Coucou tu veux jouer ? J'suis partis d'mon troupeau un moment moi [PV:Jazz]

Le soleil venait a peine de se lever. l'aube venait a peine de se pointer. J'ouvris un œil, puis deux, contemplant ainsi le levé de soleil qui s'étendait devant moi, toujours couché dans l'herbe humide de notre plaine. Toujours sur les terres de Storm que l'on ne m'avait pas permis de quitter. Je sentis près de moi le corps chaud de ma mère, Jumpy, qui dormait paisiblement. Je l'aimais beaucoup ma mère, bien qu'elle me punissais souvent car je faisait des bêtises. D'ailleurs j'allais en ajouter une a mon palmarès. J'en avait un peu marre de rester cloitrer entre ces "mur" appelés frontière et de ne pas visiter le monde, curieux comme je l'étais. Alors je me levai, profitant de l'absence d'attention des grands même si les guetteurs veillaient, j'allais faire bien attention. Je m’étirai un peu les pattes et commençai a marcher, un peu tremblant. Lorsque je fus un peu plus loin de ma mère et ma sœur je commençai par brouter un peu. Oui je n'avais plus l'âge vraiment de boire le lait, bien que se fut délicieux, j'allais faire comme les grands maintenant même si j'avais encore du mal a saisir le mécanisme du galop...

J'ai donc trotté un peu en direction de la forêt tout d’abord, en me faisant le plus discret possible pour ne pas être vu. Un fois arrivé entre les arbres je me sentis plus libre de mes mouvements a cause de l'épais feuillage apparu sur les arbres il y a peu, grâce au printemps, belle saison. Je me mis a remarcher au pas une fois a l'abri des regards passant d'ombre a la lumière en fonction des trous dans le plafond de feuilles. Je devais enjamber et même parfois contourner les troncs d'arbres ou les buissons d'épines. J'avais hâte de grandir, comme ça j'allais pourvoir enfin sauter ces maudites choses. Puis je suis enfin sortis de la forêt. Là je voyais un étang, un petit étang au courant doux. Je le longeai, puis voulant m'amuser je mis un peu les sabots dans l'eau et commença a faire quelques vagues. Puis je but et reparti.

Je marchai un moment et décidai de m'arrêter. J'étais dans une plaine de la terre des solitaires, complétement déserte, et le soleil qui s 'était bien levé me tapait sur le dos. Et ma mère ? S'était elle rendue compte que j'étais partis loin ? Elle allait certainement me passer un savon. Était-elle inquiète ? Je me mis a l'ombre du seul arbre de l'endroit et réfléchit un peu jusqu'à ce que je vis une autre pouliche un peu plus loin. Je passai derrière elle e tcomme pour al surprendre je dit un peu fort:

-Coucou t'es qui ?

Oui j'étais comme ça, je parlais bien aux inconnus...

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Si l'amitié ce n'est pas de partager tous les délires, alors c'est quoi, on se demande ?

Maudit soleil. Un fois de plus, tu as gagné. T’as de nouveau réussi à me tirer du monde magique que sont les rêves. Mais cette fois-ci, je te pardonne. Ce matin, tu m’as sauvé. J’allais me faire croquée lorsque tes rayons sont venus dansés sur mon corps. C’était une sorte de mélange entre un ours et un puma. Il avait déjà tué mère et père. Il m’avait rendu aveugle en m’ouvrant les yeux à l’aide de ces griffes. Ce rêve était semblable à l’accident de mon père. Oui, Blind l’étalon aveugle. Bon sang, pourquoi je fais toujours des rêves ou je devrais dire des cauchemars sur la mésaventure de mon père ? Aurais-je au fond de moi peur que cela se reproduise ? Je connaissais la réponse mais préférais ne pas me l’avouer. Au fond de moi, je savais.

La rosé du matin n’avais pas encore disparue et rendait l’herbe encore meilleur quel ne l’était d’habitude. Ma mère broutait. Elle était sous un arbre ou la rosé était encore plus présente. Je l’avais rejoint. J’aimais être à ces cotés. Je broutais de petites touffes jusqu’au moment où mon estomac ne put en avoir d’avantage. Malgré mon ventre plein, j’étais quand même allée chez ma mère pour profiter du lait qu’elle produisait. Le breuvage était tiède et légèrement sucré. Le petit hennissement qu’elle avait émis signifiait la fin du repas. Aussitôt, je l’avais laissé et était partie dans mon coin.

