Le ciel nous tombe sur la tête mais on n'a encore des crumbles alors tout va bien ! ||Non libre||

Blackberry

Clopinant dans la plaine, si silencieuse, si calme, si douce. Mon ventre était énorme et j'avais peur. Peur car je savais que si j'avais deux poulains dans le ventre j'ai une chance sur deux d'y laisser la vie. J'ai si peur, mon cœur s'emballa un instant. Je tremble puis ferme les yeux pour faire fuir toute cette peur qui me contamine.

Quel bêtises j'ai fait là ! La pire des erreurs que j'ai pus faire. Boontie, mon ami d'enfance, celui que je trouver craquent quand on était poulain mais se dissipas n'étant pas si intéresser par les étalons en grandissent. Et puis je me suis dit qu'il trouveras bien plus belle que moi. J'avais fait une crois sur mes sentiments pour lui. Il a fallut que je le retrouve dans ses bois, en compagnie d'un ours a nos trousse. J'avais crus un instant qu'il m'aimer, c'était juste une illusion rien d'autre. Et il y a quelque mois, le voila de nouveau sur mon chemin. Le destin nous en veux ou alors on était fait pour ça ? Il fallut que ce soit en plus le moment des chaleurs. Un endroit, sombre, personne pour nous voir, seuls, que lui et moi ...

J'eus un haut de cœur tellement que j'étais bouleverser. Des larmes coulèrent. Il est solitaires, il ne reviendras jamais, et je n'ai plus envie de le voir, car on fond, il ne m'aimera que pour un soir, avec moi la vie ne colleras jamais a ses côté. Je m'allongeas essouffler par les hoquet dus a les pleure silencieux. Des contractions se mirent a me tirer dans tout le ventre. Si gros, si déformer, si déchirer. J'avais l'impression qu'on me dévorer de l'intérieur. Douleur atroce, a vouloir finir le tout pour de bon.

Je ferma les yeux et tombas dans un puits si haut, si profond, si loin des prairies si paisible. Je hennissais mais personne ne m'entendait. Combien de temps défilèrent ainsi ? Je ne sais pas. Mais quand je me réveillas les contractions était violente et me fit haletais. Mon souffle était saccader de douleur et de gémissement. J'étais en sueur et je soufrer le martyr. On dit que le premier poulain fessait toujours mal. Si j'en n'est deux je risque ma vie.

Je poussais, suivent les contractions. Je n'étais vraiment pas belle, enfin je ne me sentis pas belle en ces instants. Je n'aimerais pas que quelqu'un me trouve là ainsi, tremblante de douleur et couverte de sueur, en tirent une salle tête. Je sentis alors quelque chose sortir. Je serra les dents et me retourna. Dans un bain de sang un petit venait de sortir. Je la frictionna comme m'avais appris les juments de mon troupeau pour m'aider a mieux gérer seule la naissance de mon poulain. Je fis la toilette rapide et vis que c'était une fille.

Je ne pris pas le temps de l'admirer, les couleurs de ma visions devenaient termes, les traits se mirent a onduler. Elle se mis a bouger par convulsion au début puis se lever d'un coup pour ensuite s'écrouler au sol. Elle vient près de moi et hennis doucement. Je lui répondis par un bruit roque sortant de ma gorges, faible mais présent. Elle se blottis contre moi et voulus tété. Je la repoussas d'un coup de museau tout en étouffant une douleur dans le ventre.

Ne serais je jamais donc tranquille ? Ma vision se brouillas. Je suffoque presque. Je n'ai plus de force mais j'accompagne les nouvelles contactions. Mon cœur bat de plus en plus vite. j'eus même peur qu'il s'arrête. La petite pouliche le regards incrédules me regarder et hennissait des " Maman ? " tout bas. Elle ne comprenait pas non plus ce qu'il m'arrivait, tout comme moi. Je poussas des râles de douleurs et me tordis sur le flanc.

Je manquas d'air et n'arrivas plus a respirer. Mes larmes roulèrent sur mes joues. Elles étaient pleine de peur. Puis je me figeas. Je ne pouvais plus inspirer de l'air. Je cherchas pourtant mais les forces m'avais abandonner. Le temps s’arrêta autour de moi. Je vis le visage de ma fille qui hennissais en pleure a mes côté. Mes yeux se fermèrent, c'était même mieux de rien voir que d'avoir une vision toute déformer et sans couleur vive. J'entendis mon cœur battre de moins en moins vite. Puis plus rien. Plus un bruit. Mon cœur avait laisser place au silence.

Comment sa ? Me voila dans les cinquante pour cent de souffrance ? Non ! Je ne peut pas laisser ainsi une fille sans mère si mon autre enfant encore en moi qui ne demander qu'a sortir ! Ils n'auront jamais de père ils leurs faut donc une mère. Je doit me battre, survivre pour eux, faire battre mon cœur pour eux, inspirer de l'air, faire ma vie, d'eux. Mais mon corps ne voulaient plus rien savoir. Je me mis a hurler intérieurement de rage, de peur et de souffrance.

Lumière ...

Hennissement ...

Brise fraiche ...

Douleur !

J'ouvris les yeux d'un coup ! Ouvrant la bouche aussi et inspirant de l'air. Mon cœur s’emballa pour compenser les moments pendants lequel il n'avait pas irriguer mes artères et veines. Je respirais vite, essouffler. Je rassembla toute mes forces et vis sortir le deuxième poulain que je sentais encore dans mon ventre. Après quelques instants d'efforts je réussi ma mission. Je fus comme soulager d'un poids. Je tourna la tête vers le petit qui venait de sortir. Les traits de mon visage était détendus maintenant malgré les quelques derniers contractions.

je fis la toilette du petit. Oui un garçon. Je pus enfin contempler sa magnifique robe. Il avait ma couleur sur tout son dos, le cou et la tête. Ses crins était tout aussi crème que les miens. Son ventre et ses membres étaient blanc. Je me leva alors et fis quelques pas pour ne pas rester près de cette endroit, il y a du sang partout et cela risque d'attirer les loups ou les pumas. Comme j'avais plus beaucoup de force je titubas pour faire plusieurs mètres. Les deux poulains me suivaient. La fille avait moins de difficulté que son frère, ayant quelques moment en plus pour savoir marcher que lui.

Je m'allongeas de nouveau et leurs laissa la place pour tété. Ma fille me rappelait tellement Boontie, robe blanche, puis les membres noirs. La crinières dorée, le visage brun, comme sa marques. Ses yeux vert turquoise me fis sourire. Puis je allongeas mon encolure dans l'herbe et posa ensuite ma tête. Je les regardais tout les deux, se chamaillent déjà pour tété. Je ris doucement.

- Adonis .... et Titania, mes enfants .... -

Je n'avais pas chercher pendant toute ma gestations des prénoms. Je n'avais pas chercher du tout enfaite. Je m'en fichais complétement. C'est en les voyant que cela me vient a l'esprit, claire comme de l'eau de roche. Je soupiras. Je méritais bien une bonne sieste pour reprendre mes forces. Mes enfants me regardèrent puis viennent se lover contre moi. j'avais donner la vie au deux être charmant, au péril de la mienne. Cela en valait la peine.