. Mais tu le sais, si tu continue comme ça, tu vas t’épuiser et t'effondrer. C'est un cercle vicieux et sans fin, où chaque pas qui t’éloigne de lui t'oblige à ralentir un peu plus. Alors tu tourne, tu zigzag, tu slalome ... Mais rien n'y fait : il ne se dévie pas de sa cible, continue à te poursuivre.

Et alors que tu saute par dessus une buche, et alors que tu perds de la distance, il te touche du museau et s’éloigne en criant : « C'est Anyway le cow-boy ! ». Tu te retourne d'un coup et cri à ton tour. Tu es furieux ... Mais après tous, c'est le jeu. « Vous allez voir ce que vous allez voir ! Attention, l’étalon le plus rapide du fort est à vos trousses ! » Tu regardes tes amis crier comme des pouliches pour rigoler et s’éparpiller un peu partout. Tu aperçois celui qui t’as pourchassé : il est lui aussi hors d’haleine, complètement trempé de sueur. Mais il ne t’intéresse pas. Celui qui t’intéresse, c’est ce petit poulain gris et bleu qui ne joue pas avec vous et qui reste à l’ écart seul. Tu aimerais bien jouer avec lui, toi, mais les autres ne t’aiment pas. Je m’en fiche de ce que les autres pensent ! Bien sur que tu t’en fiche, tu te fiche de tous de toutes façon : des règles, tu temps qui passent et surtout des risques que tu prend en faisant tes … Bêtises. Pour rester poli.

Tu te lance à ta poursuite quand une jument arrive. C’est la mère d’un de tes amis. « C’est l’heure de rentrer ! » s’exclame-t-elle avec un sourire. Autrement-dit, c’est l’heure de manger. Tu regarde le soleil qui est au milieu du ciel. Tu n’as pas faim. Et de toute façon, le gros ventre d’Isabella t’embête pour boire du lait, car le futur bébé te donne des coups de pied. Et l’herbe ne te fait pas envie : elle est trop jaune et pas assez juteuse à ton gout. Tu regardes les poulains partir puis trottine vers le petit solitaire, comme tu aimes l’appeler. Tu ne fais pas attention à sa robe étrange, à son regard froid, et continue d’avancer. Tu traverse une petite parcelle d’eau à la nage, t’ébroue en faisant attention à ne pas mouiller le petit solitaire puis t’approche. « Salut ! C’est quoi ton nom ? Moi c’est Anyway ! »

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Dernière édition par Seminex le Dim 29 Juil - 21:47, édité 6 fois

[♦. Touché ! - Pv Hitsugaya] 895992hitsunom

• Mes oreilles sifflent et ma tête raisonne, je sent dans ma gorge une boule de rage qui me brûle la chair... Tout est confus, je ne me souviens même plus pourquoi on m'a encore crié dessus, je n'avais rien fait pourtant, je marchais juste au milieu du troupeau... Je sent que je vais exploser, la chaleur monte, mais quand la rage rencontre la froideur de mon esprit, celle-ci s'évanouit peut-à-peut. J'appuie ma tête contre un arbre et ferme les yeux pour me reprendre. Puis je me remet à marcher, marcher dans cette neige blanche, le seul endroit qui m'apaise, mon "pays des merveilles" intérieur. Ici toutes mes peines et mes souffrance s'envolent. Alors je marche, la neige blanche et uniforme recouvre chaque traces de pas que je fais. Dehors il fait si beau, si chaud, ce soleil insupportable qui me rend irritable... Je déteste l'été plus que tout, toutes ces couleurs, l'herbe qui remue dans le zéphyr matinale, le ciel bleu éclatant sans un seul nuage qui ne viennent annoncer la pluie et malgré ça j'ai réussis à préserver mon hiver à moi, celui qui me ressemble et me reflète, là où la terre et le ciel se confondent dans un mélange de gris et de blanc, où le silence règne en seul maître. Je rouvre les yeux, mon monde parallèle s’efface, encore une fois il a réussis à faire disparaitre mes maux, à estomper ma douleur et à ramener mon calme intérieur.

