Tu ne seras rien pour moi, et je ne serais rien pour toi [Pv Tristess]

♠ Azur ♠

Le jour n'était pas lever, les étoiles couvre le ciel, la lune brille d'un grand éclat blanc. Lui, il est là, la tête levé, les crins aux vent, mais la joie n'y est pas. Les larmes sont au bord de ses yeux, et il ne peut pas les enlevaient. C'est trop dur. Sa soeur dort encore, il en est sure. Il l'a regarde. Même si s'est elle la grande, la protectrice, lui aussi, il l'est. Mais lui, il ne le montre pas, il se trouve trop faible... Il n'est pas fort et courageux comme elle. Lui, il pleure toutes les larmes de son corp des qu'il pense à sa mère - comme maintenant, mais il les maintiens- Alors qu'elle... Elle, elle est courageuse, n'a peur de rien, défend son frère même si sa lui coûte les plus grosses humiliation et punition. Elle est tout pour lui, c'est la seule à qui il tient. Les autres, ce ne sont que des pantins, des marionnettes qu'il manipule pour avoir ce qu'il veut. Il se fait passer pour le gentil, mais il ne l'est pas. Sauf avec elle, avec sa soeur.

Il baisse le regard, sa tête tourne dans tout les sens, essayant de percevoir le moindre mouvement. Mais tout le monde dort profondément dans le troupeau, sauf lui, bien sur. Il regarde encore, pour être sur que l'étalon Raven ne le surveille pas. Depuis qu'ils sont là, lui et sa soeur, Raven est protecteur, très protecteur, envers eux, et lui, il ne supporte pas ça. Alors, pour ne pas se faire attraper, il commence à galoper. Mais vite. Très vite. Aucun poulain de son âge ne le ratrapperait, il en était casi sur. Les crins aux vents, enfin il souriait. Un vrai sourire...

Alors qu'il arrivait vers une sorte de cascade, une odeur de cheval solitaire l’atteins de plein fouet. Il n'était pas seul. Sur la défensive, il s'avança vers la cascade. Il se regarda le reflet de lui dans l'eau. Ses yeux étaient brillant mais il n'y avait aucune expression, ses crins étaient ébourrifée par le vent, et son poil lui collé à la peau. Il baissa la tête pour que sa bouche atteigne l'eau, et il commença à boire goulûment l'eau. Il y plongea ensuite tout son museau, ses naseau aussi, dans l'eau. Il entendit des bruits de sabots. Il releva vivement la tête. Que lui voulait-on ?

Alors qu'il se retournait d'un bond, il ne perçus aucune ombre, aucune présence. Ses oreilles lui jouait-elle un tour ? Pas sur. Il commençait à reprendre ses habitudes de poulain peureux et déclara à haute voix :

- Je n'ai pas peur ! Montrez-vous !

Il mentait, bien sur. Il avait peur, et ses membres le trahissait. Il tremblait de tout son être tandis qu'il attendait que le cheval se déclare à son tour. Il s'ébourra vivement pour se donner plus de courage. Mais non, ça ne fessait pas d'effet. C'est alors qu'il vit de long crin blanc volait, prêt d'un arbre. Il baissa vite les oreilles, ses membres tremblant encore plus que tout à l'heure.

Bien sur, il était aussi curieux. Normal pour un poulain me direz-vous. Mais la peur l'empêchait d'approcher pour voir qui était ce fameux cheval au long crin blanc comme la neige. C'est alors qu'en regardant les crins, il put distinguer une forme noir. Le cheval serait-il noir ? Azur ce demandait bien que faire. Il commença alors à s'avancer. Lentement, mais surement. Il bredouilla encore quelques mots :

- Je... Qui êtes-vous ? Pourquoi vous cachez-vous ?

Il approchait encore, et il put distinguer deux yeux brillant dans la nuit. Ils le fixaient à lui, et personne d'autre. Main qui êtes-ce, bon sang ? Azur allait mourir de peur, si ça continuait.

Son petit coeur battait la chamade, sa respiration s'accélairrait aussi. Les deux yeux étaient de deux couleurs différente. Il c'était arrêter à une distance qu'il pensait bonne. Oui, les deux yeux étaient vairons, mais pas marron et bleu. Non, ceux-ci étaient bleu et vert, ce qui rendait la personne en face de lui, plus effrayante. Azur ne connaissait pas le proverbe : " Il ne faut pas se fiait au apparence..."

