♣. Le début de la fin. [LIBRE]

Invité

« Tu te force parce que tu as peur. Peur de la mort. »

La vie. Un moment sans fin, une ronde infernale. Tu les rencontres, puis ils te quittent sans prévenir. Et alors, encore une fois, tu te retrouve seuls. L’amour, tu as connu, mais tu ne connais plus. La coquille vide que tu es ne peut de nouveau se remplir. Tu ne dis rien, souffre en silence. Tous ceux à qui tu aurais parlé ne sont plus là maintenant. Ils ne sont plus là pour toi, pour te câliner, pour te parler, pour t’écouter, pour te soutenir. La solitude est ton quotidien, et le sourire qui habitait des lèvres autrefois a disparu. Seul reste ce visage sans émotion d’un cheval détruit de l’intérieur.

Firecrown est mort, parti sans que tu puisses lui parler une dernière fois. Tu n’arrive plus à l’imaginer jeune et fort. Son corps ensanglanté hante tes songes pour toujours. Nyota n’est pas là. Plus là. L’épidémie qui a éliminer les indiens l’a surement touché elle aussi car, malgré toutes tes escapades, tes rondes, tes patrouilles … Tu ne l’as plus jamais revu. Comanche, lui, se fait vieux. C’est ton frère. Ton frère de sang. Mais il n’occupe pas une aussi grande place dans ton cœur que les autres. Tu pourrais lui parler à lui mais à chaque fois, tu repense à ce jour où vous vous êtes rencontré et tu renonce. Tu ne peux pas parler de Firecrown avec lui. Il le déteste.

Un cavalier viens, te panse, te selle. Tu ne réagis pas quand il t’enfonce ses éperons dans les côtes. Tu n’as plus envie de vivre, mais tu te force. Tu te force à manger, tu te forces à boire. Tu te force à obéir et à travailler. Tu te force parce que tu as peur. Peur de la mort. La mort, la fin de la vie, le noir, le vide. Cette mort qui a emporté tous ceux à qui tu tenais et qui te guette depuis ta naissance.

Ton cavalier t’entraine dans la carrière. Tu relèves ta tête et vois qu’elle est déjà occupée.

La jument se lève de bonne humeur, joyeuse et pleine d'entrain. Elle attend impatiemment sa nourriture et cogne sa porte. Un homme viens al voir, lui assène une mini-tape sur le nez et rigolant et lui dit d'arrêter de réveiller les autres hommes avant lui, sinon son beau clairon ne sert plus à rien. La jument relève la tête, les yeux pétillants. C'est April et elle a faim !
Son cavalier arrive, c'est Sirius, un homme au coeur tendre et généreux. Il aime sa jument et prend soin d'elle. il ne supporte pas de la voir souffrir. Il est le chef du groupe Nord et veille à ce qu'April aie un box. Si les autres en veulent, Sirius trouvera bien un moyen de le faire. C'est un type bien lui.

Il la nourrie et fait son box, avant de préparer l'isabelle. Elle se laisse faire et danse sous la brosse. Sirius ris d'un rire tonitruant.Il aime sa jument au poil tout fin qui danse sous les brosses. Il lui met son équipement et pars rênes longues à la carrière.
April, cette grand jument-fée, cette grande gamine, s'applique alors. Elle prends de belles allures, de grands airs et s'arrondit. Elle commence tout juste sont travail. Elle n'était pas très montée chez les indiens. Des fois, elle s'emmêle les pattes. Elle est même tombée une fois. Sirius prend donc tous le temps nécessaire pour que l'isabelle se sente bien.
Mais il y a une allure que la belle sait maîtriser comme une pro: le galop. L'homme la lance et elle galope, comme une forcenée, comme si sa vie en dépendait, comme si courir la libérerai. Mais de quoi ? Elle ne le sait pas. Alors elle cours. Elle revoit les flammes de l'incendie. Et elle cours de plus belle. Elle perd son souffle, elle lance ses longues et fines jambes dans tous les sens. Elle ne sens plus son cavalier sur le dos. Et au moment où elle est mangée par les flammes, elle se rend soudain compte que la main rassurante du maître est là. Sirius la protège. Alors elle repasse au trot. Et elle souffle, elle a chaud, elle transpire. Elle vois le petit nuage de poussière qui redescend. Elle sait qu'elle a paniqué pour rien. Elle sait qu'elle n'a pas de raison d'avoir peur. Mais pourtant, elle est effrayée. Les hommes parlent :

" Oh Sirius, c'est quoi ça ? Elle pète le feu ta April !
- Je vois bien ça ! Va savoir ce qui lui passe par la tête. Mais six tours de carrière plein cul, ça fait des sensations.
- Je te crois sur parole."

Ruisselante de sueur, elle avance. Ses yeux sont fous et la jument est heureuse. Elle ne s'est pas faite mangée par le feu. Elle n'est pas tombée. Elle a sauvé sa vie. Elle travaille à nouveau, appliquée et elle n'entend pas le cheval pie entrer dans le carré de sable et de poussière.

Invité

« Si le poison l’avait touchée, si les flammes l’avait vraiment consumée, si le vent avait dispersé ses cendres, si la rivière avait engloutit ce qu’il restait d’elle … Qu’est-ce que tu ferais ? »

La jument ne te remarque pas, tu ne fais pas attention à elle. Ton cavalier te fait marcher au pas, met son chapeau puis tu passe au trot. Tu fais des figures, tu obéis aux doigts et à l’œil. Tu t’applique, ne pense à rien. A rien à pars à tes pattes. Quand tu passe au galop, ton galop souple et élégant dont toi seul a le secret, tu souffle un bon coup. Un nuage de vapeur s’échappe de tes naseaux, le sable vole derrière toi. Tu tourne en rond dans la carrière, ne ronchonne pas quand les éperons te pique les côtes parce que tu as faiblis. Tu pense aux barrières qui t’empêche de partir, aux oiseaux qui passent au dessus du fort en poussant leur cri d’alarme. Tu pense aux bruits lointains d’une locomotive qui se met en route, aux cow-boys qui crient contre leurs chevaux ronchons.

Quand tu repasse au pas, tu n’es pas essouffler. Ton pelage mouillé est le seul élément qui montre que tu t’es dépensé. Tu marches la tête penché, souffle dans le sable pour le faire s’envoler. Puis ton cavalier te fait repasser au trot et t’amène vers la jument. Tu la vois pour la première fois. Ou presque. Son pelage isabelle et ses yeux bruns ne te font aucun effet. Et alors que tu sens son odeur, tu t’arrêtes net. Elle vient de là bas. Elle vient des indiens. Elle fait partis des cow-boys depuis longtemps, mais son odeur n’est pas la même que celle des autres. Elle a cette petite touche de liberté. Elle porte encore le parfum des plaines et des arbres, des ruisseaux et des brises d’été.

Tu la regardes, pense qu’elles doivent se connaitre. Elle est obligée de la connaitre. Elle doit savoir ce qui lui est arrivé, à Nyota. Tu n’ose pas lui parler. Tu ne la connais même pas. Tu redoutes sa réponse. Et si elle était vraiment … Partit ? Si le poison l’avait touché, si les flammes l’avait vraiment consumés, si le vent avait dispersés ses cendres, si la rivière avait engloutit ce qu’il restait d’elle … Qu’est-ce que tu ferais ? Aurais-tu le courage de vivre pour elle, ou choisirais-tu de la rejoindre ?