Je marchais en direction de la plaine. Je m’étais retournée et déjà ma mère était hors de ma vue. Etais-je allée trop loin ? Je m’étais posé au milieu de nulle part. Autour de moi : rien à part un arbre. Aucun équidés, prédateur ou encore humains en vue. Ma mère se situait du coté ou se levait le soleil. Si je voulais revenir à elle, je n’avais cas allée dans sa direction. Après avoir pris mes repères, j’avais galopée vers l’arbre. Mes jambes partaient de tous les sens et j’étais complètement déséquilibrée. Tellement instable qu’un courant d’air m’aurait fait tombée. Heureusement pour moi, ce jour-là, il ni avait pas eu de vent.

L’arbre offrait une grande et belle ombre qui abritait une petite source d’eau douce. Douce, je vous le précise car une fois en compagnie de ma mère j’avais gouté de l’eau au gout plutôt immonde. Ma mère m’avait expliqué que c’était la mer. Bien que l’eau était salé comme le disait si bien ma mère, c’était la première fois que j’avais vue autant d’eau. Il y en avait tellement qu’on n’en voyait pas le bout. J’avais bue à la source et était partie vers un tas de terre que je m’étais empressée de dégommée.

« Coucou t'es qui ? »
C’était une voix fluette mais assez forte. J’avoue que je m’étais un peu effrayée. J’allais lui passé un savon au malheureux qui m’avait tant fait peur. Je m’étais retourné d’une façon mécanique et je m’étais retrouvé en face d’un petit poulain. Un petit poulain qui n’était pas des plus déplaisant avec sa robe noire au taches grises qui lui recouvrait ces jambes et sa tête qui se mélangeait au noire ébène de sa robe en formant de petit ronds. Il avait aussi la crinière et la queue blanche et aussi trois grosses rayures sur son dos, blanches elles aussi. Des yeux bleus, c’était les plus beaux yeux que je n’avais jamais vus. Mais bon, son physique n’excusait pas son geste. Ainsi, je lui avais lancée avec ma voix la plus autoritaire.

« Ca va pas d’effrayé les gens comme ça ?! Et puis d’abord, c’est à toi de te présenter en premier ! »
J’appréhendais sa réponse. Je voulais savoir s’il n’allait pas ce défilé et retourné chez sa mère. Mais en même temps, je ne le souhaitais pas…

Aussitôt dit aussitôt fait.
la pouliche isabelle derrière laquelle je me tenait a cet instant a sursauté et s'est vite retournée pour se retrouver en face a face avec moi. J'ai souris. J'avais réussis mon coup et j'en étais presque fier. Elle me toisa d'un air légèrement sévère et je crois qu'elle se mis a me regarder, a me décrire, de la tête aux pieds. Et a sa tête j'en déduit que je ne devais pas lui déplaire. Alors je me mis moi aussi a l'observer, quand soudain elle me dis d'une voix un peu autoritaire:

« Ca va pas d’effrayé les gens comme ça ?! Et puis d’abord, c’est à toi de te présenter en premier ! »

Non ça va pas, je ne vais jamais bien, en tout cas c'est ce que certains du troupeau disaient. J'étaient téméraire et embêtant, ils ne voulaient plus m'avoir dans leurs pattes. Bon..revenons à mon interlocutrice.. Elle était plutôt bien faite elle aussi, une robe Isabelle dont les crins marrons foncés étaient de la même couleur que trois de ses membres, le dernier étant d'un blanc immaculé. Puis je posai mon regard dans ses yeux, ils étaient marron, avec une sorte de trait blanc en dessous de chacun qui descendait jusqu'au bas de sa joue. Je souris d'un air un peu embarrassé, puis je me reprit. Je n'aimais pas que l'on me fasse la leçon, mais étant donné que j'avais commencé je fis le "gentil":

-Oh désolé désolé ! je ne pensais pas te froisser ainsi, ni te faire décoller a quelques centimètre du sol. Moi je m'appelle Haru et j'viens du troupeau de Storm duquel normalement je n'ai pas le droit de partir...$

