Dans tes rêves ! (pv Grafaxe)

Une nuit, une nuit, oui une mauvaise nuit que j'ai passée. La plus mauvaise de toute ma vie. Je me réveille, mais je suis à moitié réveiller. J'ai la tête qui tourne, et l'estomac en bouillie. Je me sent brouiller, et ma vue n'est pas très bonne. Je tousse et je me lève. Je ne sais pas ce que je vais faire. J'espère ne pas rencontrer des juments ou encore pire des étalons. Si j'en croise je les envoie balader. Qu'ils aillent voir ailleurs ceux la. Déjà que je suis de mauvais poils, il ne faudrait pas me mettre en bourrique. Je marche, très lentement, puis je voit du bleu, c'est sûrement un étang. Je m'approche de cette tâche, puis je m'y abreuve. Puis, je trouve un chêne à coté de moi. Je vais dessous et pique un roupillon. J'ai tellement eu une mauvaise nuit que... je suis complètement rétamée. Mon sommeil est lourd, et j'espère ne pas faire de mauvais rêves cette fois. Je tombe dans un trou... un trou noir interminable. Je cri, et soudain je me fracasse le crâne contre le sol. Je me réveille en criant et en pleurant. Heureusement que ce n'est qu'un mauvais rêve, car si c'étais la réalité la je deviendrait folle. Je me lève et me secoue, pour enlever toute c'est mauvaise choses de ma tête. Puis je je vais au soleil et broute un peu d'herbes pour me changer les idées. Ensuite je me couche et observe les nuages. Je voit un nuage qui ressemble fortement à une jument. Je cligne des yeux et m'ébroue puis me secoue la tête en pensant que ce n'est qu'une illusion. Je baisse la tête au sol en regardant mes sabots.

Quelques minutes de solitude passe, et je ne sais toujours pas quoi faire. Coucher comme une vache, je renifle et soupire. Je tourne la tête puis fixe les feuilles des arbres qui virevoltent dans le beau ciel bleu. Je me pose tellement de questions... que sa m'en donnent la migraine. J'ai toujours été seule. Et je suis bien comme ça. Puis un papillon vient se poser sur mes naseaux. Je souris et souffle sur le papillon pour le faire envoler. Une brise légère et fraîche passe au dessus de nous. Je sourit et je profite de se court moment.

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En sentant les changements dans le temps, je me disais que l'automne n'était plus très loin à présent. Les feuilles de certains arbres commençaient à tomber, le temps se rafraichissait de plus en plus, le soleil tapait mais la chaleur n'était plus au rendez-vous. un peu plus de 3 mois devaient nous séparer de l'hiver à présent. Je détestais cette saison. Il fallait faire attention à nos déplacement, faire attention à la glace, faire attention à ci, à ça. Et la plupart de la journée nous restions à l'abri. Lorsque nous sommes seuls, il est très difficile d'avoir chaud. L'idéal est d'avoir quelqu'un, un(e) ami(e), voir un(e) compagnon (gne).

Mais pour en revenir à mon petit bout de chemin, j'avais voyagé jusqu'au soir pour arriver ici. Je ne savais pas exactement où j'étais. Mais je pense que cette portion de territoire devait faire partie des mondes solitaires. Lorsqu’en fin je trouvais un arbre pour me coucher, les derniers rayons du soleil disparaissaient derrière l'horizon, plongeant le paysage dans un bleu d'encre, précurseur du noir de la nuit. C'était bien une chose que j'aimais faire, voyager. Cela change la routine dans laquelle on tombe vite et la vie en devient alors monotone.

La nuit passa sans trop de difficultés ou de mauvais rêves. Je me levais et me dirigeais vers un étang. ou je pus m'abreuver sans trop de peine. Quelques heures passèrent avant que je ne revienne m'abreuver de nouveau. Mais cette fois-ci un bruit étrange se fit entendre, comme un cri. Bah après tout il y avait plein d'animaux par ici. L'envie soudaine de me baigner se fit remarquer. Une bonne baignade ne ferait surement pas de mal. Et j'entrais dans l'eau. Elle n'était ni trop chaude ni trop froide. Et je restais pendant quelques minutes à marcher (car l'eau n'était pas très profonde) faisant ruisseler l'eau autour de moi.

