Hey Jazz, viens, on t'attends [Libre, mais Blind doit répondre]

*Aïe...
- Arrête de gémir.
- Je voudrais t'y voir toi, avec un ventre comme un ballon.
- Mais je sais ce que ça fait.
- Même... Aïe.
- Arrête de gémir, te dis-je.
- M'en fous, je râle si j'en ai envie.
- Tu es bornée.
- Et toi saoulante.
- Peut-être.
- Pars... Aïe.
- Si tu veux.
- Merci... Aïe."

April ne préférait même pas savoir d'où venait cette voix. Une jument du groupe vient la voir. Cette jument était aussi pleine, mais elle, du grand gris. April la salua et chercha du regard Blind. Au milieu de troupeau, il avait trouvé le courage de s'assoupir, couché [noooooooon, je fait pas de power gaming 8D]. April ne remercierai jamais assez le groupe de bien avoir voulu accueillir les deux chevaux. April avait insisté pour aider du plus qu'elle le pouvait. Elle aidait à défendre, elle aidait à trouver de la nourriture, elle surveillait les jeunes poulains. Et maintenant, c'est elle qui avait besoin qu'on l'aide.
Elle était paniquée à l'idée d'avoir son premier poulain. Et si ça se passait mal ? Et si un prédateur les attaquaient ? Semblant deviner les inquiétudes d'April; la jument pie lui souffla dans les naseaux et lui parla:

" Viens, je connais un endroit très calme. Et tu y sera en sécurité, je ne resterais pas très loin. Suis moi."

April afficha un sourire de soulagement. Elle découvrit un petit bosquet, aux arbres tellement serrés qu'elle prit la décision de sauter par dessus. Sont ventre la tira fort lorsqu'elle bondit, mais April s'en moquait. Pour le poulain qui allait naître, elle lui promettait d'être une mère prête à tout pour son bien-être.
La jument prit un peu d'herbe,bût de l'eau et d'un coup, entre deux bouchées, elle sentit son ventre se tordre. Elle ouvrit grand la bouche, comme pour hurler, mais la douleur était telle qu'aucun sons ne sortit de sa bouche.
Comme hébétée, l'oeuil un peu hagard, la jument tomba au sol et s'allongea. Elle regardait son ventre, rond comme un ballon et pensa alors que ce saut, aussi petit qu'il fût, n'était pas une bonne idée.
Elle se tordit encore de douleur tout le temps que le poulain se décide à sortir.

Ruisselante de sueur, April se tourna vers le poulain. Elle se releva, poussa du museau son petit, l’incita a se dresser. Le poulain, tout membre replié sous lui, regarda sa mère. Il pencha la tête sur le côté et sentit la langue d'April passer sur tout son corps. De l'encolure aux sabots. Elle se plaçât derrière lui et lui mit de petits coups de tête.

"Lèves-toi petit. Allez, debout. Tu peux le faire."

Rassemblant ses longues jambes, il tenta de se dresser, encouragé par sa mère. Elle l'aidait du bout du museau. Au bout de quatre essais, tous clôturés par de splendides chutes, le petit se mit debout... Enfin, la petite. Devant April se dressait une pouliche à la couleur de sable, aux grandes balzanes et aux multiples petites marques des deux parents. Ses yeux étaient vairons et il brillaient déjà de liberté et de soif d'espace. A l'intérieur de sa cuisse droite, il y avait une forme, comme si elle était gravée.
La petite se mit alors à la recherche des mamelles de sa mère.

" Toi, tu t’appelleras Jazz. Je te prédits un avenir heureux ma belle..."

Tout à son bonheur, April contemplait sous toutes les coutures sa pouliche. Elle ne laisserait jamais personne ne la priver de son bonheur.
Doucement, elle réussis à trouver un tout petit espace pour faire passer Jazz. Malgré la fatigue qui lui tenant les jambes, April franchis pour une seconde fois le bosquet en bondissant au-dessus. Épaulée par la pie, elle retourna au petit groupe.
Là-bas, pendant que Jazz faisait connaissance avec les autres, bien à l'abris contre sa mère, April appela Blind et lui amena la petite.

" C'est Jazz. C'est ta fille."