J'en crois qu'il y avait quelque peu du sarcasme dans ma voix, mais j'étais sincère dans le fait que j'étais désolé. Je souris. j'avais d'un coup débité un petit morceau de ma vie a une inconnue qui m'avait fait la leçon mais je m'en fichais. Ma mère aurait été là elle n'aurais pas était trop contente de mon comportement mais étant donné qu'elle était absente je pouvais m'en donner a coeur joie. C'était mon caractère et l'on ne pouvais pas me changer. Tiens. J’ai aperçut alors un petit ruisseau pas loin derrière elle, et comme j'avais soif, j'attendis sa réponse puis partis ensuite boire. Après m'être désaltéré j'ai reporté de nouveau mon attention sur elle, c’est vrai qu'elle avait l'air sympathique la petite, alors je lui ai proposé ce que j'aimais le plus:

-Dit tu veux jouer ? ou tu dois rejoindre ta mère ?

Je ne tenais décidément pas en place. Je me mis a trotter un peu, la queue en panache comme les étalon, amis je ne faisait pas vraiment le fier, j'avais juste envie de me défouler, et ne pouvant pas encore galoper je me contentai de cette allure.

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Si l'amitié ce n'est pas de partager tous les délires, alors c'est quoi, on se demande ?

Un sourire embarrassé et une phrase bien vite dite.

« Oh désolé ! Je ne pensais pas te froisser ainsi, ni te faire décoller a quelques centimètre du sol. Moi je m'appelle Haru et j'viens du troupeau de Storm duquel normalement je n'ai pas le droit de partir.. »

Troupeau de Storm ? J’étais sensé le connaitre ? Surement, mais j’le connaissais pas quand même. Ma mère m’avait parlé de troupeaux mais sans plus. Je savais qu’il y en avait deux : celui-ci dont je venais d’apprendre l’existence et un autre. De toute façon je m’enfoutais d’ces troupeaux moi j’suis bien avec ma p’tite smala. Bon j’arrête de parler de ma p’tite vie. Bon j’avoue je vous parle de ma vie juste parce que lui aussi a parlé de la sienne. Aller, je reviens au poulain. Il m’avait donc fait ces excuses et en esquissant un p’tit sourire. L’avait l’air sincère ce petit et j’aime ça : les gens sincère. Il avait donc fugué comme moi. On a au moins un point en commun nous deux. Il eut un regard furtif vers le petit ruisseau derrière moi. Il devait avoir soif. Je m’étais poussé pour le laissé passer. Haru n’avait même pas attendus une seconde qu’il passait déjà à mes coté. Quel impoli, il n’avait même pas attendu ma réponse. Bon, j’avoue, j’avais bien mis quelques minutes à lui répondre, quelques minutes d’attente pour lui et Dieu sait comme les poulains sont impatients.

[b]« Moi, c’est Jazz et comme toi, j’ai échappée à la surveillance de ma mère. Elle est vers là-bas, ai-je pointé du nez. »

Il s’était désaltéré et m’avais à nouveau accordé son attention. Je pense qu’il n’avait pas entendue mes mots du coup, je m’étais répétée. J’aimais pas ça me répétée mais bon des fois il faut faire des choses qu’on n’aime pas forcément. Il avait marqué un temps de repos avant de me proposer.

« Dit tu veux jouer ? Ou tu dois rejoindre ta mère ? »

Jouer. Jouer était mon passe-temps préféré. J’étais toujours prête pour une partie de loup ou de cache-cache –même si l’endroit ne convenait pas-, je jouais souvent avec ma mère qui me laisse toujours gagnée. Mes yeux étaient devenus pétillant, ils indiquaient mon désir de JOUER. Mais la deuxième partie de sa phrase me laissa perplexe. Ma mère devait surement s’inquiétée. Je regardais dans la direction de ma mère puis je regardais Haru qui semblait tout comme moi, fin prêt pour jouer. Ma décision fut sans appel.

« Jouer à quoi ? Au loup ? »

La pouliche répéta deux fois ces même paroles:

-Moi, c’est Jazz et comme toi, j’ai échappée à la surveillance de ma mère. Elle est vers là-bastout en montrant l'endroit où était sa mère.