La décision est difficile. Tu n’es pas prêt à affronter ton destin. Alors tu reste là, sans bouger. Tu dévisage la jument, ne sentant pas les éperons de ton cavalier qui te transperce les flancs.

Invité

[j'adore ton style d'écriture, tu me permettrais d'essayer après ? au fait, c'est pril"]

L'isabelle s'aperçoit qu'un autre cheval arrive. Elle entend l'homme de son dos parler. Il lui arrive de ne pas tout saisir. Elle était chez les indiens avant. Certains mots ne lui disent rien. Si vous lui dites "chaussette", rien ne vous dit qu'elle comprendras.
Elle dévisage le nouveau venu qui se laisse faire, las. On le dirai blasé. Elle se sent concernée pour lui. Elle voudrais l'aider, mais elle ne sait pas comment faire. Certains chevaux veulent la mordre, la taper. Son seul tort est d'être indienne.
Elle aimerai être avec d'autres chevaux, mais on crains qu'elle ne soit battue. Alors elle est seule. Elle cherche la compagnie.

Elle regarde l'étalon s'élancer dans son galop. Superbe, pense-t-elle, il est superbe. Bien en place, l'étalon avance. Et d'un coup, il s'arrête. Il s'arrête devant elle. Et d'un coup il se redresse et la fixe. La belle voit qu'il ne peut plus avancer. Il est comme sidéré. April, intriguée et inquiète, l'interroge de sa voix douce.

" Heu... Quelque chose ne vas pas ? "

Elle s'inquiète. Est-il malade ? L'a-t-elle choquée ? Que ce passe-t-il ? April commence à paniquer: si les flammes étaient à nouveaux là ? Mais elle n'as pas le temps de ce soucier de ça. Le maître la pousse au travail. Alors elle travaille. A nouveau le galop. A nouveau les flammes. A nouveau la peur qui fait courir. A nouveau les longues jambes lancées dans tous les sens. A nouveau la main du cavalier au tout dernier instant. Alors April marche, pour oublier le feu qui lui a fait renoncer.

Invité

« Tu veux le rappeler, bégaye que tu es désoler, mais tu t’arrête vite car tu sais qu’il ne te comprendra pas. »

« Heu... Quelque chose ne va pas ? »

Ces paroles te réveillent comme un coup de fouet. Tu te crispe, ne bouge pas d’un poil, puis fait un effort pour paraitre détendu. Tu baisse la tête : ton cœur bat la chamade. Il cogne tellement fort dans ta poitrine que la jument doit surement l’entendre. Tu te calme un peu, et alors que tu vas pour parler, les éperons de ton cavalier s’enfoncent un peu plus dans tes côtes. Tu te crispe à nouveau, gémit de douleur. Mais al jument est repartie travailler, et tu la regarde pendant un filet de sang coule de tes plaies. Sans un mot, tu repars au travail. Tu croise la jument à maintes reprises mais n’ose la regarder dans les yeux.

Puis elle s’arrête alors que toi tu continuer à t’essouffler, passant du trot au galop sans broncher. Puis dans un excès de folies, tu renâcle des naseaux et te presse un peu plus contre le mur. Ton cavalier te tort la tête vers l’intérieur, mais tu te presse un peu plus contre la barrière à chaque pas. Le cow-boy sort sa cravache, remet son chapeau en place, puis t’abat le bâton entre les deux oreilles. Instinctivement, tu te cabre, tu hennis de colère. Jamais tu n’avais autant détesté un cow-boy. Jamais un cow-boy n’avait osé te faire ça.

Le cow-boy tombe dans le sable froid la tête la première. Tu sais que tu n’as que quelques secondes de liberté avant que les renforts arrivent. Tu fonce vers l’indienne, essoufflé comme jamais, puis t’arrête devant elle en lui coupant le passage.

« Nyota, tu la connait ? Qu’est-ce qu’il lui est arrivée ? Elle va bien ? »

Avant que la jument puisse répondre, tu aperçois les cow-boys qui accourent, lassos en main. Tu regarde le cavalier. Il se relève, remets son chapeau sur ses cheveux blonds. Tu le reconnais enfin. C’est Tom. Tom, celui qui t’as accueilli quand tu es arrivé. Tom, celui qui t’as chéri, aimé, soigner quand tu étais malade. Te le regarde dans les yeux, ses yeux bleu qui ressemble tant au tient. Le cow-boy crache du sable par terre puis te regarde froidement.

« C’est pas mon cheval. »

Puis il se retourne et s’en va. Tu veux le rappeler, bégaye que tu es désoler, mais tu t’arrête vite car tu sais qu’il ne te comprendra pas. Tu ne réagis pas quand les lassos s’abattent au tour de ton cou, te contentant de regarder sa sombre silhouette qui disparait au loin. Les lassos se serrent, t’étrangle même. Tu tires légèrement sur les cordes pour les desserrer, tandis qu’un bipède t’attrapa les rênes et te passe un licol par-dessus le filet.

Le général arrive et regarde ses soldats s’afférer autour de toi.

« Que ce passe-t-il ?
- Un coup de folie mon général ; répond un soldat.
- Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
- Oui mon général. »

Tu es trainé vers ce que tu déteste. Le poteau. Cet endroit de la honte où tu n’as encore jamais été attaché. Cet endroit où tu as vu tant de chevaux, la tête basse, qui n’oublieront jamais ce moment où des chevaux pas très sympathique avaient été tout sauf gentil.

On t’y attache, tu baisse la tête.

Spoiler:

[tu rigoles ? tu me files une de ses inspi ♥ x)]

Tu le vois s'éloigner. Sirius joue avec tes rênes pour te redonner du mou. On te critique:

" Sirius, va falloir la calmer ta jument.
- ET pourquoi donc ?
- C'est pas du galop ça. C'est rien.
- Sa s'appelle jeunesse. Et je lui laisserai sa jeunesse aussi longtemps qu'elle le voudra."

Personne ne le contredit. Ton maître est un homme respecté. Tu y tiens et tu ne veux pas en avoir un autre. D'un coup, tu relèves vivement la tête lorsqu'il envoie son cavalier à terre. Il se plante devant toi et te demande, comme si sa vie en dépendait:

"Nyota, tu la connait ? Qu’est-ce qu’il lui est arrivée ? Elle va bien ?"

Mais avant même que tu en puisses réagir, on récupères l'étalon. Tu es triste pour lui, tu veux l'aider. Nyota... Nyota... La petite pie ? Oui, tu l'as vue. Tu te souviens l'avoir vu boire l'eau. Mais tu ne te souviens pas de son corp sans vie. Peut-être est-ce une amie du pie qui viens de te parler.

L'homme qui montait l'étalon se relève. Tu l'entend cracher du sable et dire que ce cheval n'est pas le siens. Tu vois l'étalon s'abattre. Tu entends ton cavalier faire "tsss", inaudiblement. Tu entends les hommes poser leur inévitable sentence :

"Que ce passe-t-il ?
- Un coup de folie mon général ; répond un soldat.
- Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
- Oui mon général."

Tu entends à nouveau "Tsss", mais cette fois un cran au dessus. Ton cavalier n'aime pas ça. Lorsque l'étalon est attaché, tu quittes la carrière. Tu te diriges vers le blond qui renie son cheval, dirigé par le cavalier. Sirius lui parle, autoritaire, tel le dirigeant de groupe Nord qu'il est:

" Viens le Bleu. C't'un ordre."

