♦ Tu me désole mais je t'aime tant { Atlantis }

• Le soleil se lève, les oiseaux chantent déjà, l'été est bel et bien là. Les nuits se font de plus en plus courte et les journées de plus en plus longue et toujours avec une intenable chaleur. La plus part du temps, les chevaux restaient dans des endroits calmes et frais avec un peu d'herbe et après ils sortaient la nuit quand les températures devenaient supportable. Voilà ce qu'endurait le troupeau depuis quelques semaines. Storm les faisaient marché de nuit pour qu'au levé du soleil, tout le monde est une place à l'ombre.

• Comme tous le monde, après une nuit assez mouvementée, Océania se réveillait doucement, découvrant ses yeux bleus pour observer le paysage. Jamais elle n'était venue ici, mais cet endroit était splendide. Elle regarda autour d'elle un peu avant de voir son frère couché à ses côtés. Elle le regarda, savourant ce petit moment de tranquillité qu'elle n'avait que peu souvent quand elle était entouré du troupeau.

• Elle se leva, s'étira de tous son long et regarda son frère en passant la tête entre ses jambes. Le voyant dormir, elle partit au petit trot vers les adultes du troupeau. Elle fit le tour comme pour montrer qu'elle était là et se mit à brouter. Toujours pas de tâche grise et or en vue. La petite beige commença à paniquer. Jamais il ne dormait longtemps après son réveil et même, c'était souvent lui le premier debout. Elle repartit alors tranquillement mais un peu stressé vers le cocon qu'elle s'était fait pour dormir. C'était à la lisière d'une très petite forêt, pas très fournis niveau arbre mais assez niveau buisson et fougère.

• Quand elle arriva, il n'y avait personne. Juste une grande marque sur le sol faites par un corps posé sur les herbes hautes. La panique monta, les souvenirs de même, la peur explosa dans la tête de la jeunette. Elle avait peur, peur que son frère subissent le même sort que celui qu'avait subit sa mère. Elle approcha de la forêt et regarda paniquée mais rien de bizarre. Son regard longeait les environs mais jamais rien.

♦ Sa tête sort du buisson et les yeux verts de Atl' croisent ceux de la douce Océ'. Elle pousse un soupir de soulagement, son coeur se stoppe rapidement et sa respiration reprend son cours normal. Elle s'en rapproche alors qu'il l'apostrophe d'un : « Ici sœurette ! ». Elle a furieusement envie de lui crier dessus, lui crier dessus car il n'est pas venu la prévenir de son réveil et de sa recherche de " baie ". Elle est juste en face de lui et le fixe avec douceur. Elle l'aime tant, elle fait de son mieux pour ne pas le perdre mais un jour, ils se perdront et connaissant Atlantis, il profitera de la vie sans trop se soucier de sa soeur. Cette soeur qui ne veut pas souffrir, qu'il ne veut pas faire souffrir, mais qui juste par cet avenir la fait souffrir.

♦ Elle pose son museau sur le sien, ferme les yeux et respire. Accordant son souffle au sien, écoutant ce qui l'entoure.


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