Et oui, le temps c'est rafraîchit. Et les poulains ont grandit depuis le printemps dernier. Les feuilles ce coloraient de plus en plus. Et elle tombait telle était leurs destin. J'observe c'est pauvres feuilles mortes, maintenant écrasées, déchirer et piétiner , et également étendues par terre. Mais après tout, ce ne sont que des feuilles, rien de plus. Moi je suis un être vivant. Je baisse la tête pour regarder le sol, et je voit quelque fourmis , rentrer dans leurs maison bien au chaud et se préparer pour l'hiver. Tandis que les quelques lapins, qui avait froid, rentrent en sautillent bizarrement comme si ils essaient de nous dirent quelque chose. Moi je reste par terre. La brise est maintenant évaporée, enlevé et disparue. Il fait maintenant chaud, mais le soleil se présente de moins en moins et et fait plutôt place à ces ennemis les nuages qui cache ses beaux rayons qui nous éclairent et qui brillent de mille feu. Puis j'hume l'ai et sent une présence... un étalon. Je soupire et fronce les sourcils. Je suis prête à m'en aller mais ma curiosité est trop forte que je vais voir qui c'est. Je marche sur une brindille et un craquement se fait entendre. Ah que je suis gourde. J'aurais du faire attention ou je marche, et maintenant voilà que je me suis fait repérer ! Enfin entendre... je fixe l'étalon qui est grand et musclé. Mais bref je ne me fit pas aux apparences. Je sort de la broussaille et je le fixe avec un regard chercheur, insolent et rieur. J'aimerais bien jouer avec son corps, c'est sentiments et me servir de lui avant de faire véritablement connaissance. Je rigole et tourne un peux autours de lui avant de le faire tomber par terre et de lui faire un croche patte. Je le fixe avec un regard charmeur et insolent. Aller mon cher, jouons un peux !

- Bonjour mon cher...

Je fait un petit sourire mesquin puis je tourne toujours autours de lui. Je le fixe puis commence a tourner mais de l'autre coté, ou sens c'est pareil. Puis je le détail, le démasque et etc... il est mignon. Mais j'aime bien jouer avec les sentiments des autres... les manipuler ! Ce sont comme... mes marionnettes ! Et je peux vous garantir que ce jeu est très occupant et amusant. Enfin pour moi. La première étape pour manipuler un étalon ou une jument, c'est de jouer avec c'est sentiments. La deuxième étape, de jouer un peux ou de monter la tête de autres contre celui-si. Mais j'aime mieux la première étape.

- On est aller faire trempette petit chou ? Oh oui, je suis désoler de vous avoir déranger. Que puis-je faire pour me pardonner monsieur le gentleman ??

Dit-je sur un ton enjoliveur, rieur avec plein de haine. Je m'arrête a lui tourner autour, puis comme on est proche de l'étang je le pousse d'un coup dans l'étang, tout en cachant un sourire mesquin, puis je me met à éclater de rire.

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Ma petite baignade dura quelques minutes. Je prenais bien le temps de réfléchir. Où irais-je ensuite ? Est-ce que j'allais continuer à explorer ces terres ou allais-je partie vers d'autres lieux. Mais cela ne faisait pas longtemps que j'étais arrivé ici et partir tout de suite, sans prendre le temps de visiter ne serait pas vraiment une décision agréable. Après quelques minutes, je finis pas sortir de l'eau et m'ébrouer pour chasser le surplus d'eau de ma fourrure. Quelques secondes après, un bruit se fit entendre, comme une brindille qui se brisait. ET ni une ni deux, après quelque secondes une jument pie se fit voir.