Il s'allume une clope et il t'oblige à marcher derrière l'homme. Tous les trois vous vous dirigez vers l'étalon. Sirius parle:

" Excuses-toi . C'est ton cheval. Tu lui as fracassé une cravache sur le crâne. Il a pas le moral. Un vrai cavalier cherche le problème avant de punir la monture. Dit-lui que c'est ta faute."

Tu le sens qui attend sur la selle. Pas des excuses à la con. Des vraies. Il peut rester là pendant des heures. Le colonel est dans son trou. On ne craint rien. Tu réponds au pie :

" Nyota, je connais. Une petite pie. Je l'ai vue. Il y a longtemps. Tu la connais ? Au fait, moi c'est April. Et toi ?"

En attendant les excuses du cavalier du pie, Sirius lui raconte comment il t'as eu:

" April, je la bosse depuis des mois. Même si tu l'as depuis des années, y'as toujours un moment où le cheval en a sa claque. Et toi, bleu comme tu l'es, t'es pas foutus de voir ça, va falloir ouvrir les yeux le Bleu."

Il ne fait plus de bruit. Quand à toi, tu souffle doucement dans les naseaux du pie. Tu veux le rassurer. Tu n'aimes pas voir un cheval triste.

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« Ça hante tes pensés tandis que tu les revoies, tous, allongés sur le sol, sans vie. »

Rien que le feu, les cendres, les cries de douleur et de rage. Ça hante tes pensés tandis que tu les revoies, tous, allongés sur le sol, sans vie. On les piétines, les écrase sans le faire exprès. Tu marche sur des gens que tu as connu, avec qui tu as vécu, mais tu œuvre pour ta vie, et en même temps pour sa mémoire a lui, ce cheval qui fait désormais partis des légendes qui se racontent de génération en génération.

Les oreilles basses, tu souffle un bon coup. Tu entend la jument qui vient, son cavalier sur le dos, suivant un homme. Ton homme. Cet homme qui ne te reconnait même plus. Cet homme qui ne vois en toi qu'un cheval a la robe pie et au yeux bleus, vide et sans émotion.

« Excuses-toi . C'est ton cheval. Tu lui as fracassé une cravache sur le crâne. Il a pas le moral. Un vrai cavalier cherche le problème avant de punir la monture. Dit-lui que c'est ta faute. »

Tu jète un regard en coin à ton cavalier puis regarde à nouveau le poteau auquel tu es attaché. Tu sais que ce n'est pas sa faute. Tout est de ta faute. Tu es vide, tu répond machinalement. Tu travaille quand on te le demander et te morfond sur ton sort dès que tu as du temps libre. Il ne peut pas comprendre, et ce n'est pas sa faute. Mais comment lui expliquer pourquoi tu es comme ça ? Comment lui expliquer ce que tu ressens ? Ce n'est pas sa faute - votre faute - si vous ne pouvez pas vous comprendre.

Tu sens le regard de la jument se posé sur toi, tandis qu'elle te répond.

« Nyota, je connais. Une petite pie. Je l'ai vue. Il y a longtemps. Tu la connais ? Au fait, moi c'est April. Et toi ? »

Tu n'ose pas la regarder. Tu ne lui répond pas de suite, te concentrant sur les pensée de Tom. L'autre bipède continue de parler, mais tu sais que Tom ne l'écoute que d'une oreille. Il te regarde. Il t'observe en se demandant pourquoi tu a changé. La jument te souffle dans les naseaux, gentiment, comme pour t'encourager à affronter la suite. Son cavalier s'est tut. Tom sort de sa torpeur, arrête de te regarder. Tu tourne la tête et le vois les yeux dans les yeux avec l'autre bipède. Il a l'air fier, mais d'un coup, ses épaules de relâches et il a l'air accablés. Tu sais que c'est une vrai tristesse. Tom te jète un coup d'œil puis regarde April, tout en parlant avec son compagnon.

« Écoute Sirius. J'ai beaucoup de respect pour toi, t'as fais du super beau boulot avec Grongo et Caraïbe, mais essai de ne pas me juger sur la façon dont je traite mon cheval. Crois le ou non, je l'aime. Beaucoup. Je l'ai depuis qu'il est sevré, j'ai fais toute son éducation. Mais aujourd'hui ... Je n'y comprends plus rien.»

Tom te regarde, vos regard se croisent, puis vous tournez tout les deux la tête.

« Depuis quelque temps, il ne m'embête plus ... Il ne fait qu'obéir au ordres. On s'est toujours montré du respect l'un l'autre mais là, il n'y a plus rien. C'est la première fois qu'il me fait ça. Il n'as jamais voulu me faire du mal. J'ai paniqué, voilà tout.»

Tom se rapproche de toi et pose un main sur ton front.

« Excuse moi mon grand. »

Dans un premier temps, te ne sais pas comment réagir, puis les habitudes reviennent et tu lui souffle sur le visage. Un sourire nait sur ses lèvres tandis qu'il entreprend de défaire les liens qui te retiennent prisonnier. Tu te tourne vers April : certes, tu a renoué avec ton cow-boy, mais ça ne change rien a la situation.

« On me nomme Fuego. Et oui, je connais Nyota. On s'est rencontré au bord d'une cascade. On a discuté et puis il y a eu le cougar, je l'ai sauvé, mais après les cow-boy sont arrivés, j'ai réussis a éviter qu'elle se fasse attrapé. Puis maintenant, je me demande si j'ai fais le bon choix, avec le poison, le feu, et l'attaque ... Tu sais si elle va bien ? »

Tom tire une dernière fois sur la corde qui se défit. Il t'enlève le licol, le filet, puis te remet le licol avant d'enrouler la longe autour de son poignet dans un geste machinale.

Le jeune regarde sa monture et réponds à ton maître.

" Écoute Sirius. J'ai beaucoup de respect pour toi, t'as fais du super beau boulot avec Grongo et Caraïbe, mais essai de ne pas me juger sur la façon dont je traite mon cheval. Crois le ou non, je l'aime. Beaucoup. Je l'ai depuis qu'il est sevré, j'ai fais toute son éducation. Mais aujourd'hui ... Je n'y comprends plus rien.

Depuis quelque temps, il ne m'embête plus ... Il ne fait qu'obéir au ordres. On s'est toujours montré du respect l'un l'autre mais là, il n'y a plus rien. C'est la première fois qu'il me fait ça. Il n'as jamais voulu me faire du mal. J'ai paniqué, voilà tout.[/color]"

Il caresse alors son étalon :

"Excuse moi mon grand[/color]."

Doucement, ils renouent. Tu sens ton cavalier sourire et te flatter l'encolure. L'étalon te regardes :

"On me nomme Fuego. Et oui, je connais Nyota. On s'est rencontré au bord d'une cascade. On a discuté et puis il y a eu le cougar, je l'ai sauvé, mais après les cow-boy sont arrivés, j'ai réussis a éviter qu'elle se fasse attrapé. Puis maintenant, je me demande si j'ai fais le bon choix, avec le poison, le feu, et l'attaque ... Tu sais si elle va bien ?[/color]"

Tu regardes l'étalon et tu laisses apparaître un sourire fin sur tes lèvres :

" Comme moi, elle a bu l'eau de cette rivière. Et comme moi, je ne me souviens pas avoir vu son corp sans vie. Si elle était morte, je l'aurai vue. Mais moi je suis partie de chez les indiens à la mort de ma petite cavalière. Il y a alors eu le feu et je n'ai pas plus de nouvelle. Mais ne t'en fait pas. Si tu penses qu'elle n'est plus, alors, tu perdras espoir. Elle est vivante quelque part, j'en mettrai mes crins à brûler."

