La jalousie est le pire des défaut... N'est-ce pas Doll ? |Doll & Rose Noire ||

Princesse c'était réveiller a l'aurore. Aujourd'hui elle avait décidé de travailler un peu : histoire de garder la ligne, chose essentiel pour un Diva comme nous. Si nous voulons être celle que l'on regarde il le faut bien. A ces mots , un homme plutôt enrobe entra dans l'écurie et donna la ration d'avoine quotidienne à Doll. Cette odeur est si alléchante et si exquise. La jument sans oublier les bonnes manières se jetât sur son repas. Sentir les flocons s'écrase sous ses dents était la une des meilleures sensations que pouvais éprouver la Princesse. Une sensation de bienêtre et d'énergie qui allait remplir son corps encore endormie.

Quelques temps plus tard, ce fut le palefrenier qui venu la chercher accompagner de son licol rose parsemé de diamants. Oui, rien que cela : des diamants. Faut dire qu'elle est habituée à tout ce luxe. Ces propriétaires l’avaient gâté dès son plus jeune âge : il faut la dire. Le palefrenier est un homme tout à fait normal mais personne n'est normal pour Doll. Tsssk' cette esclaves a oublier de ce laver les mains et en plus cette tète est vraiment écœurante. Et les critiques continuèrent pendant le pansage. Doll est comme ça, elle critique pour se sentir supérieur. C'est dans sa nature. Enfin, il a fini. Nous n'en pouvions plus ! Il avait l'air de ne jamais se laver et après il est venu nous toucher. Écœurant. L'homme était parti dans la sellerie chercher la selle en cuir noir et avec des diamants ( oui, Maitre adore les diamants ) Son tapis est tout aussi luxueux. En velours rose pourpre, le nom de Doll brode au fil d'or. Quand a la bride : cuir noir, frontal avec des diamants, mors et boucles en or tout comme les étrier de sa selle. La luxure voilà ce qu'apprécier Doll. La richesse et le pouvoir (l’avoine aussi) voilà ce dont elle rêvait.

Une fois seller et brider, on l'emmena dans la carrière ou était déjà une autre jument. Blanche comme neige, des balzanes grise noires tout comme le bout du nez. Ces crins noirs ébène. Des crins corbeau : horrible. Pourtant tous la regarde. Ils la trouvent si atroce qu'ils la regardent bouche bée ? Oui. Qui pourrait nous surpasser ? Certainement pas cette veille jument galeuse. Doll entrait en piste et commençât par un petit passage puis une pirouette. Son cavalier alliait la perfection et la douceur. Sans ces atouts Doll n'aurait effectué aucune de ces demandes. Les regards ce tournèrent vers Doll qui aussi élégante qu'un papillon galopes sur le sol. Ils eurent vite oublié Doll lorsque la jument blanche commença des figures quasi incroyables. Quand la jument blanche s'en alla, les spectateurs regardèrent enfin la jument Isabelle. Elle était enfin sous les projecteurs. Mais qui diable est-ce ? Elle me vole la vedette et en plus elle est blanche ! Faux pas. La figure fut mal effectuer. La jalousie la finit déraper. Les hommes rient de ce mouvement qui la mise assis au sol cavalier sur le dos. Les rires firent flamboyer les joues de la jument. Elle se vengera De la jument blanche. Elle se releva et continua sa reprise sans oublier les moqueries.