• Il semblerait que je n'ai pas marché uniquement dans mes rêves, en effet je me trouve un peu éloignée du troupeau, en face d'une bande de poulains turbulents qui joue à se toucher en criant "c'est toi le cow-boy !". Je marche jusqu'à l'ombre d'un pin pour éviter les rayons du soleil et je les regardent s'amuser. A une époque il me semble que j'aurais aimé qu'ils prêtent attention à moi, qu'ils m'invitent à jouer avec eux et qu'ils partagent des choses avec moi, mais réflexion faite, je suis bien mieux au calme, seul, je n'ai pas besoin d'eux ! Et me voilà encore repartit dans mes pensées alors que mon regard continue à les fixer avec froideur et que mon petit corps de poulain reste immobile comme une statue de marbre. ET puis une jument vient les rappeler alors tous interromps leur jeu et repartent vers le troupeau à toute allure. Tous sauf un. Un petit mâle surexcité qui s'avançait maintenant vers moi. Vers moi? MOI?? J'étais paniqué, une petite partie de moi était heureuse, elle me disait de m'avancer à mon tour et de l'accueillir chaleureusement (enfin même si ça je sais pas faire...) et la plus grande partie se recroquevillait et voulais s'enterrer au plus profond de moi en me disant que je n'avais pas besoin de compagnie, qu'il serait méchant, qu'il me trahirait, qu'il me rejetterais comme les autres. Mais tout ça c'était à l'intérieur, à l’extérieur j'étais toujours immobile, je le fixait de mon regard azur et je comptais doucement chacun des pas qu'il faisait vers moi. Quand il fut assez près de moi, je transperçai ses pupilles émeraude de mon regard froid et dur et fouillais dans ses yeux pour déceler ses sentiments. Je me doutais bien que cette manière de le regarder fixement avec froideur lui déplairait et peut-être même qu'il en aurait des frisson comme les autres, mais c'était ma façon à moi de le saluer.

« Salut ! C’est quoi ton nom ? Moi c’est Anyway ! »

• Mon nom? Je le supportait mais je n'aimais le donner à personne... J'hésitais encore quelques instants, en renforçant la pression de mon regard de glace et je me décidais à lui lancer quelque chose de brut, quelque chose qui lui montrerais que je ne voulais pas de lui, qu'il ferait mieux de partir et qui le vexerait gentiment.

« Si ça peut te faire plaisir on m'appelle Hitsugaya. Qu'es-ce que tu veux petite pisseuse ? »

• Le traiter comme une pouliche était la seule chose qui m'était venue à l'esprit pour le vexer et qu'il me laisse tranquille.

« L’impossible est en nous, le don de resister, et meme celui de renaître. » ANYWAY

PV Hitsugaya

Il continue de te regarder sans fléchir, essayant de te faire déguerpir à toute vitesse. Mais son regard ne te fait ni chaud ni froid, et tu attends sa réponse avec autant d’impatience que si c’était l’un de tes copains. Savoir son nom te permettrait de ne plus l’appeler le petit solitaire, même si tu trouve que ce surnom lui va plutôt bien. Et puis il n’est pas vexant.

« Si ça peut te faire plaisir on m'appelle Hitsugaya. Qu'es-ce que tu veux petite pisseuse ? » Classe comme nom ! Hitsugaya … Tu aimerais beaucoup t’appeler comme ça. Avec, tu pourrais te pavaner comme un paon devant tous les chevaux du troupeau, et surtout devant les mignonnes petites pouliches. Elle tomberait comme des mouches … Enfin bref. Tu ne fais pas attention à sa remarque, lève même intérieurement les yeux au ciel. Tu n’as pas l’intention de chercher l’embrouille, tu veux juste qu’il vienne jouer avec toi. Ca se trouve il est super rapide, super agile, et vous deux contre le reste du troupeau vous pourriez gagner au jeu des cow-boys contre les indiens. Ca serait juste trop cool.

