Let me reach the stars. I'd always be there, anyway. {♠ Libre }

Le drame commence maintenant. Ses flancs se lève lentement, ses crins se remplissent de bout d'herbe et de terre, ses yeux se ferment petits à petits. Son pelage de mouille de sueur et de l'eau de la pluie. Oui, il pleut, mais ce n'est pas grave, pour elle. Elle pourrait encore marcher jusqu'à une grotte, ou un endroit pour mettre-bas à l'abris. Elle trotte lentement, ses naseau dilatées, essayant de ne pas glisser sur la boue ou les galet. Elle trotte sans relâche, à la recherche d'un abris pour mettre pas de cet être tant désirait par les deux amants. Oh, pour le jument qui le porte, au début, elle l'aimait, le choyait comme toute mère qui aime son enfant, mais peut après, quand son compagnon découvrit sa grossesse, elle l'avait haït, haït de toute son âme. Et là, elle essayait tout de même de le sauver de la mort. L’instinct maternel. Celle qu'elle avait utiliser pour Boontie... Et pour Caly'. Mais eux, elle les aimaient plus que sa propre vie, alors que ce poulain, ce mal autrui, elle le haïssait...

C'est alors qu'une contraction la fit perdre l'équilibre. Elle glissa sur le sol boueux de la savane. Elle était en pleine savane, sans arbre, sans grotte pour l'abriter. Alors elle mettrait bas ici. Elle se laissa tomber lourdement sur le son tandis qu'une seconde contraction venait à elle. Ambre posa la tête contre le tronc d'un vieil arbre sans feuille et poussa du mieux qu'elle pouvait. Mais elle était vieille et à bout de souffle... Elle ne tiendrait pas la mise-bas. Cela voulait dire que le petit devra se débrouillait seul. Tout seul. Tant mieux, elle n'aura pas à supporter se mal autrui qu'elle hait tant que ça. C'est alors qu'en fermant les yeux, les images de Caly' et Boontie jouant ensemble au loin lui revint. Elle soupira lentement et en sentant l'odeur si proche de sa fille, laissa couler une larme. Même si loin d'elle, elle arrivait à la sentir. C'est alors qu'elle rouvrit les yeux, et, non loin de là, une silhouette fine, svelte, qu'elle connaissait que trop bien. Alors, elle se laissa glisser et posa sa tête sur le sol, poussant encore et encore. Elle hennit à sa fille de la rejoindre, qu'elle avait besoin d'aider, de soutient. Mais est-ce que sa fille viendrait ? Ne lui en voulait-elle pas pour avoir trahit son père de la sorte ?

Ambre pleura, pleura encore et encore, sans relâche, appelant à l'aide. Elle appelait qui elle pouvait, sa fille assistant impuissamment au spectacle que sa mère offrait... Alors, Ambre sentit une boule de poile chaude contre sa queue. Le poulain était là, il était là ! Alors, Ambre essaya de reprendre son souffle. Mais rien à faire, son souffle restait court. Très court. Elle appela une dernière fois sa fille, lançant doucement une phrase :

_Fille... Prend-le

.

La jument dorée ferma les yeux, essayant de nouveau de reprendre son souffle. Mais rien n'y fit. Elle n'y arriver pas. C'est alors que le prénom du poulain lui vint en tête. Elle le souffla lentement à sa fille, les larmes coulant lentement sur ses joues :

_ Anis...

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Sa respiration se bloque, elle suffoque. Pourquoi tant de souffrance ? Elle entends des échos, le choc de la pluie contre son poil terne. Puis, une odeur. Une odeur de poulain, une odeur qui lui fait avoir une force venue de nul part, une force qui l'aide à relever soudainement la tête pour voir la petite boule prêt d'elle. Elle est tellement belle, mais comme elle la hait... Cette fille, sa fille, c'est la seule fois qu'elle l'a verra. C'est alors que sa tête se tourne vers Caly'.

° Ho Caly', mon enfant, ma fille, mon coeur, ma vie... Comme je m'en veut de te la laisser. Je ne t'en voudrais, si tu ne l'a prend pas, si tu la laisse mourir de froid. Elle me ressemble tellement, je te comprendrais. Ma fille, mon enfant, mon trésor, mon bébé, je doit m'en aller, mais je te promet, de toujours veiller sur toi, quand je vais rejoindre les étoiles. Sur toi, sur elle, et sur Boontie. Promet moi de l'aime... Promet moi de l'aime comme ta fille. Mais si tu n'y arrive pas, ne te force pas, je te comprendrais. Ma fille, mon enfant, ma Buu', ma p'tite folle, mon amour, je me meurt, je suis vielle et éssoufler, je n'ai plus de souffle. Seul se soupir suffira pour m'achevais. Je vous aimez, tous autant que vous êtes. Toi, Boon', et •Tu.°

Un soupir, un seul. Et elle a rejoins les étoiles. Mais un corp chaud couvert de pluie viens contre elle, la réchauffe plus. Alors qu'Ambre suffoque, elle est toujours dans son corp, les dernières de ses larmes coulant. Elle ne peut plus parler. Elle souffre, dans son corp. Son coeur bat la chamade, mais son souffle n'est plus. Ses flancs ne bouge plus. C'est alors qu'un cri retentit. Un cri qui la fait frémir. Un cri qui réveillerait les mort. Un cri persans le silence qui règne. Ambre se sent alors partir, et cette voix ne devient alors qu'un petit souvenir .