Pourquoi cela ? Je n'en savais rien. Peut-être avait-elle cru que je n'avais pas écouté la première fois sous prétexte que j'étais allé boire ? Mais.. J'étais bien plus attentif qu'elle le croyait, j'avais très hâte de connaître son nom. Jazz ? C'est bien je trouve. Une syllabe c'est facile a prononcer et ,au moins, je n'allais avoir aucun mal a le retenir. C'était une belle journée je trouvais, parfaite pour jouer, ce fut pour cela que j'avais proposé ce qu'un poulain hyperactif comme moi adorait : le jeu. Quel jeu ? je lui laissai choisir, enfin.. déjà il fallait qu'elle veuille bien rester avec moi plutôt que de vouloir retourner vers sa mère, et là il n'y avait qu'une chance sur deux qu'elle dise oui... Elle eu l'air contente soudainement, ses yeux pétillaient de joie et elle souriait. Mais son expression vira quelques secondes en inquiétude. Cherchait-elle a savoir si elle devait retourner vers sa mère ?
Mais bien vite elle me répondit:

« Jouer à quoi ? Au loup ? »

Cela ne me semblait pas une mauvaise idée dans la mesure où nous n'avions que peu de choix de jeu en ces terres, mais tout de même... a deux c'était un peu énervant, puisque le prétendu loup n'allait avoir qu'une seule cible. Je n'avais pas d'idée encore.. Cache-cache ? Non..Il n'y avait qu'une cachette, derrière l'arbre... la course ? Pourquoi pas.. sachant que l'on avait une bonne arrivée, l'arbre. Mais bon pour ne pas trop déplaire je décidai d'aller dans sa voie, après tout, fallait bien être sympathique pour que les autres vous apprécient:

- Si t'as rien d'autre a faire pourquoi pas, se serait amusant ! Aller, on va dire que c'est moi.

Je sourie. Après tout pourquoi pas, et puis je préférais souvent attraper que d'être attrapé. On a plus l'impression d'être des prédateur nous, les poulains, les proies de services... C'était énervant, nous n'étions crains de personne, nous devions toujours craindre et nous protéger. Je commençai par m'éloigner d'elle, pour lui laisser le temps de fuir avant que je ne l'attaque. Donc je me mis dos a Jazz et attendit. je ne voyais pas ce qu'elle faisait en attendant, j'attendais juste le moment propice, où elle serait surprise. Je regardai les alentours. Personne. Nous étions seuls, seuls et tranquilles pour nous amuser. C'était super d'avoir trouver une amie. amis..Attendez.. elle n'avait pas l'air de connaître le troupeau de Storm.. Cela voulait dire qu'elle était solitaire ? Je ne la reverrais probablement plus après... autant en profiter un maximum !

Je me retournai alors soudainement et fonçai vers elle...

Un air penseur puis une réponse.

« Si t'as rien d'autre à faire pourquoi pas, se serait amusant ! Aller, on va dire que c'est moi. »

Il m’avait adressé un sourire puis c’était éloigné de moi sans doute pour me laisser le temps de partir. J’étais derrière son dos et j’en avais profité pour galoper –enfin essayer- le plus loin possible d’Haru. Je n’aimais pas trop l’idée d’être une proie. Ça me rappelait Blind, mon père. Mais bon, je savais que Haru n’allait pas me sauté dessus pour me tuer. Là c’est un jeu. J’avais trébuché une ou deux fois dans ma course en laissant échapper quelques injures. Eh oui, j’étais comme ça un peu d’injures par-ci par-là.

Le soleil sur la terre craquelé : personne à l’horizon. Ma mère ne devait pas tant s’inquiète finalement et j’étais contente d’avoir pris cette décision. J’avais un nouvel ami. Du troupeau de Storm, ai-je pensé avec un brin de fierté. Justement, ce n’était pas un problème ça ? J’avais jamais entendue parler de ce troupeau et peut être que jamais plus j’en entendrais parler. Haru est donc là histoire d’un jour ? Malheureusement.

Des pas derrière moi, s’était lui. Il voulait a nouveau m’effrayer sans doute et accessoirement me toucher. Soit, j’allais bien lui montrer que je pouvais très bien l’esquiver. Sur-ce j’étais partie au galop plutôt un sorte d’allure ou je lance mes membres dans tous les sens. J’le semais enfin je crois. En tout cas jamais de plus en plus de mal à tenir la cadence avec ce maudit soleil qui brulait le sol et qui rendait l’endroit semblable à un four. Je ‘galopais’ donc jusqu’à ce qu’une de mes pattes resta dans une crevasse. J’m’étais bien casser la guele et en plus de ça y’avais Haru qui venait vers moi….

