Maman, je veux être comme toi ! ( pv Tristess )

Depuis quelques jours, je savais parler. En faite c'était pas bien compliqué. Papa et Maman parlait toujours, n'importe où. Par contre c'était souvent en répétant la même chose, si bien que ma première phrase fus " Je t'aime ma chérie" . On comprend vraiment d'où sa viens, surement une phrase que papa disait souvent à maman. Sauf que ce genre de phrase dite par un poulain, c'est pas très très rassurant. A croire que sa fille va finir par dire à toutes les autres filles " je t'aime ma chérie. !" étrangement, ça aurait pus être une phrase de maman que j'aurais enregistré dans ma tête de pouliche, et j'aurais sortis un truc comme ça " Notre notre fille nous ressemble tellement ! " mouais... Bref, ça c'était la période où je répétais tout ce que l'on me disait.

Maintenant j'ai mes mots à moi, et tout va bien. Nous somme au crépuscule du soir, et j'avais pas envie de dormir. En faite dormir c'était ennuyeux. On devait fermer les yeux et attendre le lendemain. J'étais censer rester près de maman pour m'endormir avec elle, mais j'étais bien plus attirée par les coccinelles et mangeaient des pucerons. Maman laissait tombé, elle était habituée. Avec du recule je me demande bien comment papa et maman ont fait pour me supporté. J'étais exigeante et beaucoup trop curieuse, et en plus de cela, désobéissante. Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos chevaux. Ce soir là je passais mon temps à courir partout et à enquiquiner maman. Papa n'était pas encore là, mais cela ne devrait pas tarder. Je continuais à rigoler quand soudains, je vis uune drôle de bestiole grimper dans un arbre, là quelques mètres des rochers brûlants au soleil où nous nous trouvions. J'arrêtais mon jeu pour le regarder trente seconde, avant de courir vers maman.

- Maman, pourquoi on grimpe pas dans les arbres nous ?

Azuka avait grandis. Elle avait récupérer beaucoup du caractère à son père et cette petite était une curiosité sur sabot. Toujours entrain de demander ceci et cela. Je me rappelais, le jours où elle avait commencer à vraiment parler. Sa première phrase fut
"Je t'aime ma chérie". J'en avais tellement ris. Cil me disait souvent cette phrase et elle l'avais répéter. La tête qu'avait fait Cilbarra se jour-là était......hilarante!

Tout était tinté d'orange et Azuka toujours pleine de vie, jouait, découvrait le monde s'offrant à ses yeux. Cette pouliche ne voulait jamais dormir. Toujours à désobéir, à exiger des réponses à ses questions.... Enfin bon! Cil' n'était toujours pas arrivé. Un écureuil passa en vitesse à côté de moi, me tirant au passage de mes pensée. Il grimpa en quelque seconde dans l'arbre se situant en face de moi, sous les yeux étonné d'Azuka. La petit pouliche noire se dirigea vers moi et me posa cette question:

"Maman, pourquoi on grimpe pas dans les arbres nous ?"

Que l'on grimpe dans les arbres? Quel imagination! Le fou rire me pris soudainement face à l'image qui était parvenu à mon esprit. Je riais tellement que les larmes me prirent à leur tours.

"Zuzu, la nature ne nous à pas doter de cette capacité là. Regarde tes sabots et regarde ses griffes, trouve-tu que nous pourrions grimper dans les arbres avec nos sabots?"

Je me relevais et me dégourdis les pattes en faisant quelques pas. L'air frais de la nuit ne tarda pas arriver en même temps que le bleu nocturne. Le paysage commença à bleuir et la lune à se dessiner à l'horizon. Les étoiles apparurent et enfin le paysage fut complet. Un rapace fit entendre sont cris sont dans le silence de nuit.

Maman se mit à rire et moi à faire la moue. Maman riait à chaque fois que je posais des questions comme celle là. Cela signifiait que j'avais poser une question ridicule. Très, bien, ça n'arriverait pas deux fois ! des larmes roulaient au creux de ses yeux, ah c'est pas vrai ! je ne l'avait pas fait pleurer tout de même ! Ah bah voilà, encore !

"Zuzu, la nature ne nous à pas doter de cette capacité là. Regarde tes sabots et regarde ses griffes, trouve-tu que nous pourrions grimper dans les arbres avec nos sabots?"

Maman se releva pendant que l’écureuil partait en vitesse de son arbre au moindre bruit. Une brise souleva quelques un de mes fins petits poils. Brrr, la nuit, c'était vraiment pas marrant. Un bruit très bizarre vint briser le silence de l'obscurité et je sursautai avant de me rapprocher de maman pour me blottir contre elle. Non, conclusion, la nuit, c'est VRAIMENT pas marrant. Je repensais à papa. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vue, et je m'étais toujours poser la question sur l'endroit où il se rendait pendant ces balades en solitaire ...

- Maman, papa il rentre quand ?

Rp's Trist'

Azuka avait eu peur du cris de l'aigle, car elle venait toujours contre moi quand c'était le cas. Ensuite elle me posa une question. Encore! Qu'elle petite curieuse dis donc!

"Maman, papa il rentre quand ?"

Que lui répondre. Je ne savais pas moi-même. Cilbarra était partis il y a une moment déjà. Mais où était-il?

"Tu sais ton père a besoins de liberté et de solitude de temps en temps. Il rentrera bientôt, je te le promets."

Pourtant quelque chose me disait que je ne pourrais jamais tenir cette promesse.Pourquoi? Aucune idée.
Ma pensée dériva. Cil' me laisserais-tu, moi et ta fille, seules? Ne disparais pas, je t'en pris.
Il faisait assez froid. Quelque larmes coulèrent sans que je m'en rende vraiment compte.

"Azuka. Viens. Cette nuit nous ne dormirons pas."

Cette idée devait plaire à ma fille, elle qui ne dormais presque jamais. Pourtant le ton autoritaire que j'avais arboré, ne convenait pas. Je mis à faire route vers l'étendu derrière les rochers gigantesque. Mon envie d'errer dans les terres de ce pays était forte. Comme avant ma rencontre avec cet étalon blanc moucheté. Azuka me suivrait-elle? Pendant quelques minutes à regarder l'horizon, mon regard vairons avait ternis et pris un air triste, mélancolique presque fantomatique. Que m'arrivait-il? Jamais, de jamais, le frisson de l'appel de la solitude ne m'avait attiré comme sa. Mon cœur était partagé, sur le point de craqué en deux. Azuka ou la solitude. Non! Arrêter! Je n'abandonnerais pas ma fille.Non!

"Allez Zuzu! Viens!"

Je souriais. Pourtant, ce n'était qu'un sourire forcé. Le chant de la nature me rappeler, ranimait la flamme de mon passé seule, plongé dans cette tristesse éternelle. Et moi, je luttais. Luttais intérieurement. Je protégerais ma fille, à tout pris.

up?