Hurlons. Parce que ça vaut le coup. |\PV Calvyn/|

« Un démon & une démone ... Ça donne quoi à ton avis ? »
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Hell's & Calvyn. et que ça saigne !

{ Me voilà ! Et que ça saigne ! 8D }

Comme tous les jours, je me lève en grognant. Le soleil venait de montrer sa frimousse, et la lumière, je détestais ça. C'est vrai quoi, le soleil c'est chaud et c'est chiant, la nuit c'est frais et c'est calme. Autre avantage aussi, c'est que tu n'es pas vu par les autres. AH oui, et aussi, tu peux faire peur aux poulains. C'est vraiment génial ça ! Je ris rien qu'à repenser à l'aventure d'hier soir. Deux petits poulains du troupeau de Storm, je crois, c'étaient aventurer en dehors des terres et étaient fiers d'avoir accomplie cet acte ô combien grandiose ! -grandiose de mon oeil, oui !- Bref, ils marchaient tous contents, et moi, je me tenais bien derrière un buisson, mes yeux rouges sang brillants dans la nuit. J'émis un grognement des plus sauvages et leur sauta dessus. J'en ai mordu un à la croupe et j'ai encore le goût dégueu de son sang. Ils avaient détallés comme des lapins, criant maman dans tous les sens. Qu'est - ce que j'avais ris !

Aujourd'hui, pas de poulain en vue, mais un jeune couple, attendant certainement à un poulain (vu le gros bide de la femelle). C'était un amour à l'eau de rose. Le mâle murmurait de doux mots à l'oreille de la demoiselle, qui gloussait comme une oie. Beurk ! C'était répugnant ! Néanmoins, cette femelle, me rappelai vaguement la jument Cow - Boys dont j'étais ... Non, rien ! Je n'ai rien dit. Ravalant mes souvenirs et pestant , je pris le galop. Mes sabots martelaient le sol et je fonçai droit sur le couple. Ces derniers me traitèrent de fou mais je n'avais que faire. Quand je voulais aller quelque part, j'allais droit devant moi, c'est plus rapide. J'étais donc partit pour me défouler les pattes quelque part ... Mon souffle était puissant et mes naseaux tremblaient lorsque je soufflais. Une journée qui s'annonçait des plus ennuyantes !

Je finis par arriver près d'un lac, silencieux. Franchissant les quelques arbres qui me séparaient de l'eau, je découvris une jument. Une jument grise et toute fine dont les côtés se dévoilaient sous sa peau fine. Sa crinière d'un noir nuit et magnifique. Une jument dont les chaleurs emplissaient bientôt mon nez. Oulalalalala, tu n'as pas de chance d'être tombé sur moi poulette ! Un petit sourire se dévoila sur mon visage. Vous savez, vous ne devez pas me prendre pour un pervers ou un violeur, mais nous, les animaux, notre façon de se reproduire n'est pas toujours toute douce. Lorsqu'on renifle l'odeur qu'il ne faut pas, ça devient alors instinctif et BOUM ! Vas - y que je te grimpe dessus. J'avoue ne pas trop aimer ce genre de manière, mais c'est plus fort que nous, on en a besoin. Besoin d’assouvir cette envie irrésistible. Respirant à plein nez l'odeur qui m'enveloppait, je regardai la jeune demoiselle et lança :

« Très chère Mademoiselle, ce n'est pas dans mes habitudes de réagir comme cela, mais cela va de la loi de la nature ! »

Et je bondis sur elle, un sourire sadique sur les lèvres.

« Blablablabla ... Tais - toi, simplement ! »
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Hell's & Calvyn. et que ça saigne !

J'étais content ! Trop content. J'adorais voir le visage souffrant des juments. Seulement, cette dernière n'était pas la jument qui jouait facilement sa victime. Elle se mit à ruer et me parsema de coup de sabots dans le ventre. D'un habile coup de rein, je me dégagea du dos de la femelle argentée. Je me pris tout de même un sacré coup et j'en perdis le souffle ; et ma patiente. J'étais sortie de mes gongs. Je fixais la jument avec fureur et défis. Cette dernière lâcha de nombreuse injures qui ne voulaient rien dire pour moi. Je faisais comme si je l'écoutais, mais à vrai dire, tout ce que je me disais c'était : mais tais - toi, ma pauvre, tais - toi ! Lorsqu'elle eut finis son petit manège, elle s'éloigna. Je pouffai de rire. Elle entra dans l'eau, de l'autre côté du lac. Un sourire mauvais naquît sur mes lèvres lorsqu'elle hennissait d'avertissements.