Tu lui souris et lui répond. « Je voulais juste savoir pourquoi t’étais pas venu jouer avec nous. Tu aurais pu t’amuser ! » Tu sais qu’il va te faire une autre remarque, qu’il va essayer de te faire partir, mais tu n’as pas la moindre intention de fuir. Après tout, tout le monde est partit manger alors que tu n’as pas faim, et tu n’as donc plus personne pour jouer. Alors parler avec le petit solitaire, qu’il soit grognon ou pas, c’est toujours mieux que de rentrer avec Raven et Isabella et de ne rien faire. « Dit Tsu’, pourquoi tu veux toujours rester tous seul ? Tu te sentirais bien mieux si t’essayais d’être sympas avec les autres.» Tu hausse les épaules. « Mes copain disent que t’es bizarre, mais moi je t’aime bien !»

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Dernière édition par Seminex le Dim 29 Juil - 21:43, édité 1 fois

• Je le regardais parler sans vraiment l'écouter, rien que de le voir si joyeux m'exaspérais. Je roulais les yeux au ciel en soupirant. Il voulais que je m'amuse.... Moi? M'amuser ? Il ne me connaissait pas ça se voyais. J'avais toujours été seul et rejeté et c'est pas comme ça que ça allait changer, je ne voulais plus m'amuser, je trouvais ça puéril et sans intérêts. Je voulais juste qu'il s'en aille et qu'il me laisse tout seul pour pouvoir retourner chez moi, là où il neige tout le temps, là où je me sens bien. Je n'avais pas besoin de m'amuser, j'étais bien mieux au calme. Je ne voulais plus me mélanger avec les autres, tout ces poulains bruyants... Pourtant je savais que j'étais plutôt doué, pendant notre premier hiver dans la montagne on avait du courir le plus vite possible pour échapper aux pumas, j'étais surement un des plus rapide et je savais me battre, je savais où précisément placer mes coups et à force d’expériences et d'observations je savais anticiper les attaques de mes adversaires. Et pourtant je ne voulais pas leur montrer, je ne voulais pas qu'il puisse avoir peur de moi, oui c'était ça que je craignais finalement, qu'ils aient peur de moi et qu'ils me rejettent encore plus. Aller vers les autres ça m'étais impossible, j'avais peur du contact, peur de la chaleur qu'il dégageaient tous, j'avais peur de fondre...

« Laisses moi tu m'agaces, je n'ai pas de temps à perdre avec un poulain de ton genre, tu m'ennuie dégage ! Tu ne sais rien de moi alors pourquoi te poses-tu des questions ? »

• Je marquais une pause, il ne pouvais pas me juger il ne pouvais pas dire que j'étais bizarre ou qu'il m'aimais bien alors que j'étais pour lui un parfait inconnu, il n'avait pas le droit non plus de me donner de surnom... Seul mon amie d'enfance que j'avais perdu avait pu m'en donner un que j'avais finis par accepter...

« Et ne m'appelle plus jamais, JAMAIS Tsu' ! »

• Je serrais les dents et fronçais les "sourcils" en fermant les yeux, il voulais juste devenir mon amis, mais j'avais peur qu'il me laisse tomber, je ne voulais plus laisser quelqu'un entrer dans mon cœur pour s'en échapper après. Une fois ça m'avais suffit, j'étais blessé, la plaie s'était refermée mais une cicatrice la remplaçait, cette cicatrice qui disait “ j'ai survécu mais je suis fragile “. Mais non je ne suis pas fragile, il suffit de me regarder je suis robuste, je sais me battre, je suis peut-être froid mais fragile non, non, NON ! Je ne voulais pas me laisser imaginer que j'étais faible, parce que si c'était le cas je finirais surement par céder et être blessé à nouveau.

• Mes oreilles frémirent et je rouvrit les yeux, il n'avait pas bougé. Il étais têtu mais c'était moi qui l'était le plus ! Je me retournais avec dédain en haussant les épaules.