Tu souffle à nouveau dans les naseaux de l'étalon, les yeux rêveurs. Il t'as rappelé les plaines et la liberté. Tu as dans les yeux les paysages qui défilent et l’excitation du galop sauvage prends tes jambes et te fait frémir de tout ton corp. Pendant ce temps, ton humain parle.

" Tu sais Tom, Fuego est triste. Regarde-le. Il a perdu le moral. Je ne sais pas ce qui cloche chez lui."

Il descend de ton dos mais garde tes rênes en mains. Il s'approche de l'étalon et lui gratte doucement les lèvres, dans l'espoir de le voir jouer avec sa main.

" On dirai Ébène, quand ce saligot a tué Grongo. Il se laisse mourir à petit feu. Réveil toi Fuego, faut pas te laisser aller, tu laisserais un bleu tout seul."

Il flatte l'encolure de l'étalon avant de parler à nouveau au dénommé Tom :

" Monte en selle, on va faire un tour. Sa sortira ta grande bête."

D'un mouvement de tête, il invite le cavalier à la suivre, vers les plaines. Tu pétille de joie, tu veux galoper dans la prairie, le nez au vent. Tu envoie tes longues jambes dans tout les sens, ravie et excitée comme une puce.

[ Désolée pour le niveau minable :X
On continue le rp dans la plaine du silence ?]

Invité

« Elle mourra et son esprit hantera les terres du cimarron jusqu’à la fin des temps ... »

La jument te souris. Tu la regarde dans les yeux, de ton regard bleu, vide, sans vie, sans joie, sans rien.

« Comme moi, elle a bu l'eau de cette rivière. Et comme moi, je ne me souviens pas avoir vu son corps sans vie. Si elle était morte, je l'aurai vue. Mais moi je suis partie de chez les indiens à la mort de ma petite cavalière. Il y a alors eu le feu et je n'ai pas plus de nouvelle. Mais ne t'en fait pas. Si tu penses qu'elle n'est plus, alors, tu perdras espoir. Elle est vivante quelque part, j'en mettrai mes crins à brûler. »

La jument te souffle dans les naseaux. Tu recule ta tête puis lui souris doucement.

« Tu le crois vraiment ? »

Alors elle serait là, quelque part ? Errant dans les plaines, à la recherche de son indienne décédée ? Et si elle ne la trouvait jamais, qu’est-ce qu’il se passera ? Elle mourra et son esprit hantera les terres du cimarron jusqu’à la fin des temps ... Et alors que tes pensées vagabondent loin d’ici, Sirius te regarde.

« Tu sais Tom, Fuego est triste. Regarde-le. Il a perdu le moral. Je ne sais pas ce qui cloche chez lui.»

L’homme descend de la jument, garde ses rênes en main, et s’approche de toi. Il te chatouille les lèvres, ce qui te fait sursauter et reculer de quelque pas puis, comprenant que ce n’est que lui, tu te rapproches et lui pousse la main du museau.

« On dirai Ébène, quand ce saligot a tué Grongo. Il se laisse mourir à petit feu. Réveil toi Fuego, faut pas te laisser aller, tu laisserais un bleu tout seul.»

Sirius te flatte l’encolure. Tu t’ébroue vivement et regarde les deux bipèdes se parler.

« Monte en selle, on va faire un tour. Sa sortira ta grande bête.»

Sirius remonte en selle et invite Tom à le suivre d’un mouvement de la tête. Tom hoche la tête. Il t’enlève le licol, te met le filet, monte en sel et te lance au galop. Tu rattrape la jument en un rien de temps. Quand les portes du fort s’ouvre, tu voies l’étendue verte qui s’étend devant toi.

« Tu sais quoi ? Le ciel. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu aussi bleu, aussi beau ... »

Et alors, sur un coup de tête, tu te lance au galop et dépasse la jument.

[Avec joie ! Je déplace quand j'ai fini ]

Réagissant à l'appel de ton humain, Tom attrape sa monture et vous partez tous pour la plaine. Un homme vous regarde partir, dubitatif, mais le regard rieur que lui lance Sirius le fait taire. Après, tout, aucune chasse aux mustangs pour aujourd'hui, aucune raison de rester enfermer entre ses 4 murs de bois.

À côté de toi, tu entends Fuego:

"Tu sais quoi ? Le ciel. Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu aussi bleu, aussi beau ..."

Et il s'élance au galop, te dépassant. Tu redeviens la hument-libre que tu étais. Tes longues jambes, tu les lances dans tout les sens, tu galopes à en perdre l'équilibre, à ne plus avoir de souffle. ET tu rattrape le pie, tu cours à ses côtés. Les sensations des plaines te reviennent, les soubresauts dus aux félins qui ont pour seul objectif de te tuer, des longues foulées que tu faisais pour éviter un trou de chien des prairies.

Ça, c'est la vie. Un galop effréné, de l'herbe à perte de vue. Tu entends les deux hommes rires de bon cœur devant la vivacité dont vous faites preuve.

Au détours d'un gros rocher, Sirius demande l'arrêt. Tu te rends compte que tu es essoufflée.

"Le ciel est toujours bleu et beau, mais des fois, nous sommes si triste qu'on oublie la couleur du ciel.

L'isabelle pousse un long hennissement, un qui vibre, qui appelle la liberté, le hennissement d'un mustang sauvage. Au loin, tu entends une réponse, un de tes congénères t'as entendue. Heureuse, tu souries à l'étalon pie.

Invité

« Un chant si mélodieux que tu ne peux t’empêcher de penser que tu n’as jamais rien entendu d’aussi beau. »

April se lance a ta poursuite. Tu cours à ses cotés, longtemps. Vos sabots sont à l'harmonie, vos soufflent se mêlent ; les oiseaux volent au dessus de vos têtes. A tes côtés, l'herbe défile, tandis que le fort s'éloignent loin derrière toi, comme un mauvais rêves qu'une mère aurait fait disparaitre d'un simple mot. La joie qui t'emporte en ce moment est indéfinissable. Tu pétille d’énergie, tu bondis. Tu saute par dessus une rivière, slalome entre les rochers. Les nuages formes des formes au dessus de toi, comme des flèches qui t'indique le chemin a suivre. Tout est si beau ici.