Une fois finis, le cavalier la rendit au palefrenier. Il la ramena a l'écurie, lui enleva son matériel et la pansa. Rien de tel pour se relaxer après une reprise. Normalement elle se serait laisse emporter par les paroles de l'homme mais aujourd'hui elle cherchait un moyen de punir la Blanche. Une robe blanche, Doll en rêvait. Elle veut être comme ça sœur : robe blanche immaculé. Seul la couleur les différenciât. Elle est d'une couleur sable dore qui avais son effet mais qu'elle n'apprécie pas. Enfin bref, on le reconduit dans son box dore au sol de lin. Le luxe quoi. On lui redonna sa ration d'avoine. Quand elle eut finis on le conduisit au près histoire de la relaxer. Mauvaise idée. Blanche est elle aussi dans le près. Le même que Princesse. Doll fut frustrée a l'idée qu'elle doive partager son près. Là-bas en Europe, elle avait son près a elle et personne ni était inviter. De plus partager n'est pas un mot qui fait partie de son vocabulaire. Elle pourrait très bien l'apprendre mais là... Cette jument qui sans même la connaitre la détestait. Ce serait impossible... Elle entra dans le près. La jument de lui n’adressa pas même un regard. Ce qui mit Doll dans un rage folle et dut dans un effort pas croyable se retenir de lui sauter dessus. Non une lady ne se comporte pas comme cela. Or nous sommes une lady. Elle hennit tout de même un petit "Hum huum" aigue et puissant pour attirer l' attention de la jument.

-Bonjour. A qui ai-je... l'honneur ?

Russe. Cette jument vient de Russie. Sa façon de prononcer les 'r' était typique de la région. Et il nous en est quasiment certain qu'elle aussi a déterminé notre pays d'Origine : la France. Nous aimons beaucoup la Russie. Malgré nos différents, nous sommes bien obliger de la monter en estime : elle est du vieux continent. Soit, elle aussi venait de l'Europe. Soit elle vient de monter dans notre estime. Mais cela, ne lui pardonne pas son geste. Elle nous a ridiculisée en public ; elle une vielle jument qui semble avoir vécu bien des choses. Bien qu'elle est vécue nombres d’aventure, jamais n'a-t-elle vécu le courroux d'une princesse. Assez de la parlotte. Elle voulait connaitre mon nom avant ma vengeance divine.

- Notre nom est Princesse Doll. Mais veuillez m'appeler Princesse tout simplement. Ma parole vous venez de Russie, non ? Il se pourrait que vous susciter un peu mon intérêt devons-nous avouer.

Voilà un discours digne d'une reine. S'il y avait eu des spectateurs de la scène à coup sûr, il m'aurait applaudit et lancer des roses toute plus belles que les autres. Ce à quoi rêvait Princesse était la gloire. Malgré tout ça ces apparences de Reine, ces airs hautain et tous ces masque que met et enlevé Doll : non, elle n'est pas sœur ni plus ni moins une Princesse. Elle joue la comédie. Elle la joue pour ce faire accepter dans la famille. Pour ressembler à l'idéal de sa sœur. Doll qui n'a jamais eu de mère. Adopter dès sa naissance. Non, jamais elle n'a voulue devenir ce qu'elle est. Tout cela est dû à son éducation. Au fond elle le savait : elle n'est pas faite pour être cette Princesse que l'on admirait tant. Elle rêve d'une vie bohème. Une vie simple mais belle. Pas cette vie. Pleine de diamant et de perles. De luxure et de soumission. Au fond cette jument : elle l’admire. Elle était si simple si élégante. Sans faire sa belle ou rouler des mécaniques on l'a regardait. Comme si notre regard est attiré par elle. Ces gestes fluides et légers. Des mouvements que l'on dirait répéter durant toute sa vie.

Mais attendez. Elle ne m'a pas répondu. Elle m'a ignoré. Ce prenait elle plus importe que moi ? Moi qui viens de faire preuve de bonté en lui donnant mon nom. Elle m'a ignoré ! La colère revient. Elle lui piquait les yeux, lui fait voire rouge. Une envie : lui sauter dessus. Lui montrer qui est la chef. A qui elle doit se soumettre. Faire preuve d'allégeance a elle. Que vais-je faire pour me venger ? La ridiculiser ? Lui faire peur ?