« Comme tu voudras après tout tu es libre de rester ici, mais dans ce cas c'est moi qui vais partir. Et laisses moi tranquille. Petite pisseuse. »

• Dos à lui je fit un petit sourire pour la première fois de ma vie, ma il ne dura que peut de temps. Je trouvais juste que ses allures fofolles me faisaient penser à mon ancienne camarade et "petite pisseuse" était sont joli surnom. Je m'en allais donc vers l'ombre de l'arbre suivant en essayant d'éviter le soleil et son atroce chaleur.

« Il ne faut pas oublier, on peut se faire du mal, même si les ruptures ne nous sont jamais fatales. » ANYWAY

PV Hitsugaya

« Laisses moi tu m'agaces, je n'ai pas de temps à perdre avec un poulain de ton genre, tu m'ennuie dégage ! Tu ne sais rien de moi alors pourquoi te poses-tu des questions ? » Comment ça de ton genre ? De quel genre il part ? Tu es juste un poulain qui aime jouer et qui n’aime pas que les autres soit seul. C’est un crime, peut-être ? C’est interdit de s’inquiéter pour les autres, de vouloir que tout le monde se sente chez soi ? Mais tu ne te vexes pas. Ce n’est pas en lui faisait remarquer son mauvais caractère et son manque d’enthousiasme qu’il changera. Alors tu te contente de lui répondre d’un ton calme. « C’est justement parce que je ne sais rien de toi que je me pose des questions. »

Tu n’es pas sur qu’il t’écoute car à peine ta phrase fini il continue de crier. « Et ne m'appelle plus jamais, JAMAIS Tsu' ! » Tu ne sais pas si c’est le fait que tu sois le futur dominant, ou simplement le fait que tu veuille devenir son ami, mais en tout cas si tu étais énerver, tu n’en donnait pas du tout l’impression. Tu restes impassible face à sa mauvaise humeur et garde ton calme quand tu lui réponds. « Personne ne me dit comment je dois appeler les gens. Mais si tu préfère, je peux t’appeler le Petit Solitaire, à toi de voir. »

Il avait fermé les yeux, les sourcils froncés et les dents serrées. Tu ne bouge pas, continue de le regarder, puis ses oreilles frémissent et il rouvre les yeux. En te voyant, il te tourne le dos et hausse les épaules, avant de s’éloigner. « Comme tu voudras après tout tu es libre de rester ici, mais dans ce cas c'est moi qui vais partir. Et laisses moi tranquille. Petite pisseuse ... » Tu ne lui fait pas de remarque, mais s’il continue de t’appeler comme ça tu devras quand même lui en toucher deux mots. « Très bien, je me tais si c’est ça qui t’énerve. » tu sais bien que c’est surtout ta présence qui l’énerve, mais tu n’as aucunement l’intention de t’en aller. Alors tu le suis, marchant comme un clown en levant les pattes bien haut et en les croisant à chaque pas. Tu trébuche plusieurs fois mais ne tombe pas, suivant le petit solitaire de plus ou moins près.

Il s’arrête sous un arbre, à l’ombre. Tu regarde l’îlot ou vous êtes et remarque que l’eau n’est pas très loin de vous. Tu te mets à galoper vers l’eau et tu fais la chose la plus intelligente à faire : tu sautes dans l’eau, éclaboussant par la même occasion le petit solitaire. Puis tu remonte légèrement sur l’îlot, encore à moitié dans l’eau, et quand tu vois le pelage trempé de Tsu’, tu éclats de rire. Il va me détester. Et tu rigoles de plus belle.

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Dernière édition par Seminex le Dim 29 Juil - 21:51, édité 1 fois