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Rp's Tristess

Depuis peu, je suis devenue nostalgique. En faite depuis que Cilbarra a disparu. Ma nostalgie d'avant, revient me hante,ne me quitte plus, me déteste, me reprend tous ce que j'avais gagné en le rencontrant. Je perds un peu plus chaque jours. Un peu plus chaque jours, j’oublie, je me transforme, je redevient le fantôme que j'étais.

Il fait nuit. Une nuit éclairé par la lune banche et ronde. Le ciel bleu nocturne était couverts d'un tapis d'étoiles. Un légère brise hantait l'air ambiant.
Azuka dormait. Habituellement c'est moi qui dormait avant elle mais...ces temps sont entrain de changer, du tout au tous. Mes crins blanc sont lumineux au rayonnement lunaire. Ma robe noir s'assombrit a la clarté du ciel. Un contraste de valeur noir blanc. Pourtant mes yeux, seuls sources de couleur de mon corps et sans vie. Ils ne reflètent que la tristesse, la fatigue et la mélancolie.
Sans vraiment m'en rende compte, je pris le pas et partis. Je sais que je reviendrais même si l'arrière gout de la mort n'est pas long. Je le sens, je le pré sens. Ce jours tragique vas bientôt m'arriver et rein ne pourra l'en empêcher. Tant pis si tout le monde est triste. Tant pis, si des gens pleure. Tant pis, si je meurs.

Un cascade se dessinait à l'horizon. L'eau étincelait de reflets bleus argents. Le murmure de la chute berçait mon pas lent. Je sentais un présence étranger mais l'envi n'était pas au rencontre. Je voulais rester seule. Je voulais rester à me renfermer sur moi et mon cœur qui pleure. Les larmes me montaient au yeux. Pourtant, je ne pleurais pas. Moi pleurnicheuse comme je suis, je ne pleurais pas. J'avais besoin de solitude mais pourtant la voix faible d'être retentit.

"Je n'ai pas peur ! Montrez-vous !"

Je l'ignorai, continuant mon chemin dans l'ombre des arbres, jusqu'à la rive au le clapotis de l'eau berçait mon âme perdue dans le néant. La voix vient pourtant encore me sortir de cette sorte de transe mélancolique.

"Je... Qui êtes-vous ? Pourquoi vous cachez-vous ?"

La terreur, la peur était lisible dans le ton de sa voix. Le bruit de ses sabots se posant l'un après l'autre au sol avec une lenteur infime, montrait qu'il hésitait à venir, à m’approchais. Ma tête se tourna vers l'endroit d’où provenait le son. Un poulain y était. Terrorisé, les oreilles en arrières. Le souffle de sa respiration était rapide. Faisais-je vraiment aussi peur? Mon allure de fantôme est-elle si effrayante? Je finis par m'avancer vers le poulain chocolat au dos saupoudré de flocons blanc. Ses yeux d'un bleu turquoise se reflétait a la lumière argents que déverser l'eau dans ses iris.

Mon pas lent, mes crins volant légèrement, j'avançais avant de m'arrêter devant le jeune poulain. J'étais sortis de l'ombre froide, pourtant la lumière pour moi était glacé. Comme la vie l'est pour moi au contraire de la mort. Je plonge mes yeux sans vie dans ceux du jeune équidé avant de lui répondre sur une voix fantomatique.

"Je ne me cache pas jeune cheval, et je ne suis qu'une jument...*je m'attardai sur le mot suivant*...qui a presque tout perdu."

Je détournais le tête faisant volait ma longue crinière blanche.

"Et toi qui es-tu pour te balader seul à une heure pareille?"

Je ne m'attendais pas à une réponse de sa part. Surtout si, à l'origine, je l'avais terrorisé.

♠ Azur ♠

Tristesse qu'il n'arrive pas à battre...