« Pouuuuuuuuuuuce ! »

[Désoler pour cette réponse toute courte.... J'ai honte. ]

Haru

Je me suis retourné pour l'attraper? Tout au début je ne l'ai pas eue dans mon champs de vision. Je regardai de tout côté et la vis entrain d'essayer de courir plutôt éloignée de moi. Comme elle était de dos je préférai ne pas courir directement finalement. Je me mis a trotter doucement vers elle. Mes pas faisait un rythme régulier sur la terre mais cette allure m'énervait. Vivement que je puisse galoper enfin. Tiens je pensai que on pourrais s'entraîner a deux, enfin.. si elle ne savais pas déjà. Si c'était le cas, tant pis. Alors que j'étais proche d'elle a se mis a "galoper".. heu...non pas vraiment en fait. Ses membres allaient je ne savais pas comment, mais elle me semait tout de même. Alors j'accélérai un peu pour passer dans un trot allongé, une allure que, ans me vanter, je maîtrisais plutôt bien. Je souriais tout en faisant ça, malgré moi. j'aimais beaucoup jouer avec les autres mais beaucoup de poulain du troupeau ne voulais pas, me trouvant trop vif. Parfois c'était leur mère qui ne voulait pas que je joue avec... ça m'embêtait.

Le soleil brillait très fort et me chauffait beaucoup sur le dos; le sol lui aussi était craquelé par endroit a cause de la chaleur étouffante. J'arrivai vers elle quand soudain elle tomba par terre. Tant bien que mal je freinai mon allure tandis qu'elle me criait un :

« Pouuuuuuuuuuuce ! »

Soucieux d'elle je m'arrêtai et baissai la tête. Je ne voulais pas qu'elle se soit fait mal et que tout me retomba dessus. Je la regardai et lui demandai normalement:

-Ça va ? Tu t'es pas fais mal ?

Je n'allais tout de même pas la laisser en plan et m'en aller sans voir comment elle allait. Je souris en voyant qu'elle n'avait rien, en tout cas rien que je puisse voir. J'étais rassuré alors. Et puis égal a moi même tandis qu'elle se levait je me remis a trotter juste un peu plus loin:

- ET beh t'as fait une de ses chutes. Je pense pas que on devrais jouer a ça par cette chaleur finalement. ça te dirais que l'on s'entraîne a galoper comme les grands ?

Pendant que je disais ma phrase je vis un étalon un peu plus loin, qui galopait, libre; Moi un jour j'allais pouvoir faire de même, et ne plus avoir peur de rien. Un jour je pourrais me passer de cette allure. Un jour je pourrais même m'en aller sans le dire et sans que ma mère ensuite me dispute. Mais comme on me l'a dit, la jeunesse était précieuse, alors autant en profiter, car on en avait qu'une. J'avais réfléchit a cela. Avant je trouvais ça idiot, vu que étant jeune on avait trop de restriction, mais au fil du temps j'y réfléchissait. Je le regardai donc galoper, en suivant bien le rythme de ses pas. Un postérieurs, deux membres, un antérieur. ça avait l'air si facile. Je me retournai vers Jazz pour lui montrer l'étalon.

- ça a l'air trop cool !

Si l'amitié ce n'est pas de partager tous les délires, alors c'est quoi, on se demande ?

Haru avait ralenti pour finalement arriver à ma hauteur. Il baissa sa tête et me demandas :

« Ça va ? Tu t'es pas fait mal ? »

Mal. Eh oui, comme d’habitude je ne faisais mal. J’avais un don pour cela : à peine que je ‘galope’ ; je me casse la gueule. Cette allure est super casse gueule ou c’était moi ? Ca… Je me demande encore. Je lui avais quand même adresse un petit signe de la tête signifiant que tout allais bien. Soit, il m’avais demandé si j’allais bien mais il ne m’avait pas aider à me lever. [Galanteriiiie, Haruu~ x)] Il était partie vers le sud en trottinant tandis que je me levais. Il avait l’air dans la lune quand il m’avait dit :

«ET beh t'as fait une de ses chutes. Je pense pas que on devrais jouer a ça par cette chaleur finalement. Ça te dirais que l'on s'entraîne a galoper comme les grands ?»