Tom se redresse et tu t’arrêtes. Tu essayes de respirer lentement, mais ta course effrénée t’a épuisé. Tu inspires à fond, expirent, et alors ce fut comme si tu n’avais jamais courus. Tu sens tes muscles vigoureux qui en redemandent, et même si ton pelage est trempé tu as envie de repartir. Tu as envie de repartir courir pour oublier tous les malheurs qui te sont arrivé et qui t’arriveront encore. Tu as envie d’oublier ce que la vie te fait subir. Ton cerveau est encore embrumé, mais tu ne peux t’empêcher de penser à elle. Et alors tu t’en veux de t’amuser sans elle. Sa compagnie te manque. Tu repenses à la chaleur de son corps contre le tien, à sa voix douce qui t’as ensorcelé dès ses premiers mots. Tu plonges ton regard dans celui d’April à la recherche de réponses que tu doutes trouver un jour.
« Le ciel est toujours bleu et beau, mais des fois, nous sommes si triste qu'on oublie la couleur du ciel. »
Et alors elle pousse un hennissement qui fait bondir ton cœur. Tu fermes les yeux et écoute son chant. Un chant si mélodieux que tu ne peux t’empêcher de penser que tu n’as jamais rien entendu d’aussi beau. Quand elle s’arrête, tu ouvres les yeux et l’entend. Un cheval, au loin, qui lui répond. Un hennissement lointain qui apporte un message. Rejoint moi ... April te souris. Tu relèves la tête et te dressent sur tes pattes, grand et fier. Le vent t’ébouriffe la crinière, t’apporte les senteurs de la liberté. Tu regardes l’horizon, le cherche du regard, ce cheval libre qui vous appelle. Puis sans en avoir envie, sans le vouloir, sans le commander, tu te mets debout sur les pattes arrière et hennit. Un hennissement profond qui, à son tour, appelle l’inconnue à vous rejoindre. Tu t’arrêtes, te pose sur tes quatre sabot, et alors que le cheval te répond à son tour, tu hennis avec lui. Un instant magique, un chant de la nature. Une chose que les chevaux sauvages seuls peuvent connaitre. Une sensation inconnue à tout être captif. Ton cœur bat à toute allure, tu ne sais pas pourquoi, mais tout ça est très important pour toi. Tu regardes April, la questionne du regard. Est-ce normal, cette sensation que tu ressens au fond de toi ? Cette chaleur qui s’étend dans tout ton corps ? Ce son qui résonne dans ta tête, aussi doux qu’un pétale de fleur, aussi fort que le plus vieux des arbres ?

Tu fais un pas en avant, un deuxième, passe au trot puis file à toute allure droite devant toi. Tom perd l’équilibre et se rattache à la selle ; il reprend contenance, et se redresse. Tu t’arrêtes de justesse devant le gouffre qui s’étend devant toi. Un gouffre d’herbe et de fleur, de papillons et d’abeille. Un gouffre de vie et de liberté. Et tu les vois. Les chevaux qui lèvent la tête vers toi. Ils sont d’abord deux ou trois, puis tu en aperçois d’autre qui viennent pour te voir. Ils sont tous là, comme tu l’avais devinée. Ils appellent à la liberté. La liberté de vivre, d’être heureux, de penser que tout iras pour le mieux.

Avec une joie immense, tu entends Fuego répondre aux chevaux sauvages, aux mustangs. Ils appellent, te demandent de les rejoindres. Tu les connaits depuis longtemps, tu connais quelques uns des chevaux du Cimmaron. Fuego continue ses longs hennissement. Les deux hommes vous écoutent. Tu sens qu'ils profitent de cet instant. Le chant des Mustangs, le chant qui amène des odeurs de liberté, de joie, de prairie. Tu revois les poulains qui courent de leurs longues et fines jambes, les mères qui tentent tant bien que mal de les conenirs, l'étalon qui appelle le troupeau. La vieille jument qui avance, trouve le point d'eau qu'elle connait depuis si longtemps. Pour toi, c'est la bonheur.

Fuego s'élance au petit trot et tu le suis. Vous voyez alors tout un groupe de chevaux. Ils vous regardent. Sirius chuchote:

" C'est pas magnifique Tom ? On a bien fait de pas prendre nos lassos. Avec ces cordes, on aurait pas droits à ça. Tu sais quoi ? On les approcher. Tout doucement. Tu laisses aller Fuego. C'est lui qui voit si on y va ou pas. J'arrive à la faire avec April. Mais surtout, tu bouges pas. Pas le moindre geste. Regarde."

Sirius presse tes flancs en douceur. Tu avance, il te donnes des rênes. Tu étends la tête, ronflotes, annonce ton arrivée. Un des mustangs relève la tête. Tu t'arrêtes. Si ils le veulent, il viendrons. Le mustang s'approche. Ses oreilles pointées en avant indiquent qu'il ne sait pas qui est Sirius. Tu tends l'encolure, souffle dans ses naseaux. Vous faites connaissance. Le mustang t'onvite au jeu. Mais pas que toi. Il invite aussi Fuego.

" Viens Fuego ! Ils nous invitent à courir à leurs côtés."

Ton humain sait ce qu'il a à faire. Il montre en silence à Tom comment bien s’agripper. Il se met légèrement en équilibre, tiens les rênes, attrape une grande poignée de tes crins. Il sait que lorsque tu courras, il ne pourras pas te faire ralentir si il se tiens mal. Il connait le galop des mustangs.

Lorsque le groupe s'élance, tu lances une long hennissement et t'élances, tu bondis en avant. Tes membres te portent. Ton deuxième galop effréné . Sirius rit aux éclats. Il est heureux. Tu le sens, il accompagne le moindre de tes mouvements, il se jette ses longs bras en même temps que ton encolure avance. Il s'adapte à ton long galop. Tu te places à nouveau aux côtés de ton ami. Un nouveau sourire te fend la bouche. Tu repars de plus belle.
Pendant longtemps vous courrez. Une dizaine de chevaux sauvages, même plus, accompagnés par deux humains et deux mustangs domestiqués. Ou peut-être pas tout à fait. Car tu sens que Fuego connait le Chant des Mustangs. Il doit le connaître. Peut-être que poulain, il a connu, ne serait-ce qu'un moment, la liberté.
Enfin, les hommes vous font doucement dévier. Le troupeau continue, vous lance de grands appels: Venez, ne restez pas seuls... Tu lances un nouvel hennissement, encore plus longs que les autres: Nous ne sommes pas seuls... Ce n'est plus notre vie. Adieu... Il répondent, encore et encore. De multiples au revoir.

Sirius te caresse longuement l'encolure. Puis il regarde Tom et lui sourit. Quand à toi, tu regardes ton ami, les yeux brillants et rêveurs.

Invité

« Tout te reviens en mémoire comme un coup de fouet, et tu as envie de crier. »
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« C'est pas magnifique Tom ? On a bien fait de pas prendre nos lassos. Avec ces cordes, on aurait pas droits à ça. Tu sais quoi ? On les approcher. Tout doucement. Tu laisses aller Fuego. C'est lui qui voit si on y va ou pas. J'arrive à la faire avec April. Mais surtout, tu bouges pas. Pas le moindre geste. Regarde. »

April te dépasse. Elle a l'air heureuse, dans son élément. Elle fait des choses que tu n'a jamais vu. Elle a l'âme des chevaux sauvage. Elle sait, instinctivement, ce qu'elle doit faire ou ne pas faire. Les postures à prendre, les bruits à faire. Tu la regarde, les oreilles pointées en avant. Elle fait connaissance avec un mustang. Ils se soufflent dans les naseaux, se regarde, puis le mustang vous invitent tout les deux a jouer. Tu reste en arrière, couche légèrement les oreilles. Tu n'es pas à l'aise et ça se voit.

« Viens Fuego ! Ils nous invitent à courir à leurs côtés.
- De quoi ?»

Tom n'as pas non plus l'air enchanté de voir que Sirius se cramponne à sa monture. Il attrape le pommeau de la selle d'un main, tient fermement les rênes de l'autre. Tu secoue la tête et recule d'un pas, examine le groupe. Et quand il pars en galopant, tu es pris au dépourvu. April hennit, s'élance a leur côtés. Tu la perd de vue et te lance au trot derrière eux. Où est-elle ? Tu la voie qui ralenti, qui te rejoint. Elle te souris puis repars de plus belle. Tu accélère l'allure et pars au galop, mais le groupe et loin devant toi. Tu accélère, file comme le vent et en deux trois foulés seulement, tu te retrouve au milieu du groupe.