La nuit n'est pas pour lui. Il n'aime pas ça. Absolument pas. Ça lui fait peur, ça le terrorise, mais les deux yeux brillant au clair de lune le rassure. Il n'est pas seul, ou du moin plus. Pour l'instant, il se sent presque en sécurité, même si ce cheval lui fait peur. Il est trop mystérieux pour lui, à son gout. Il le fixait, ne sachant quoi faire. Devait-il s'approcher encore, ou rester là ou il était ? Le cheval fantôme restait à sa place, quand soudain, alors qu'Azur avait décider de sa distance de sécurité entre lui et le fantôme, il tourna la tête vers lui.

Il reccomence à prendre peur. Bon dieu, pourquoi fallait-il que les méchants tombent sur lui ? Hein ? Il baisse les oreilles encore plus, celle-çi maintenant aplatit sur son encolure. Dans ses yeux, on peut voir de la peur, mais plus encore. Si on regarde bien, on peut y voir de la tristesse. Tristesse qu'il n'arrive pas à battre... Alors, les bruits de sabot de l'autre - du cheval fantôme - se fait entendre et descende sur Terre notre poulain peureux. Azur recule d'un pas. Il a eu peur. Mais pas cette peur des gens, non, pas celle là... Le cheval sort de l'ombre. Ses crins vole au vent. Ils sont long. Et puis, il est noir, comme il s'y attendait.

-Je ne me cache pas jeune cheval, et je ne suis qu'une jument...Il ne sait quoi répondre à la jument qui réplique, en hésitant : ...qui a presque tout perdu.

Aïe... Il ne sait vraiment pas quoi dire. Il sent la tristesse envahir l'atmosphère. Sa gorge se noue sous les paroles du cheval fantôme qui, en réalité, n'est qu'une simple jument qui a tout perdue, a dire ses dires. Il s'avance d'un pas, puis d'un autre, mais la jument détourne la tête, et de nouveau, il hésite :

- Et toi qui es-tu pour te balader seul à une heure pareille?

Il ne sait pas quoi répondre. Il se sent rejeter par la jument qu'il veut mieux connaitre malgré sa timidité. Il s'avance encore, jusqu'à être en "face", si il peut dire, du cheval fantôme. Il attend, le vent commence à souffler, et il frissonne. Il aurait dû rester au troupeau, dormir contre sa soeur. Celle qui compte plus que n'importe qui. Alors, il lève la tête pour pouvoir la regarder dans les yeux, et souffle doucement, sa phrase s'envolant avec le vent :

- Moi. Je suis Azur... Et vous, cheval fantôme... Qui-Qui êtes vous ?

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Rp's Tristess

Le jeune poulain avance jusqu’à être à quelques centimètre de moi. Il a l'air d’hésiter. Pourtant, comme j'aurais pu mis attendre, il n'a pas reculer. Le vent souffle, souffle encore et toujours, mais ne parvient pas à sécher ces larmes qui coule. Ces larmes qui n'ont plus de sens car je sais qu'il ne reviendra pas. Qu'il ne reviendra jamais. Pourtant, un torrent coulent de mon cœur, un torrent se déversant dans le néant des abysses de l'âme, de l'esprit.

"Moi. Je suis Azur... Et vous, cheval fantôme... Qui-Qui êtes vous ?"

Ses yeux me fixent comme s'il se donnait du courage. Cheval fantôme? Alors suis-je vraiment comme ça? Suis-je vraiment........morte? je le pense, car chacun de mes pas me plonge de plus en plus dans la torture de l'esprit et toute ses émotions. La tristesse, la colère, la mélancolie....Ai-je vraiment changer a se point? C'est que toute les personnes que j'ai croiser jusqu’à présent mon regarder tristement, m'ont fuie, m'ont rejeter, on baisser la tête à mon passage. Qu'es que la vie à a m'apporter encore? Rien. Je pense....

"Tristess...Mais appelle moi comme bon te semble, Azur."