• J'étais posé contre l'arbre, j’appréciais en silence la fraîcheur de l'ombre. Le petit énergumène me suivait toujours en faisant le clown et je lui jetais un regard blasé. Je suivait ce qu'il faisait par quelques œillades en coin et remuais la queue quand il s'approchait trop de moi. Et puis le jeune poulain s’aperçut que la rivière passait devant nous je le regardais en remuant la tête d'un air désespéré, mes oreilles qui tombaient sur le côté. Et puis quand il galopa vers le bord et que je compris ce qu'il allait faire, je releva la tête paniqué et recula de quelques pas mais c'était trop tard. Il avait déjà plongé et j'étais tout mouillé, mon toupet tout gonflé me retomba sur les yeux et, les oreilles plaqués contre l'encolure je renâcla tout en m'ébrouant vigoureusement. Je le fusillais du regard et lui il rigolait, je ne savais pas si il était juste heureux ou si il se moquait de moi et mon cœur se serra. C'était peut-être moi, ou l'aura glacée que je dégageais mais les larmes que j'avais au bord des yeux ne coulaient jamais, elles n'avaient jamais coulée d'ailleurs : ni quand ma mère était morte, ni quand j'ai du quitter ceux qui m'ont élevés, ni quand on me repoussait... J'étais encore tout mouillé mais l'eau était fraîche et cela me faisait du bien. Je me redressais et me ramassais sur moi même, les cuisses gonflée, reposant tout mon poids sur mes haches pour alléger l'avant main. Et puis d'un coup je me propulsait, le vent frai dans la petite crinière ébouriffée, les muscles roulant sous ma robe de nacre et d’ébène, j'atterris juste sur le poulain qui eu à peine le temps de se pousser. Je sortais la tête de l'eau en secouant ma crinière et me rapprocha de lui à la nage (ouais je suis petit j'ai pas pieeeeeed) et m'accrocha à son dos avec mes antérieurs et je le mordais à l'encolure, pas méchamment au contraire c'était plus pincé pour le jeu... Et puis je me repris et le poussa toujours pas avec beaucoup de méchanceté et je rejoignit la berge pour remonter et m'ébrouer à nouveau avant de regagner l'ombre que m'offrait mon arbre. De là je regardait le poulain encore immobile. J'avais été rapide dans l'eau, ça m'avait pris comme ça. J'avais honte de moi c'était gamin de sauter dans l'eau comme ça. Je fermais les yeux d'un air très sérieux en tournant mes petites oreilles vers l'arrières comme pour dire “ne me dérange pas je ne veux pas de réflexions !“ J'avais rien à dire et je me sentais si bête. L'eau dégoulinait encore tout le long de mes flancs qui se soulevait dans un rythme irrégulier perturbé par ma course dans l'eau. Je grattais le sol de mon sabot, dépité. J'avais peur de lui faire du mal, il me paraissait si sincère que je ne voulais pas le blesser, je ne voulais pas non plus le laisser si facilement devenir mon ami, je voulais attendre, attendre d'être sur qu'il serait la bonne personne. Je me posait encore des tas de questions, encore plus que d'habitude, je ne savais que faire, j'étais un peu perdu... Et puis, comme si c'était le souffle du vent qui me l'apportait, une voix grave et froide me murmura du plus profond de moi même :

« Soit juste toi-même ! »

• Je me redressait, j'avais beau avoir une faible estime de moi, je devais avoir confiance en ce que je faisait. Je rouvrit mes grands yeux azur et chercha le poulain du regard, j'avais surement besoin de quelqu'un comme lui pour trouver ma place et si seul lui m'accepter c'était déjà ça, je devais être plus gentil avec lui, me forcer un peu et y mettre un peu du miens et peut-être qu'on finirais par bien s'entendre.

« T'as décidé de faire trempette petite pisseuse ? »

• Et je lui lançait un regard de défit avec un sourire un peu narquois.

« On a des milliers d’amis qui nous aimes, mais sur les quels peut-on vraiment compter ? » ANYWAY

PV Hitsugaya

Il se ramasse sur lui meme. Qu’est-ce qu’il fait ? Aucune idée. A moins que … Ho ho … Non non non ! Tu recules de quelques pas mais trop tard, il est déjà sur toi. Il te met malencontreusement la tête sous l’eau, à moins que ce soit intentionnel, mais tu en doutes sérieusement. Vous tournez dans l’eau et tu peux enfin revenir à la surface : tu prends une grande goulée d’air et le regarde s’approcher de toi, nageant aussi vite qu’il le peut avec ses petites pattes. Tu essayes de t’éloigner en rigolant mais le temps que tu fasses demi-tour dans l’eau, le petit solitaire a le temps de s’accrocher à ton dos avec ses antérieurs. Il te met de nouveau la tête sous l’eau - pendant quelques secondes cette fois-ci, car tu arrives à revenir à la surface en nageant - puis il te mordille gentiment à l’encolure. Ca te fait plus des chatouilles que ça ne te fait mal, et ça te fait rigoler de plus belle. Puis il te repousse, remonte sur la terre ferme, s’ébroue et retourne à l’ombre de son arbre.