Un homme rentra dans le près. Il caressa le bout du nez à Doll puis se dirigea vers Blanche. Son maitre surement. Lui aussi la caressa. Ils semblent ce trouver au même niveau. Une harmonie parfaite entre l'homme et l'animal. Ça aussi Doll l'enviait. Jamais elle n'avait eu de maitre fixe et n'ayant qu'elle pour équidé. Qui ne donnerais son attention qu'à elle. Et elle qui prendrais soin de lui à sa façon. Sans strass ou paillettes juste l'homme et elle. Enfin bref, pourquoi nous pensons a ça ?Nous sommes heureuses comme cela. Les dorures et pierres quoi de mieux ? Elle lâcha un soupir. Pourquoi sommes-nous si mélancolique ? N'avons-nous pas tout ce que l'on désire ? Bien sûr que si. Elle observait quand même du coin de l'œil le 'couple'. Jalouse. Jalousie quand tu nous tiens... Telle est la phrase qui décrit le mieux ce moment. Elle s'éloigna au fond du près. Sans oublier toutes la fois ou Blanche lui avais manque de respect. Toujours en réfléchissant comment la punir. Comme assouvir sa jalousie. Certes, elle possède des atouts que je n'ai pas cela ne veut pas dire que nous l'envions. Elle soupira à nouveau plus fort cette fois. Blanche l'avais entendue ? Possible. Mais Doll ne se retourna pas pour voire.

« Dit moi jeune Doll, pourquoi tiens-tu à tenir un rôle qui n’est pas tien ?

Pourquoi suis-je celle que je ne suis pas ? Une question sans aucun sens à priori mais pour Princesse, elle semblait vouloir tout dire. Pourquoi, joue-t-elle la comédie ? Pourquoi ce donne-t-elle ces grands airs ? Pourquoi tout d’un coup arrête-t-elle de s’exprimer par le nous royal ? A-t-elle eut le déclic ? Une lueur de la vrai Doll submergea de ces entrailles jusqu’à ces yeux jusqu’alors sans réellement satisfaction, des yeux blasé. Comme si, toutes les merveilles de ce monde n’avaient d’égal à ce qu’elle avait déjà vu auparavant. Pourquoi, soudainement ces mêmes yeux semblent heureux ? Cette Rose serait-elle, cette personne que l’on attend tous dans notre vie ? Celle qui réveille ce qu’il y a de mieux en nous. Ce quelqu’un qui chasse toutes nos hantises qui pour Doll est la banalité, la normalité. A-t-elle peur qu’on ne s’intéresse pas d’elle ? Que personne ne fasse attention à son pelage ? Qu’aucun homme ne s’occupe d’elle ? Qu’elle finisse comme sa mère … ? Sa mère qui avait perdu sa vie en mettant bas, une vie contre une autre en quelques sorte. Que sa vie voler à sa mère ne soit qu’une perte de temps, que le privilège de la vie ne soit pas utiliser de la donne façon. Tout ce qu’elle veut au fond c’est peut-être ce faire pardonner ? Laisser sa marque pour rendre hommage à la vie que sa mère à donner. Nul ne le sait. Doll est comme ces vieux coffres forts ceux qui ne révèlent que leur trésor une fois la bonne combinaison trouvé. Une énigme à percer…
Pourquoi me pose-t-elle cette question si stupide ? Ne se rend-t-elle donc pas compte de ma supériorité ? De mon règne ?! A-t-elle perdu toute conscience ? Je ne vais certainement pas répondre à cette question ! Mais pourtant… Si je jouais comme elle l’a dit «un rôle » ? Qu’est-ce que cette idée ! Moi, jument d’une noble lignée comment puis-je remettre cela en doute ?! Blanche est une manipulatrice, elle me contrôle essai de me ridiculiser. De me faire changer. Je dois lui tenir tête ! Je ne dois pas rentrer dans son jeu qui causera ma perte.
La jument ne répondit pas. Mais Rose continua de la questionner.