Azur quel beau nom. Il me fait penser a celui de ma chère et tendre Azuka. Je pense qu'il n'y a qu'elle qui me raccroche encore a la vie.
Le vent souffle, souffle encore et toujours. Il souffle,désespéré,sur mon cœur vide. Il souffle encore tant bien que mal pour me consoler. Il soufflera toujours lorsque la flamme de mes yeux s'éteindra à tout jamais.
Je rêve souvent. Je rêve souvent d'un monde paisible. Un monde où rien n'est comparable a celui-ci. Je rêve souvent. Souvent je me réveille est retrouve l'enfer qu'est cette vie.
L'eau brille, le vent souffle, les arbres frémisse à son passage, la lune suit son chemin nocturne, les étoiles luises. La nature chante. Elle chante sa chansons, sa mélodie ,sa musique. Si on c'est l'entendre l'écouter; si on tend l’oreille peut être nous parviendra-t-il? Mais moi, il résonne dans cet espace vide qu'est mon cœur, il résonne dans mon esprit. Il chante en moi. La nature est en moi, elle pousse et un jour elle m'arrachera à se monde qu'est la vie.

♠ Azur ♠

Mais même les câlins ne calme pas ses pleures

Il est là, a observait ses jolies yeux qui sont tellement vides mais aussi remplies de tristesse. Ce n'est qu'un poulain et pourtant, il ne veut pas la voir pleurer, ça lui fait mal. Ça lui rappelle quand il aurait dû consoler sa soeur alors qu'elle pleurait la mort de sa mère et qu'il n'a pas été capable d'être là pour elle. Maintenant, c'est elle qui est là pour lui... Comme il se sent coupable ! Coupable de d'avoir voler l'enfance de sa soeur pour la faire grandir d'un coup. Il en veut aussi à son père. Pourquoi les a-t-il laisser ? Hein ?! Il avait tant de question à lui poser, mais jamais il ne lui répondrait, car il n'existe pas. Non, pour Azur, son géniteur n'est qu'une illusion.

Alors qu'il est plongeait dans ses pensées, les pleures de la jument, cette mystérieusement jument fantôme, le sorte de sa torpeur, ses membres se raidissent d'un coup. Il renifle bruyamment. Non, il n'accepte pas de voir les gens souffrir ainsi pour d'autre. Surtout que cette jument, ce cheval qu'il croyait fantôme, avait l'air d'une gentillesse sans frontière. Alors, la voir dans cette état, alors qu'elle a tout perdue - elle lui ressemble un peu, car lui aussi, il a tout perdue... Ou presque, il lui reste sa soeur...- ça t'attriste un peu plus. Il soupire doucement.

-Tristess...Mais appelle moi comme bon te semble, Azur. entendit-il sortir de la bouche de la jument.

Tristess... Non, mais qui a eu la stupide idée d'appeler son poulain ainsi ? Pff... Sans intelligence des fois, les gens. Il soupire plus fort. La jument fantôme prénommée Tristess a répéter son nom comme si il était magique. Azur n'avait jamais compris vraiment pourquoi... Son nom était-il réellement magique ? Il regarde la jument qui a le regard perdue dans le paysage de la nuit.

La nuit est toujours là, les étoiles aussi, elles brillent plus fort, pourtant. Il ne sait pas si c'est ses yeux qui lui jouent des tours, mais il trouve ça magnifique. Jamais il n'aurait penser que la nuit pouvait être aussi effrayante et jolie à la fois... Mais elle l'est. Il regarde la jument de nouveau. Il s'approche encore, et se colle contre son poitrail. Non, ne pleure pas, ça ne le ramèneras pas, Pense-t-il. Il est bienveillant, pour un poulain de son âge. Il soupir contre le poitrail de la jument et se laisse aller, mais même les câlins ne calme pas ses pleures. Il ferme les yeux. Il est tellement bien, ainsi. Il ouvre la bouche, murmurant, oubliant à qui il s'adresse :

- Je suis désolée... Maman.

Il sens sa gorge se nouer, il se décolle de la jument qu'il a prit pour sa mère. Il ouvre les yeux et des larmes y brillent. Il les laissent couler. A quoi ça sert de les cacher ? De toute façon, elle aussi elle pleure, alors autant partager... Il pleure, les larmes arrive jusqu'a sa bouche, rentre dans ses naseau. Il s'ébroue et lance, murmurant encore :

- Je suis désolée, Tess', - diminutif de Tristess'- ; Je ne voulais pas, c'est juste que... Vous me faites penser à elle. Cette jument si fragile.

[Up ?]

Je déplace, Scarecrow ne vient plus ^^

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