Bye, adieux, non, rien est approprié ( mort de Yeko)

Du bruit, du boucan, des sons inconnus. Tout bouges, tout le monde bouge dans cette boite confinée qu'on appelle fort. Je ne comprend pas une tel agitation. Nous tasser de cette manière ? Je suis au milieux de pleins de chevaux. Dans un pré peut-être. J'en sais trop rien, j'ai trop peur pour discerner quoique ce soit. Je m'inquiète, pour mon fils et pour Bridgess. Je ne les vois pas, et simplement ceci me fait paniquer. Il y a simplement le bougre qui vient me voir, le pas lent. Comme si c'était la dernière fois qui venait me chercher. Il finit par se faire rouspéter par son supérieur et accélère le pas. Il me sourit, sourire triste, puis accroche la longe qu'il avait dans la main sur mon licol déjà mis la veille. Des odeurs étranges me viennent. Poussière, pourtant la poussière je connaissais, depuis que je suis venue ici pour la première fois. Cette fois plus de poussière. Qui nous brûle les yeux et nous pique les narines. Sur ma gauche, j'arrive à distinguer le bruit d'un grand galop et de plusieurs henissements. Je tire sur ma longe d'un seul coup, le bougre tombe par terre. Mais les autres chevaux sont tellement entassés que je n'ai pas de quoi me trouver un chemin. J'hennis alors.

- Emmenez-moi avec vous !!! attendez moi !

Mais une main ferme vient me bloqué la tête pour m'enfiler deux lassos avant de les donner aux bougre. La poussière retombe enfin au sol. Et je vois des chevaux, non-harnachés. Qui court, qui cours tous ensembles loin d'ici. Mon coeur fait un bon au moment ou je vois cette silhouette isabelle... Bridgess... elle est libérée. Elle est libre, tout comme Natsu que je vois à coté d'elle. Elle galope. J'hennis un autre fois, sans tirer sur ma longe cette fois.

- Bridgess !! Bridgesss !

Elle ne se retourne pas. c'est alors que je vois ce tissu sur ses yeux. Elle ne peut pas me voir. Je me met alors à espérer que quelqu'un me lâche aussi. Me laisse galoper aux moins une fois en liberté. Pourtant c'est trop tard. Il m'enmène, puis ma longe passe de main en main. Un inconnue me traîne, tendis que d'autres chevaux suivent la même trajectoire. Pourquoi marcher autant ? J'ai pas envie, je veux voir ma petite jument ! Je tire, on me gronde, je tire encore, on me frappe. Je mors, j'attaque, j'hennis. Je brave la promesse que je lui est faite quand nous sommes arrivés. Mais maintenant je peux bafouer n'importe quelle promesse, tant que je puisse la retrouver. La sentir près de moi. Sécher chacune de ses larmes. Ma petite jument... On continue de me frapper. J'hurle, j'hurle son nom. Je continue de tirer. Des marques du fouet sur mon corps. Mais je ne sens rien, rien ne fais plus mal que de retrouver loin d'elle, et de lui. Aveuglé par cette fichu poussière qui recommence, je tombe par terre, j'ai trop tiré, j'ai trop reçut de coups. Je sens le goût terreux du sang. Je me laisse par terre. Je ne peu plus avancer. Un homme vient alors me voir, caresse mon encolure, puis murmure.

- Dommage, une si belle crinière....

Puis il braque un objet sombre sur moi. Un bruit assourdissant. Une dernière douleur, avant que le trouble envahisse mes yeux. Je suis terrorisé. Avant de comprendre que je vais partir. NON ! pas sans les avoirs retrouvés ! pas déjà ! J'ai un devoir à accomplir avant de mourir... mon devoir de père, que j'ai toujours voulu exercer au près de mon fils. Et que ces affreux mon empêcher de faire... Natsu.. il en ma vue à peine q'une seule fois. J'espère qu'il se souviendra de moi...
Bridgess.. Je peux mourir à présent... merci. Merci, d'avoir enchantée le peu de vie qu'il me restais. J'ai reçu de toi un bonheur encrée dans mon âme, à jamais, même quand je ne serais plus... Merci encore une fois. ma petite jument.