« J’ai rencontré un jument l’autre jours. Prétentieuse. Qui pavanait. Qui avait eut comme seule réaction de m’insulter. Alors que je réalisait les mêmes figures que ce matin, les figures que tu as aussi réalisés. »

Lui fait-elle la morale, une leçon ? Le soupirement de Doll avait donc réveiller quelques chose chez l’inconnue ? Parle-t-elle en cas de cause ? Dans tous les cas elle tente surement de consoler la jument crème qui semblait si perdue et si malheureusement cherchant absolument à cacher ces pleurs sous une masque de diva sans aucune émotions. Mais à quoi cella importe à blanche qu’elle soit hautaine et orgueilleuse ? A-t-elle aussi un mal qui la ronge jusqu’aux entrailles ? Elle est gentille avec Doll qui pourtant lui crache à la figure, la rejette sans lui dire. Elle lui disait du bien. Bon faut dire qu’elle avait aussi parlé d’une jument très prétentieuse qui l’avais insulte mais elle mettait quand même Doll sur un pied d’égalité.
Elle s’adresse à moi comme si nous étions amies ou je rêve ? Pour qui ce prend-elle ? Elle pense que c’est parce qu’elle est dans le même pré que moi que nous sommes amies, qu’elle doit se permettre de me poser des questions intimes ? De prétendre que je ne suis pas celle que je pense être ! Non mais je rêve. Tu essais peut être d’être sympas avec moi mais ça ne marches pas alors tait-toi. Elle me raconte sa vie comme cela avait une quelconque importance pour moi. Tsssk’.

« Je te souhaite de tout cœur de ne jamais ressembler à cette jument si capricieuse. Une jument blanche aux crins roux, mais pleine de venin. Et toi, je t’assure que tu peux être une jument qui peut espérer atteindre une certaine classe. »

Blanche se tut. Son maitre était déjà là, le licol a la main prêt a la ramener au box. Sans le savoir elle venait de tourmenter Doll au plus haut point. Sa sœur n’était donc pas si parfaite ? Rose ne s’était donc à aucun moment pose la question qu’elles pourraient être sœur ? Elle lui avait lancé un magnifique sourire accompagné d’une bonne nuit avant de disparaitre. Doll seule. Doll abandonnée. Une larme naissait au coin de son œil pour mourir au coin de ces lèvres. Doll blessé ? Doll triste ? Perdue… Comme si tout son monde s’effondrait.
Caprica.. ? Tu n’es finalement pas ce modèle que je vénérais tellement ? Pourquoi t’ai-je suivie comme cela… Non, je ne suis pas cette jument pour qui avoir des rêves simples, une ration d’avoine était ridicule. Non. NON ! Je ne suis pas cette jument-là. Je ne l’ai jamais été. C’était que du vent. Je ne veux pas de toutes ces dorures ! DE CE LUXE ! DE CET ORGEUILLE… Je veux être moi pour une fois…
La jument pleurait a chaude larme et c’était isoler dans le fond du près… Elle s’endormie.
L’homme la réveilla. La belle ouvrit les yeux, se leva. Elle ne montra aucun signe de réticence pour une fois. L’homme étonné lui enfila le licol. Doll était sale, elle qui prenait toujours soin de ne pas se salit elle était brune de boue. De plus en temps normale elle aurait hennit a la mort pour qu’on la ramènes au box mais pas aujourd’hui. Elle avait changé. Et cela pour toujours, elle n’a plus envie de d’être cette jument qui n’est qu’apparence. Oui cela était fini.
Une fois dans son box Doll mangea sa ration, lança un bonjour à ses voisins. Maintenant, elle sera gentille et elle pensera aux autres avant elle. Ainsi soit-il. De plus elle ressent un réelle satisfaction à rendre heureux les chevaux autour d’elle, vieux, jeunes, pauvres, riches.. Elle souriait. Elle est heureuse. Son homme était venu la chercher du box pour la mettre dans le prés. Doll encore toute boueuse mais désormais cela n’avait plus d’importance. La porte du pré grinçât et Doll s’y précipita. Rose était à nouveau dans le prés. Doll galopa dans sa direction, l’enlaçât. Lui murmura merci à l’oreille. C’était grâce à elle qu’elle avait changé. Doll la serra et pleura…