J'avançai doucement sur la berge, regardant la jument grise. Franchement, c'était une belle jument, mais qui avait un caractère de salle gosse. Je pris bien mon temps pour rejoindre l'endroit où je souhaitais aller. Je tapai le sol de mes sabots sans faire plus de bruit que ça. Je laissai ma crinière voler dans le vent du lac silencieux. Enfin, plus tout à fait silencieux depuis que cette abrutie à hennit. Bizarrement, j'avais envie de la chercher pour voir à ça me mènerait. De toute manière, le roi des emmerdes, c'était moi
! Celui qui faisait chier tout le monde, c'était moi ! Je n'avais pas à me méfier d'elle. Non, pas du tout ! Lorsque je fus à quelque mètre d'elle, mais sur la berge, je lui lançai :

« Vous savez, je suis plutôt du genre à faire ce qu'on m'interdit de faire ... »

Et je bondis. Mes muscles se contractèrent et devinrent saillants sous ma peau fine. Mon saut était parfait, oui, vraiment. On avait l'impression que je glissais dans l'air. J’atterris comme un gros sac (comme je le désirais) tout près de la jument. J'arrosai tout ceux aux alentours. Je secouai mon encolure, me mis face à la jument et me cabrai. Je l'arrosai de pleins fouet de nouveau. Je ne riais pas. Je ne m'amusais pas. Je me vengeais ! Ensuite, je vins la percuter au niveau du poitrail de toute mes forces, l'envoyant valser. Son corps si fin ne pouvait résister au mien. Il était bien plus fort ! Je secouai de nouveau l'encolure, remettant mes crins et la regardai de haut.

« Les idiotes de ton espèce ne méritent pas de traiter les gens comme tu viens de le faire. Tu es faible ! Même si les mots qui sortent de ta bouche ne le sont pas. »

« Pathétiques ! Nous sommes pathétiques ! »
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Hell's & Calvyn. et que ça saigne !

Non mais c'est quoi ce titre, là ! Ça va pas de traiter de pathétique ? C'est elle qui est pathétique, pas moi, okay ! Non, mais ! Perdu dans mes injures, je ne vis pas la demoiselle contre - attaquée. Elle me percuta de façon à se que je tombe dans l'eau. Je tombai bien, mais je me relevai rapidement, laissant le temps à la jument de parler. Écoute bien ... Non mais elle y a crue l'autre ! L'écouter et puis quoi encore ! Je pouffai de rire lorsqu'elle parla. Des avertissements, je m'en moquais affreusement ! Ces injures, je m'en foutais royalement. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle faiblisse, qu'elle se rende compte qu'elle n'était pas la plus forte. Le plus fort, c'était moi et moi seul ! Je devais être le maître de ce monde ! Le plus fort des chevaux, le plus valeureux des guerriers, le plus machiavélique des êtres ! Même si au fond, je ne cherchais rien de tout ça. C'était pour guérir ma peine ... Nan, mais qu'est - ce que je dis, moi ! Ce n'est pas ça du tout. J'aime faire souffrir !

La jument me percuta et me mordit à plusieurs reprises. Ma haine ne fut que plus grande. Je sentis un puissant coup me frapper au niveau du bas du ventre. Un frisson me parcourut mais elle avait éviter le massacre. Lorsqu'elle eut finit son petit train - train, je saignais à certaines parties de mon corps, mais je n'en avais rien à faire. Elle parla de nouveau et s'éloigna. L'envie de partir me chatouillait un peu je devais dire, mais je refusais de plus plier à ses ordres. Je ne pouvais pas obéir à une jument, et surtout pas à une jument comme elle ! Je me baissai de manière à ce que l'eau recouvre tout mon corps. Je me secouai pour enlever un peu de sang puis je me relevai. Secouant de nouveau l'encolure, je fis un pas vers elle. Puis un second. Je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire. Je ne souhaitais pas lui sauter de nouveau dessus pour la faire tomber. Je voulais lui rendre la pareille. Je ne sortais pas de ce genre de situation sans infliger les blessures qu'on m'avait infligé. Je sais, je l'ai certainement cherché le premier, mais bon ... Comme une bonne jument distinguée elle aurait dû fuir plutôt que de se battre ; c'est naturel, non ?

« Tu crois que te débarrasser de quelqu'un comme moi est si simple ? »

J'avançai de nouveau. Je secouai tout mon corps musclé, ignorant parfaitement la douleur que me procurait mon ventre. Cette jument avait eu tort de me frapper ainsi. Je marchai tellement lentement qu'on se demandait si ce n'était pas un scène ralenti. Je prenais mon temps. Je réfléchissais. Lorsque je fis à quelques mètres d'elle, je bondis comme un serpent dans l'eau. Je ne bondis pas sur elle, mais derrière elle. Je lui mordis fortement la croupe jusqu'à en sentir le sang couler dans ma gorge. Mais attention, je n'étais pas derrière elle, mais à côté, derrière. NUANCE ! Je ne risquerais pas de me prendre un coup de sabot comme ça. Lorsque je fus satisfait, je bondis de nouveau, reculant. Je gagnai la berge en dix secondes. Combien en avais - je mis pour la mordre ? Trois. Lorsque je fus sur la terre ferme, j'observai sa croupe saignante. On était quitte ? Non, pas encore ... En tout cas, pas elle. *rire intérieur diabolique*

Je ne bougeai pas. Je ne bougeai plus. Attendant une réaction de sa part ? Certainement pas. Je restai simplement là, à observer le lac. Après tout, ce n'était pas chez elle et j'avais parfaitement le droit d'être ici ; qu'elle le veuille ou non !