Et c’est tout ? Il vient, il te saute dessus, il te fait rire, et c’est fini ? Il plaisante ou quoi ? Tu nage à un endroit où tu as pied et le regarde. Alors là, là il dépasse les bornes ! On ne peut pas jouer avec quelqu’un et la seconde d’après, faire comme s’il n’était qu’un parasite à exterminer ! Il n’a pas le droit de te faire croire qu’il s’amuse avec toi, et la seconde d’après faire comme s’il s’ennuyait à mourir ! Il a pas le droit de faire genre, de faire semblant, de faire ce que vous voulez qui ne correspond pas à ce qu’il ressent. Il a fermé les yeux, couché les oreilles en arrière et là, il gratte le sol avec son sabot. Ho et puis tant pis hein, qu’il se débrouille avec sa mauvaise humeur et son pessimisme ! Tu auras pu aller manger, mais tu es resté ! Pour jouer avec lui ! Et lui, il te fait croire que t’es sympas, mais c’est que du pipo ! Des mensonges !

Tu allais partir quand il rouvre les yeux et se redresse. Il te redresse et t’adresse un sourire narquois, une lueur de défi dans son regard. « T'as décidé de faire trempette petite pisseuse ? » Tu fais un tour sur toi-même, te mouille entière puis sors doucement de l’eau. « A voir … » Tu t’approche lentement de lui et te place devant lui. Puis tu t’ébroue de toutes tes forces pour le mouiller une nouvelle fois puis pars en courant. Tu claque l’air avec ta queue et continue à galoper jusqu’à rentrer dans l’eau. Tu nages un peu puis t’arrêtes au milieu de l’eau pour te retourner vers le petit solitaire, un grand sourire accroché aux lèvres. « Alors, maintenant qu’on est quitte, à quoi tu veux jouer ? »

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• Il s'approchait, un pas, puis l'autre, et encore un et il était devant moi... Je le scrutait perplexe un sourcil légèrement redressé et la tête vaguement penchée sur le côté. Et puis... Et puis il s'ébroua et me retrempa entièrement !! Ce n'était pas désagréable mais ça n'allait pas se passer comme ça !! Je me mordit la lèvre inférieure, souffla un grand coup les naseaux dilatés tout en secouant la tête puis je recula de quelques foulés pour prendre de l'élan, un élan suffisamment large pour pouvoir frapper le saut que j'allais faire au dessus de sa tête, j'e était capable, il suffisait qu'il ne bouge pas, qu'il soit aussi immobile qu'une statut de marbre et alors, alors je m'envolerais pendant quelques courtes secondes avant de réatterrir derrière lui. J'étais comme ça, capable de calculer chacun de mes mouvements et d'analyser ceux de celui qui était en fasse de moi, ma vie était entièrement calculée, c'est peut-être pour ça que je ne savais pas jouer comme les autres poulains... Bref, sortit de mes pensées je me préparait en fixant Anyway pour capter son attention. C'était le moment de saisir l'opportunité d'avoir tout ce que j'avais toujours voulu en un instant : un ami qui me respectais pour ce que j'étais et pas ce qu'on voulait que je soit. Je devais l'impressionner, lui montrer qu'il avait raison de rester avec moi, que je pouvait veiller sur lui moi aussi et que j'avais à mon tour des choses à lui apprendre ! Alors je me lançais, dans ma tête tout se déroulais lentement, j'avais le temps de prévoir, mais en surface mes muscles s'accordaient si vite avec ce à quoi je pensais que ma vitesse d'exécution n'avait rien à envier à personne. Mais, alors que je frappais ma dernière battue, que mon encolure s'étendait, que mon dos s'arrondissait en montant le garrot, Any' s'écarta, je lui jetais un coup d'oeil furtif mais quand mon regard se posa à nouveau sur le sol il me paru si proche... Je roula au sol et peina légèrement à me releva, je chassa la poussière sur ma fourrure d'un frémissement de mes muscles. J'avais voulu faire la malin et il m'avais eu à mon propre jeu, comme quoi, au lui d'imaginer ma vie je ferais mieux d'y faire réellement attention.