Tu es trop habitué au homme pour te lâcher complètement. Tom se détend et reprend sa position normale. Tu galope comme un cow-boy : tu vas très vite, mais tu fais attention a garder ton homme sur ton dos. Petit a petit, la nature reprend ses droits et tu te lâche, mais ce n'est pas comme April. Elle cours, ses membres bougent tellement vite qu'ils disparaissent. Tu n'essaye pas de l'imiter car tu as trop peur de t'emmêler les pattes et de tomber. Alors tu te contente de rester au même niveau que les autres, en gardant Tom sur le dos. Tu garde April dans ton champ de vision, de peur de la perdre de vue et de ne plus retrouver le chemin du retour.

Le temps passe et tu te fatigue, mais la joie qui t'emporte est tellement immense que tu trouve la force de faire bouger tes membres. Pui, à ta plus grande tristesse comme à ta plus grande joie, Tom te fais dévier et tu ralentit l'allure. April te rejoint, tandis que les chevaux continuent leur course. Ils vous appellent mais tu ne peux plus les rejoindre. April hennit, les mustang vous disent adieu. Tu leur répond d'un hennissement cours, puis respire un grand coup pour reprendre ton souffle. April te regarde, heureuse. Tu lui souris tout naturellement, ce que tu n'avais pas fait depuis longtemps. Elle a vraiment réussis a te remonter le moral.

Une fois ta respiration calmé, tu broute quelques brins d'herbe. Tom et Sirius échangent quelques mots, quelques phrases sans intérêt. Tu regardent April, regardent l'horizon. Tu n'es jamais venu ici. Du moins, c'est ce que tu crois. Tu en as de vagues souvenirs, des souvenirs qui remontent à la surface quand tu dors. Quand tu rêve de cette jument qui cours sous la pleine lune. Qui est-ce ? Tu ne le sais pas et tu ne le sauras surement jamais. Une jument qui hante tes esprits tel un fantôme qui essai de te déstabiliser. Tu sens qu'elle est importante. Et alors ton moral rechute. Il retombent au plus bas, tu te sens défaillir. Tout te reviens en mémoire comme un coup de fouet, et tu as envie de crier. Le serpent, ta blessure, la séparation. Son arrivé, le chamboulement. La pluie, le puma, les blessures. L'incendie, les coups de feu, son corps ensanglanté. Son esprit qui quittent son corps, qui te quittent toi, et son corps que tu ne retrouve plus. Tout se mélange dans ta tête. Pour te calmer, tu relève la tête et laisse le vent te caresser. Tu regardes l'horizon. Devant, derrière, la plaine s'étend. L'herbe ondulent en rythme, balayé par le vent qui souffle son message que personne ne comprend. A côté, la forêt. Les arbres qui montent et tendent leurs bras vers le ciel.

Et alors tu les vois. Ses yeux qui brillent dans l'ombre. Tu l'examine du regard et fait quelques pas en avant. Ton cow-boy reprend les rênes et veut te faire faire demi tour, mais tu continue d'avancer. Un puma ? Un loup ? Non. Rien de tout ça. Tu as peur mais tu continue d'avancer. La forêt est encore loin devant toi, mais tu le distingue maintenant. Sa tête ronde, ses oreilles minuscule. Son corps gras et musclés. Il te repère et grogne. Tu relève brusquement la tête, recule de quelque pas. Tu as l'impression d'entendre une voie te poser une question mais tu ne peux plus bouger. L'ours se met debout, fend l'air de sa patte et pousse un rugissement sonore. Tu recule, tu retourne et cours vers April.

« Cours ! »

Tu la regarde dans les yeux et alors, c'est quelqu'un d'autre que tu voie. Tu aimerais pouvoir la défendre, te battre pour elle, mais tu ne peux pas.

« Cours Nyota ! »

Tu perd tout tes moyens. Tu sais que ce n'est pas elle, mais tu ne peux pas te raisonner. Tu la dépasse et cours encore plus vite. L'ours s'est arrêter. Il n'est pas du genre a poursuivre ses proies sur de longue distance. Alors pourquoi cours-tu ? Qui te poursuis ? Tu le sais, au fond de toi. La peur. La peur te poursuis. Le puma, le serpent, le feu. Ils sont tous là, derrière toi. Et si tu ralentis, ils vont te rattraper et ce sera la fin. La fin de ta vie. Alors tu te contente de courir encore et encore. Ton mord te déforme la bouche ; Tom tire sur les rênes pour te faire ralentir. Mais tu ne peux pas. Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas. Parce que tu fuis une ombre qui ne disparaitras jamais. Une ombre qui ne se fatigue pas et qui te poursuis depuis longtemps. Elle était là, caché. Et maintenant qu'elle est près de toi, prête à t'engloutir, tu refuses de te laisser emporter. Ton dernier combat pour la vie.

Le sol disparait et tu t'arrête. Tu te cabre pour essayer de reculer, Tom tombe de la selle quelques mètres plus loin. Tu recule encore, mais le sol s'effondre sous tes pattes et tu tombes. Les rochers t'entourent, te percutent, tandis que tu tournes dans les airs en essayant de trouver le sol. Et quand il arrivent, tu n'as pas envie de le voir. Tu t'écrase par terre, ta tête cogne contre le sol, et l'ombre que tu fuyais t'engloutis et tout devient noir.

Quand tu rouvres les yeux, une jument se trouve devant toi. Elle est couleurs de sable, son museau est noir comme la nuit et ses yeux sont entourés de neige. Malgré ta douleur à la tête, tu te relève et recule. Deux monstres qui se tiennent sur leurs pattes arrières sont à côté d'elle. L'un deux essaye de s'approcher mais tu recule en couchant les oreilles en arrière.

« Qui êtes vous ? lâches-tu d'un ton hostile à la jument. Et qu'est-ce que c'est ça ? Des monstres ?»

Tu as du rêve plein les yeux et tes jambes te demandent de danser à nouveau. Alors tu avance en les envoyant dans tous les sens. Sirius rit un bon coup et sa voix te donnes encore plus envie de danser. Heureuse. Voilà, c'est tout dit. Tu es heureuse. Et le sourire que te rends Fuego t'envoie encore plus de bonheur en toi.

Au détours d'un chemin, tu sens ton compagnon se tendre sous la selle. Mais tu es bien la seule à le remarquer, les hommes discutent. D'un coup, il s'approche d'un fourré et l'odeur de prédateur qui s'en dégage t'empêche juste de t'en approcher.
Un ours. Un énorme Ours sors du fourré. Fuego s'emballe et recule. En courant, il passe à tes côtés et hurle de courir. Mais ce n'est pas ton nom qu'il hurle. C'est Nyota qui le hante.

