Tu viens briser mon silence brumeux . Serons nous ami ou ennemi?[Pv:Khira]

Le lac était si magnifique, si silencieux. Il était tôt et la brume était présente densément. J’espère qu'aujourd'hui personne ne viendra me déranger. Même pour me demander de l'aide. Aujourd'hui, je veux être tranquille. Mais connaissant ma chance, sa n'allait pas être le cas. Je m’avançai les deux sabots antérieurs dans l'eau. A le silence! Aucun son ne traversait le brouillard épais. Pas même le gargouillis des oiseaux. L'eau était calme. Un calme plat qui rendait l'atmosphère mystérieuse et inquiétante. Je me retirai de l'eau et marcha le long du bord. Seul le son de ma croix résonnait à mes oreilles mais était étouffé par la brume.
Silence profond et marche lente. Un plongeons dans ses pensées, sa fait pas de mal. Mais comme toujours, chaque fois que j'arrivais au fond, les mêmes images me revenait. Cet humains au porte de la mort, qui m'accroche cette croix dans ma crinière. Je secouai vivement la tête pour revenir dans l'instant présent. A ma droite, le lac du silence, à ma gauche, une forme brumeuse. Je l'ignora et piqua un sprint pour réchauffé. Quelques minutes plus tard, les rayons solaire percèrent le voile de brouillard éclairant l'espace d'une lumière faible. Je me tourna vers la où le soleil apparaissait, et prit un bain de chaleur matinal malgré l'air frais qui régnait. Je bu quelques gorgées d'eau avant de reprendre ma marche, mais au pas. Toujours silence complet.
Silence, silence et encore silence! J'espère que sa dura toute la journée!

D'un pas tranquille je marchais sur les terres de solitaire, un sourire au lèvre. Ce sourire n'était pas si sincère que ça, c'était souvent signe qu'il ne fallait pas vraiment m'approcher sous peine de souffrance, ou physiques ou morales. Mais de toute façon je ne pouvais tuer les autres. Bien trop cruel pour des êtres si.. comment dire.. vivants ? Je ne galopai pas. je n'en avait tout simplement pas envie. Tel un fantôme je errais, allant où mes pas me menait, ne faisant rien d'autre. Je n'avais pas beaucoup a réfléchir en ces temps là. Tout était trop facile. Les gens, beaucoup, en me voyant, la plupart, s'enfuyaient pour ne pas rester auprès de moi. Il partaient parfois d'un galop si fort qu'ils me faisaient sursauter. A voir mon expression je ne pouvais qu'en douter. En ce moment le sourire rester constamment accrocher a mes lèvres, j'avais envie de me défouler certaines fois. Heureusement il y avait bien quelque cougar téméraires qui osaient me prendre pour proie. Chaque fois il repartaient blessés. Je ne pouvaient les tuer, pour une autre raison cette fois. Mes sabots ne le pouvaient pas. Ils ne pouvaient faire comme le griffes déchiraient ma peau quand ils réussissaient je ne savais comment, a m'avoir. Je détestais les prédateurs a une exception près. Les loups ne me dérangeaient pas. Je sais.. cela été étrange. mais eux étaient intelligents et bien construits. Ils n'attaquaient jamais au hasard. Ils ne m'attaquaient pas. Leur hurlement était l'une des seule chose que j'appréciait, l'un des seuls bruits.

Au hasard de ma course j'arrivai sur les terres de storm, autrefois celles de Cody. je me demandai s'ils étaient naïfs que mon père ou non, tout en me rappelant le visage de ce malheureux chef de son troupeau. Ah là là... si je l'avais eu entre les sabots, là, a ce moment précis, s'il était face a moi... je ne savais pas ce que je ferais, mais pas quelque chose de bien... Pfff.. de toute façon tout mes pensées n'étaient plus que des souvenirs, je n'allais tout de même pas revenir dessus. Tiens.. la soif ? j'avais soif. J'ai entendu dire qu'il y avait un lac tout près, un petit lac où le silence était de mise. Voila qui était bien. Et pour une fois dans la journée je galopai un peu, très rassemblé. j'arrivai plus tard au bord de l'eau. La brume se déposait sur le lac, et l'ombre de la forêt qui l'entourait faisait une atmosphère un peu.. effrayante ? Pas pour moi non. J'aimais cette atmosphère. Je baissai la tête et me mis a boire, quand j'aperçut près de moi un étalon noir. Allons-bon ? Je n'étais pas seul. Il avait l'air d'aimer le silence. Et bien soit, ça nous faisait un point commun... Moi j'en profitais n tout cas. je me mis a marcher, de long en large, puis j'allai un peu plus loin. Pourquoi ? Je n'en savais rien moi-même. Cet étalon avait l'air un peu bizarre. l'air moins différent de moi que les autre...Mmmmh.. je réfléchis.
Et puis je souris.

Un peu plus tard, je m'étais arrêté et observais mon reflet dans l'eau. Ma crinière avait presque atteint sa longueur d'avant l'incendie. Mes brulure avec presque totalement disparu. Seule quelques cicatrices restantes laissaient entrevoir l'incident. Malgré tous ce qu'elle avait enduré, ma croix était toujours accroché à mes crins. Elle était légèrement cabossé et couverte de petite tache noir.
Finalement, je revis la forme brumeuse. Je m'approchai légèrement pour mieux la distinguer. C'était un étalon gris aux crins tricolore. Il arborait un sourire plutôt satirique. Enfin bon! Il avait seul, solitaire. Il devait aimé le silence lui aussi, car aucun de nous deux de parla. Je me contentai de l'observer en silence. Je ne sais s'il m'avait repéré, mais il ne faisait pas trop attention à moi. Je crus apercevoir ses yeux, ses yeux foncé où je crus distinguer un brins de malice.
Cet étalon, me semblait différent. Différent de tous ceux que j'avais rencontré après ma mésaventure. Depuis se jour, j'avais détesté tous ceux que je croisais, sans même faire l'effort de les connaitre. Mais lui, cet étalon gris devant mes yeux, ne m'inspirais pas la joie ni le bonheur, je dirais même que cet étalon m’inspirai l'enfer. Quel joli mot! L'enfer je ne l'ai jamais connu jusqu'aux jour où mon corps entier a pris feu sous mes yeux. Là, j'ai vu l'enfer. L'enfer de vivre.
Je pris route vers le lac et mis abreuvais comme la dernière fois. Le brouillard ne s'était toujours pas levé, il était même plus dense que jamais.
Le cris strident d'un oiseaux de proie résonna. Lorsque le battement de ses ailes s'éloigna. Un silence de mort prit trône dans se monde mystérieux et lugubre.
Ah! Que du bonheur!