• Ma fourrure me picotait et une petite goutte de sang s'écoula sous mon oeil. Je m'étais un peu écorché mais rien de grave. Alors, je mis ma raison de côté et chercha au fond de moi une trace de mes instincts de poulain. Any' attendait, je me retourna et partis au galop vers la rivière. Je lui fit signe de me suivre d'un coup de tête en poussant un petit hennissement joyeux et bondis sur un des îlot. Puis quand Anymay me rejoignit, je lui donna un coup d'épaule, ses postérieurs glissèrent sur le bord de l'îlot et il retomba dans l'eau.

« T'as pas le pied marin hein ? Petite pisseuse ! »

• Je lui sourit et continua ma course d'îlot en îlot avec une allure posée pour qu'il me rattrape vite et qu'on continue à jouer. Je n'avais peut-être pas bien compris ce qu'étais le jeu mais je lui lançais le défit de m'apprendre. Après tout qui aime bien châtie bien !!

{H.S: C'est très léger et un peu nul mais ça fait longtemps que j'avais pas rp x)}

ANYWAY
___________________________________________________________________
You're amazing, fire blazing, no more waiting, it's your time to shine.

Je le regarde en sourient bêtement. Il est sympa en fait. Je secoue la tête pour chasser une goutte solitaire qui allait glisser sur mon œil puis tape remue l’eau en raclant le sol de mon antérieur. Puis un bruit me fait tourner la tête. Tsu est là, près de moi, bandant ses muscles … He he … Alors qu’il saute dans les airs, je me pousse le plus vite possible et le regarde atterrir de l’autre côté de l’eau, la tête la première dans la boue. Je ne pus m’empêcher de remarquer que son saut avait été parfaitement calculé, qu’il avait sauté haut, loin. Il fallait qu’il m’apprenne tout ça.

Pendant que je ris au éclat, le petit solitaire se relève et, d’un signe de la tête, me fait signe de le suivre sur un ilot. Je fonce vers lui, bondissant haut pour sortir de l’eau, atterrissant dans la rivière dans un bruit sourd, puis finit par monter sur l’îlot d’où trône Tsu. Je me postais à côté de lui en rigolant quand il me donna un léger coup d’épaule. Mes sabots glissèrent sur la terre humide et, dans un cri typiquement masculin – enfin presque – je tombais au sol, les pattes arrières et la croupe dans l’eau.

« T'as pas le pied marin hein ? Petite pisseuse ! »
Je me relève, lui attrapae le toupet et, d’un seul geste, je lui fait un croche patte et le fait tomber dans l’eau.

« Tout comme toi, on dirait !
Je me cabre un instant en reculant quand j’entends une voix. Sa voix. Ma mère … Elle hennit de la plaine, me disant qu'il fallait que je rentre. Les mères, je vous jures ! Toujours à s'inquiéter pour rien ! Mais mon, c'est Isabella, et je l'aime. Ma moman ...

« Rhoooo, faut que j’y aille ! »
Je pars en courant vers la plaine mais me retourne à mi-chemin. Tsu était toujours là-bas. Je renâcle des naseaux, d’amusement et d’exaspération. J'espère qu'il a compris à quel point il m'amuse. Pas parce qu'il est étrange, bizarre, différent. Non. Il m'amuse, tout simplement parce qu'il est amusant. Et c'est mon amis maintenant. Mon meilleur ami.

« Bon alors, tu viens, ou tu continues à faire trempette ? »

FIN

» Hitsugaya, ange déchu
» Je te touche, tu hausses un sourcil, je m'évanouis |\With Kid/|