Ce matin là était un peu plus différent des autres. Je pouvais voir certains chevaux emmener les un après les autres sans vraiment savoir pourquoi. Erwan, mon cavalier pas très futé vin me donner double ration. C'était suspect, oula très suspect ! lui qui ne savais même pas comment mesuré une ration. Il ne m'avait monter que deux fois, il n'était jamais tomber.. faut dire qu'il avait eu de la chance de tomber sur moi. J'avais promis de rester docile et de me laisser faire. Cette promesse que j'ai fais à une petite jument isabelle le jours de ma mise en box. J'avais ensuite attendu des jours avant qu'un homme ne me monte et en à peine 1h m'avait enseigner les bases et j'étais classer " cheval débourrer" Ensuite on m'avait donner cet humain un peu bête qui ne connaissait rien au chevaux. Un hazard ? pas vraiment. Mais bon... c'était si évident de mettre un crétin sur un cheval qui ne se rebellait pas. D'ailleurs, ce crétin, après m'avoir donner ma ration, s'en était allez en riant en faisant des bons vers quelqu'un d'autre, qu'il semblait supplier de n’emmener. L'autre cow-boy m'avait regardé d'un air très serieux, avant de parler d'une voix affirmatif à l'autre.
- "Ouais, il est bien foutu.. Il doit surement être à maturité maintenant. Bon, je vais l’emmener, toi t'es pas vraiment qualifier pour ce genre de truc. "
Celui qui avait parlé m'avait ensuite enfiler le licol plutôt serrer. Qu'es qu'il croyait lui ? que j'allais m'en aller ? Peut-être, surtout après ce qui allait suivre... J'avais ensuite avancer dans une salle où je n'avais jamais mis les pieds. Il y avait une odeur qui amplifiait l'air ... cette odeur temps redouter qui se propageait petit à petit dans le fort jours pas jours. Mais ici, c'était carrément catastrophique. On m'avait ensuite diriger vers d'autres étalons. Dont un qui faisait que rigoler.
" hahaha, aujourd'hui, journée boulot ! on va bien s'amuser ..."
Je le regardais, pas très rassurer, tendis qu'il continuait de rire avec ses potes. Je pus distinguer malgré la foule, cette petite jument isabelle. Mon amie de toujours, qui m'avait malgré elle emmener ici. Je ne lui en voulait pas bien sûr... mais je ne comprenais pas ce qu'elle faisait ici aussi. L'autre étalon moqueur fut prit en premier de notre ligne. Et il grimpa sur une jument blanche. De mes yeux de jeune cheval, je vis alors ce que je redoutais et ce que j'entendais depuis quelques jours qui traînait dans le fort. Une saillie. Voilà pourquoi on nous avait emmener ici... voilà pourquoi j'avais entendue les hommes parler de maturité. J'étais maintenant capable d'être père. Pourtant, j'étais quand même très jeune ... Et je ne voulais pas saillir une jument que je ne connaissais même pas, que je n'aimais même pas !! pourtant la vériter était juste en face... je ne pouvais pas nier ce qui allait se passer.
Quand se fut mon tour, il m'emmenèrent derrière .... cette petite jument, celle qui avait si bien réussi à faire partir cette solitude au fond de moi, qui avait fait vibrer mon coeur à chaque seconde parcouru avec elle. Bridgess. Et maintenant, voilà comment je la remerciais. J'allais lui faire subir le fardeau du poulain. La bêtise humaine pouvait amener loin, oh oui, très loin. Je l'avais regardé dans ses yeux où je pensais trouver de la peur. Sauf que j'y lisait plutôt du courage et de la détermination. Enfaite, c'était le monde à l'envers. C'était moi qui avait peur. C'était moi qui refusait de la faire souffrir. Je restais en face de sa croupe, les sabots plantés dans le sable, incapable d'avancer. Mais le claquement du fouet derrière moi me fis rappeler la douleur de la capture. Je suis désoler petite jument isabelle... j’espère que tu sauras me pardonner. Je vais te faire subir cette enfant... je sais que tu n'ais pas prette petite jument, à offrir la vie. Je te le fais, mais seulement par obligation, je t'en pris, petite jument, pardonne moi ... Mes jambes trouvèrent alors la place de ses reins. Et je fis ce que les cow-boys voulaient de moi. Avec toute la douceur que je pouvais, malgré ce peu d’expérience en moi. Pardon... pardon Bridgess.
Je descendis ensuite, l'air abattu, me maudissant, maudissant aussi les hommes. Eux qui avait petit à petit gagner ma confiance. Je n'avais plus aucune estime pour eux. Et avant de partir, j'avais entendis la petite voix de ma petite jument.
"Tu as fais ce qu'ils t'ont demandé ... Maintenant à toi de voir si tu vas assumer le fait d'être le père d'un petit être . Toi qui disait ne jamais me quitté mais que j'ai vu avec une autre jument ..."
Je lui répondis d'un hochement de tête. Je savais de qui elle parlait... De cette jument nommé Diamond Charm. Elle avait elle aussi fait trembler mon coeur. Mais ma petite jument.. Il ne bas plus que pour toi maintenant ! toi et cette petite chose qui nais au fond de ton ventre. Tu sais petite jument, je ferais tout pour te retrouver après cela. Tu as montrer que tu me pardonnais. Je t'en suis tellement reconnaissant, petite jument. Tu es parties sans m'accorder un regard. Ne t'inquiètes pas... plus tard tu verras, tu verras à quel point je t'es aimer. Mais quand je serrais un peu plus mature, tu sais petite jument isabelle, tu vas me manquer. Pardon, encore une fois.