La peur de l'étalon te fait comme un choc. La terreur te prend les côtes et tu te dresses de toute ta hauteur, envoyant tes longs membres battre l'air. L'ours fait demi-tour et s'en va, mais toi tu paniques encore et te lance à la poursuite de Fuego.
L'incendie. Le feu. Le craquement des branches. L'odeur de la fumée. Tes membres te portent dans un nouveau galop, mais au lieu de dévaler la plaine, tu dévales des champs recouverts de cendre. Tu dilates tes naseaux afin de capter un tout petit souffle d'air pur au milieu d'une fumée inexistante.
Un corps se dresse devant toi. Toute la fumée se dissipe, il n'y a plus de terreur, il n'y a plus de feu. Il y a le corps de l'étalon au sol. Sirius saute à terre et va voir Tom. Toi, tu t'approches de l'étalon...

Sirius a retiré ta selle et tes rênes sont accrochées à ton encolure. Fuego ne buge plus depuis une demie-heure. De ton museau, tu lui donnes d'amicaux coups de tête dans l'espoir qu'il se lève. Mais lorsqu'il ouvre les yeux, tu vois une lueur qui ne présage rien de bon briller au fond de son regard. Lorsque Tom s'en approche, il se dégage et te lance d'un ton hostile une phrase qui contient de la colère:

"Qui êtes vous ? Et qu'est-ce que c'est ça ? Des monstres ?"

Tu ouvres de grands yeux, tu prends de plein fouet la haine de ces paroles. Doucement, tu te penches près de lui et murmure à son oreille:

" Je suis... Ap... April."

Tu recules, tes yeux se trempent de larmes. Tu n'es même pas sûre qu'il ai entendu tes paroles. Si cela se trouvait, il te prenait encore pour Nyota. La larme qui coule de tes yeux va se perdre dans tes traces blanches.
Tu l'incite à se relever. Des coups de têtes obstinés, répétés, mais doux. Comme une mère qui encourage un poulain à se lever. Tu continues, quitte à lui courir après si il fuit.
Les hommes te laissent faire, ils n'osent pas s'approcher. Ils ont compris que l'étalon n'était pas dans son état normal. Tes yeux brillent, et toi, têtue, tu continues à le pousser à se redresser en murmurant son nom, le priant de ce souvenir qui il était.

" Debout Fuego... Tu peux le faire... Allez Fuego, ne me dit pas que tu ne sais plus qui tu es. Debout.... Debout, je t'en prie.... Souviens toi. Tu es un étalon du fort.... Debout Fuego, debout.... Allez Fuego... Allez... S'il te plait."

Tout au fond d'elle, la jument sent qu'un grand changement arrive...

[désléee pour ce rp tellement minable x.x]

Invité

« Tu ne fais pas deux pas en arrière que le bâton crache des flammes et te projette deux mètres plus loin. »

Elle se penche vers toi et tu la laisse faire, tout en continuant de surveillé les deux bête à côté d’elle.

« Je suis... Ap... April. »

Et ? Ce nom ne te rappelle rien. Tu ne comprends pas pourquoi, quand elle recule, ses yeux se mouillent de larme. Une larme coule et tu t’en veux de lui avoir parlé comme ça. La haïr ne sert à rien. Elle n’y est pour rien. Du moins, c’est ce que tu penses. Car tu ne te souviens plus de rien. Qui es-tu ? Qui sont-ils ? Et qu’est-ce que c’est que cette chose que tu portes sur le dos ? La jument te pousse de la tête. Tu veux reculer et t’enfuir, mais tu te forces à essayer de te relever. Tes membres te font souffrir et ta tête tourne. Tu as l’impression d’être dans une tempête si bien que tu finis par te recoucher.

« Debout Fuego... Tu peux le faire... Allez Fuego, ne me dit pas que tu ne sais plus qui tu es. Debout.... Debout, je t'en prie.... Souviens-toi. Tu es un étalon du fort.... Debout Fuego, debout.... Allez Fuego... Allez... S'il te plait. »

Tu finis par te relever. Fuego ? C’est comme ça que tu t’appelles ? Et pourquoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Tu fais quelques pas en arrière pour t’éloigner de la jument. April. Qui est-ce ? Ta compagne ? Tu frissonne. Elle pourrait être n’importe qui.

« Je ne sais plus qui je suis. Et ce n’est pas une blague. Et toi, tu es qui pour moi ? »

Tes paroles sont froides, hostile. Tu ne veux pas qu’elle t’approche. Pas avant de tout savoir. Mais tu le sais, au fond de toi, que personne ne pourras tout te dire. Personne ne pourra te renseigner sur tes parents, ton enfance. Car tous ces gens doivent être morts désormais. Mais penser à ça ne te fait aucun effet. Ca ne te rend pas triste, ni heureux. Des gens meurent tous les jours. Et tes anciens amis font partis des inconnus pour toi désormais. Tout repart à zéro. Mais il est trop tard pour se faire une nouvelle vie.

Un groupe de chevaux arrivent au pas. Ils sont cinq en tout. Tu les regardes et couche les oreilles en arrière quand tu remarques qu’il porte ces bêtes sur leurs dos. Quelle étrange idée. Jamais tu n’accepterais ça. Tu n’appartiens à personne. Et surtout pas à ces bêtes ignoble. Un cheval se détache du groupe. Tu couches un peu plus les oreilles et gronde, mais la bête ne s’approche pas. Elle regarde la bête à la crinière blonde et rit aux éclats.

« Alors Tom ? On ne tient plus en selle ? »

Puis il regarde l’autre bête.

« Quelle paire de cow-boy ! Le colonel doit être vachement fier de vous ! Vous savez, une selle, c’est fait pour être sur un cheval, pas par terre. »

Les autres bêtes, tranquillement assises sur leur monture, se contente de rire. Tu ne vois pas ce qu’il y a de drôle. Ton montres les dents et tape par terre du sabot pour les faire fuir, mais ça ne fait qu’augmenter leur curiosité.

« Alors Tom ? Ta monture ne sait plus se tenir ? On va la calmer nous tu vas voir ! »

Sa monture à lui ? Quelle idée saugrenue ! Tu regardes le groupe de chevaux et avant que tu puisses réagir, une liane t’entoure le cou et t’étrangle. La bête pensait-elle que ça allait te calmer ? Au contraire. Tu rue dans tous les sens et là, c’est au tour des bêtes d’être prises au dépourvus. Elle pensait que tu te calmerais car c’est ton univers. Mais désormais, ça ne l’est plus. Tu fonce dans le tas de chevaux, tu mors, tu tape. Une bête veut t’attraper par les lianes qui s’enroulent autour de ta tête et te rentre dans la bouche, mais tu la mors a la main. Tu la mors si fort que tu peux entendre les os craqué. La bête hurle, et tu te désintéresse d'elle, cherchant celle qui tient la corde que tu as autour du cou.

« Lâche ce flingue ! TOUT DE SUITE ! » crie la bête a la crinière blonde.

Celle qui a essayé de t’approcher à ton réveil. Celle que tu as rejetée te défendrait ? Tu n’y crois pas mais te retourne tout de même. Celui que tu as mordu tient un bâton dans une main, l’autre collé contre son ventre. Tu ne fais pas deux pas en arrière que le bâton crache des flammes et te projette deux mètres plus loin. Ton sang éclabousse l’herbe et ton corps retombe dans l’herbe, inerte.

Tom te rejoins et s’accroupis à côté de toi. Il te prend la tête entre ses mains, te crie de te relever, mais tu n’es plus là pour l’entendre. Il te secoue, hurle sur le poulain qu’il a aimé depuis sa plus tendre enfance. Mais tu ne bouges pas, et tu ne pourras plus jamais bougé. Un filet de sang coule depuis ton front jusqu’au sol, là où la balle t’a atteint. Là où la balle t’a tué. Tom ne bouge plus. Pour la première fois de sa vie, il pleure. Pleure de tous son corps. Il te soulève le toupet, te caresse le front, ramène sa main couverte de sang.