- Maman, non, reste !! J'ai besoin de toi, Boontie a besoin de toi, cette petite chose a besoin de toi. Reste je t'en pris, je t'aime tant, je ne suis rien sans toi .... Maman....

Les cris déchirant de sa fille lui sert le coeur. Comment peut-elle les abbondonner ainsi ? Comment peut-elle accepter de mourir en lui laissant sa propre progéniture sur les bras ? Comment ? Ce n'est pas digne d'une mère, ce n'est pas digne de la Ambre qu'elle a connue. Ce n'est plus la Ambre jeune et téméraire qui ne se laisse pas marcher sur les sabots... Là, part terre, se dresse la vieille Ambre, celle qui a baisser les bras, tromper ses enfants et son compagnon, celle qui c'est trouver un amant pour combler sa peine, celle qui aujourd'hui, a perdue la vie.

• Le soleil se cachait depuis la veille. Sur la terre déferlait la colère du ciel. La pluie battante trempait le sol, le rendant boueux et glissant. Les rivières sortaient de leurs lits, leurs eaux boueuses commençaient à dépasser les berges et commençaient leur ascension meurtrières dans les terres. Les victimes seraient surement nombreuses... Je décidais de partir à la recherche d'Ambre. Malgré notre dispute et séparation, je l'aimais et m'inquiétais pour elle. Mes membres raidit par l'arthrose, n'adhéraient pas au sol, m'obligeant à trotter tout du long pour éviter une chute fatale. Je parcourais ainsi le pays, ne sachant pas trop ou chercher et laissant mon instinct me guider. Cet instinct me dit que quelque chose n'allait pas... Quelque chose de grave venait d'arriver... J'en étais sur.

• La pluie battante me brouillant la vision, j'avançais à l'aveuglette et n'essayais même pas de scruter le paysage. La pluie finit par se calmer un peu, et je réussis à apercevoir l'arbre perdu. Cet arbre solitaire serrait un abris de quelques instants pour mes membres affaiblis. Seulement plus je m'approchais plus la sensation que quelque chose clochait était grande. Je distinguais deux silhouettes se dessinant.

• L'horreur me saisit à quelques mètres de... du...D'AMBRE!!!!!! Elle gisait au sol aux côtés de ses enfants. Je courus jusqu'à elle... Mais plus un souffle, plus une respiration... Je ne pus retenir un cri de douleur et tombais au sol à côté d'elle posant ma tête sur son corps tiède et mouillé... Je laissais aller ma douleur et mes larmes... Je l'aimais... Nous aurions pû être heureux... Ensemble, ou amis... C'était injuste, elle qui avait dévoué sa vie à ses enfants, à Tu, avait été gâché par qui ? Par moi... Je me sentais plus que coupable, plus que mal... Je me relevais avec difficulté et avec grand peine me cabrais, lançant un hennissement mêlant haine et douleur, passion et désespoir... Pourquoi elle, pourquoi maintenant pourquoi le destin était-il si injuste !

• Je levais la tête, derrière moi se trouvait les enfants d'Ambre. Je levais les yeux vers eux, Boontie et Calypso et et... Une pouliche qui m'étais inconnue. A ce moment la je sus, elle étais morte en mettant au monde notre fille... L'encolure basse je m'approchais d'eux...
  -Les enfants... N'oubliez jamais votre mère... Ne l'oubliez pas... Elle a tout fait pour vous... ET pour Tu... Si elle lui a été infidèle, c'est à cause de moi et mon amour pour elle... Je regardais ma fille, la fille d'Ambre... Elle lui ressemblait beaucoup, c'était ce que je voulais... Mais je ne pouvais pas vivre en sachant que j'étais en partie responsable de sa mort... Je me tournais de nouveau vers Ambre et saluais son âme rejoignant nos ancêtres, elle partait pour l'autre monde, pour le paradis...
  - Comment Ambre l'a-t-elle appelé ?
  N'osant pas regardé notre fille, je préférais m'adressé aux grands je n'arrivais pas à me l’ôté de "responsable" de sa mort... Et décidait que je serais une des victimes des eaux tumultueuses après avoir quitté Ambre, j'irais me jeté dans le torrent et ne me débattrais pas avec la mort...