S’entrainer à galoper ? Ah, parce qu’il faut s’entrainé ? Moi, qui ‘galope’ les quatre membres en l’air j’avoue que ça ne me ferait pas de mal. J’allais lui donner ma réponse lorsqu’il s’écria en voyant un solitaire galoper au loin.

« Ça a l'air trop cool ! »

Un peu mon n’veu que ça a l’air cool. Depuis mes premiers jours, j’essayais de recopier ma mère galopant. Ma mère qui galope tout comme moi. Elle jette ces jambes dans tous les sens pourvu que ça avance. J’acquiesçai la proposition d’Haru. Sans remarquer que le solitaire ressemblait étrangement à Blind, mon père. Soit, nous nous étions mis à ‘galoper’. Moi, en jetant mes jambes dans tous les sens et Haru qui… euuh. A vrai dire je ne le regardais pas. J’étais concentré sur le solitaire qui me rappelait quelqu’un. Je m’étais arrêtée et avais demandé à Haru. :

« Haru, le solitaire qui viens de passer, quel était sa robe ? »

Haru
Jazz a tenté elle aussi de galoper. Bon ok je n'ai pas bien regardé mais ce n'était pas mieux que moi.. enfin.. je trouvais que je m'étais tout de même amélioré depuis les dernière fois. J'avais saisi quelque trucs. Comme par exemple un temps de projection, et aussi un postérieur en premier. Bon okay il allait falloir que je redemande a ma mère... ma mère.. je me demandais bien ce a quoi elle pensait en ce moment.. elle ne devait pas être bien contente.. enfin... si elle savais que j'étais hors des frontières du territoire de Storm. Enervé je 'marretai. J'en avais marre de ne pas pouvoir faire comme les grands. Je tapai du pied sur le sol. Je soupirai.;on verra une autre fois. Le soleil chauffait encore beaucoup, la terre était devenue sèche, et donc c'était fatiguant. D'ailleurs la pouliche avait du avoir la même pensée que moi, car elle s'arrêta juste a côté de moi. Et puis d'une voix neutre, mais tout de même interrogative:

« Haru, le solitaire qui viens de passer, quel était sa robe ? »

heu.. je en savais pas. Il y eu un gros vide après sa question, comme si le bruit avait décidé se s'arrêter soudainement. Il était plutôt loin, je ne l'avais pas vraiment aperçut. Ce que je savais c'était qu'il ne ressemblait pas a la jeune pouliche. Je souris, et en me rappelant un peu de la robe je lui répondis rapidement:

-Je sais, il était Bai. Pourquoi tu me demande ça ?.... Ah non finalement tu n'es pas obligée de répondre

Je n'avais pas envie de la mettre dans l'embarras, surtout que je l'appréciait tout de même. Il faisait tellement chaud que je lui proposai d'aller nous désaltérer dans le ruisseau. Une fois arrivé là-bas c'est ce que je fis. Et puis je me retournai vers elle et souris a nouveau. Je n'avais pas été très sympathique au début et maintenant je m'en voulait presque d'avoir un caractère farceur. D'une voix légèrement basse je luit dit:

- Désolé pour la mauvaise blague.., je..

je n'ai pas finis ma phrase car soudain j'ai entendu un bruit de sabot. Ce n'était pas le solitaire d'avant mais un autre cheval. A contre jour je n'aperçu pas directement qui c'était mais je me doutais que ce n'était peut-être pas pour être sympa qu'il était venu.

(Jazz tu répond encore une fois et ensuite on demande a April et Jumpy de venir, en leur disant que c'est bon.)

DP: Je ne pense pas que nous aillons le temps de finir le rp vu que Haru et Jazz vont bientôt grandir. Tant pis on pourra faire comme si tout ce que l'on avait prévu s'était passé.

» Coucou petite chose ! ( pv Khalie)
» Qu'es'c'qu't'écoute en c'moment ?
» ● Un moment de détente peu ordinaire ~ ( PV : Poséidon )
» Tu peux compter sur moi [Jazz]
» Ne m'en veux pas, c'est pour ton bien. ( pv Haku et Request)