Il se relève, furieux désormais. Il court jusqu’au groupe de cow-boy qui s’est éloigné, prend celui qui a tiré par le col de sa veste et le plaque au sol. Il lui crie dessus, l’insulte de tous les noms. Le cow-boy essaye de reculer. Il a peur, il n’a jamais vu cet homme dans un état pareil. Tom le relève, la pousse, lui demande des explications. Comme l’autre est incapable de lui en donné une, il lui envoie son poing dans la figure. L’homme tombe au sol et Tom le roue de coup de pied. Les autres cow-boys descendent, attrape Tom pour l’empêcher de continuer. Le blond regarde l’homme allongé par terre, le visage couvert de sang. Il lui crie une dernière injure et se dégage des hommes. Il se retourne vers Fuego, toujours étendu dans l’herbe. Pour cacher ses larmes, il se passe la main sur le visage, se colorant la peau du sang de son cheval. C’est la fin. La fin de tout. De votre amitié, de votre complicité.

Il s’est que tu n’es plus là pour l’entendre, mais ça n’empêche pas ton maitre de s’assoir à tes côtés et de te chuchoter quelques mots à l’oreille.

« A plus tard mon grand ... »

Fuego est de plus en plus froid dans ces questions. Tu pleures, des larmes qui te brûlent les yeux. Il se redresse enfin et te questionne :

"Je ne sais plus qui je suis. Et ce n’est pas une blague. Et toi, tu es qui pour moi ?

- Moi, réponds-tu en te ressaisissant, je suis la jument qui devais te faire retrouver le sourire, que tu avais perdus depuis des années. Nous venons de passer des heures à courir avec un troupeau et les deux bêtes que tu vois-là. "

Mais au fond de toi, tu sais que jamais il ne s'en souviendra. Alors tu détournes le regard et entend le bruit que font un groupe de chevaux avec des hommes dessus. Tu te tends, prête à sauter sur le premier qui voudrais faire du mal à ton humain où à toi même. Ou à Tom, ou à Fuego. Lorsqu'un homme se détache du groupe, Tom se met en avant. Et l'homme crache son venin.

"Alors Tom ? On ne tient plus en selle ? il regarde ton humain et enchaîne: Quelle paire de cow-boy ! Le colonel doit être vachement fier de vous ! Vous savez, une selle, c’est fait pour être sur un cheval, pas par terre"

Sirius lui lance un regard à glacer le sang, fait de même aux autres qui cessent de rire bêtement. Il sort un petit bâton mais personne à part toi ne le vois.
Fuego s'énerve de voir tout ceci et l'homme continue:

"Alors Tom ? Ta monture ne sait plus se tenir ? On va la calmer nous tu vas voir !"

C'en est plus que ce que Fuego peut supporter. Comme au ralentis, tu le vois bondir sur les autres, tu vois les lassos et les coups pleuvoir. D'un coup, Tom hurle sur le cow-boy sur qui Fuego a passé sa colère:

"Lâche ce flingue ! TOUT DE SUITE ! "

Tu te retournes juste au mauvais moment et tu vois le sang de ton ami gicler au sol et son corps se fait propulser en arrière. Tes yeux ne peuvent s'empêcher de fixer l'étalon qui agonise. Tom se jette sur lui et lui demande de se relever. Lorsque le cow-boy qui a tiré esquisse un pas en avant, le sourire aux lèvres et l'air triomphant, Sirius lance un coup de feu à ses pieds avant de le pointer du bout de son bâton.

"Toi le cavalier de misère, tu bouges pas."

Il fixe celui qui l'a traité de rien et enchaîne:

"Tu dois le respect au chef de la section Nord, incapable. T'étais là quand j'ai buté le meurtrier de mon étalon. Alors un conseil entre nous, reste à ta place."

En même temps qu'il dit à ta place, il tire un autre coup de feu au sol. Cela suffit pour les tenir calme. Tu regardes ton ami. L'homme le caresse, le touche et le pleure. Et d'un coup, il se relève, va coller une beigne énorme à l'assassin, le couvre d'injures, de coups. Tu sens une colère folle monter en lui. il demande des explications, ce dernier n'en donne pas, il le roue à coup de pieds. Les hommes le maintiennent et d'un coup il se dégage et retourne vers Fuego. Un cow-boy ouvre la bouche pour rire d'un rire bête et gras, bientôt imité par les autres. Sirius se lève lui colle un coup de poing qui lui fait voir trente-six chandelles et qui le plaque au sol.

"Des volontaires ? Vous avez bien eu le courage de buter un étalon, alors allez y, venez donc."

Personne ne s'approche, un silence s'installe. Chacun sait que dans le pays où est partit ton humain, les chevaux sont traités comme des frères et que porter atteinte à l'un d'eux peu mener son maître à régler le compte de celui qui a fait ça.

"Vous n'êtes que des minables. Barrez vous, bande de conn**** ''

Il pars rejoindre Tom et moi, tu couches les oreilles et lances un cri de défis. Le cri du Mustang. Les hommes te regardent, l'un d'eux tressaille. Le "meneur" t'approche mais tu lui envoie les dents tellement vite qu'il n'a pas le temps de pleurer son visage mordu et arraché que tu pars déjà.

Tu rejoins l'étalon et pendant que Tom lui murmure des adieux, tu lui donne un amical coup de tête, souffle dans ces naseaux et murmure à nouveau à son oreille:

"Vis heureux là- haut et retrouve ta chère Nyota. Dit bonjour à un certain étalon arabe noir pour moi."

Sirius laisse à l'homme tout le temps qu'il veut pour pleurer sa monture. Il le laisse bouger autours du corps. Lorsqu'il sent qu'il en a finit, il s'approche et recouvre de terre le cadavre. Tu regardes le ciel et lance un long hennissement. Au loin, tu entends le groupe hennir à son tours et tu les vois. Têtes vers le ciel, poulains, juments et étalons disent adieux à ce drôle de camarade.

Sirius te remets la selle, invite Tom à s'asseoir derrière lui et te mets en marche en direction du fort. La tête basse, tu avances. Au fort, tu passes devant le b0x de ton ami et soupire. Sirius laisse descendre Tom et va se rendre chez le colonel.
Le soir même, les 5 humains qui avaient tué Fuego sont congédiés et partent vers un autre fort. On ne veut plus d'eux ici, ce ne sont plus les bienvenus.

De ton pré, tu vois l'homme de Fuego. Tu l'appelles et, bizarrement, il vient vers toi. Confiante, tu t'approches de lui et tu lui mets un coup de tête amical. L'homme serre ton encolure et tu le laisses faire. Tu sens alors une larme couler et tu te tournes vers lui, l'encourage à se redresser et enfin, vous levez la tête vers la lune. A l'unissons vous dites au revoir au pie, toi par un hennissement à crever le coeur et lui avec des mots. Mais le résultat est le même:

"Au revoir Fuego et à bientôt..."

» Me l'a t-on retirée? [Libre]
» ♣ Jamais je n'avouerais ... || Libre
» Toute chose on une fin... (libre)
» Let me reach the stars. I'd always be there, anyway. {♠ Libre }
» Rp's avec ave Kalissy [libre]