Elle se mit subitement à s'approcher de moi et commenca à me tourner autour. Que faisait-elle? Etait-elle en train de me détailler ou bien cherchait-elle quelque chose ? Si elle cherchait quelque chose, elle l'avait trouvé car après quelques secondes, je sentais quelques chose me tirer un sabot et je me retrouvais vite à terre.

- Bonjour mon cher... On est aller faire trempette petit chou ? Oh oui, je suis désoler de vous avoir déranger. Que puis-je faire pour me pardonner monsieur le gentleman ??

Tout cela elle l'avait dit en continuant à me tourner autour. Son visage exprimait différents sentiments qui ne devraient pas se mélanger. Haine, amusement, charme, .... Je tentais de me relever mais la jument me poussa bien vite dans l'eau de l'étang. Cela l'amusait on dirait. Inutile de dire que je ne restais pas de marbre et que ma réaction fut quelque peu violente, sortant de l'eau.

- Ca y est la petite pimbêche a fini de faire mumuse ?

Je m'approchais ensuite d'elle et m’ébrouais violemment, histoire de l'arroser. Jument ou pas, dans ces cas là, je n'étais plus du tout courtois. Et avec une certaine rapidité je la contournais et l'envoyais à son tour dans l'eau.

-Voila qui devrait refroidir les ardeurs de la petit garce. Ce que tu peux faire? Retourner voir ta mère pour qu'elle te corrige un peu.

Je le fixe tomber dans l'eau, d'un air rieur. Puis il se lève et s'approche de moi. Je n'eu même pas le temps de répondre que je tombe dans l'eau. Ah oui, monsieur veux jouer à se jeu ? Il me cherche ? Et bien qu'il continu a me chercher et je vais lui en faire voir de toute les couleurs. Je me relève en fronçant les sourcils, puis j'approche de plus en plus du jeune étalon et le plaque contre arbre. Ensuite je fait un petit sourire et je m'enlève. Mais ses mots qui m'est adresser ne me blesse pas du tout. Vous savez, j'ai passer l'âge qu'une pouliche entêtée pourrait avoir. Je prend une pierre et la balance sur celui si. Je trottine devant lui comme si de rien n'était et je fait ma belle. Puis je secoue ma belle crinière et un vent très léger la fait voler. Je fixe le jeune étalon d'un sourire et d'un œil malicieux. Je me demande bien ce qu'il pense de moi et ce qu'il va me faire... m'étriper ? M'étrangler ou bien me tuer ? Sa m'étonnerait. Moi j'aimerais bien le faire souffrir, jouer avec son corps ses émotions et etc... je me mit à bailler puis je fait des allés, retour. Puis je me cabre et j'éclate de rire. Je m'amuse comme une folle avec lui.

- Tu as l'intention de me faire quoi gros balourd ? M'étrangler peut-être ? Ah et aussi, tu n'a rien a faire de moi hein ? Alors si tu as rien a faire va jouer aux poupées avec les autres tiens.

Je me mit à rire encore puis je m'arrête de trotter et m'avance vers lui en haussant un sourcil. Il se croit peut être supérieur à moi, mais le plus intelligent des deux c'est moi sa c'est sûr et certain. Je me mit à souffler et faire une moue boudeuse, aux lèvres. Ce petit m'intrigue et... à vrai dire ... j'aimerais le connaître un peux plus. Mais personne ne me connaît, j'ai fait quelque rencontres mais bon. Celle si c'est la plus amusante et intéressante pour ma part. Mais ce que pense l'étalon de ça ou de moi, je m'en fiche complètement. Je regarde le ciel quelques secondes puis je fixe instantanément l'étalon. J'ouvre ma maudite petite bouche pour parler.

- Et si je peux me le permettre, comment t'appelles-tu ??? Moi c'est Pastis. Et je t'avertis tant que je suis la tu n'auras jamais la vie facile mon gros.

Je sourit à pleine dent puis je me met au soleil et fait briller ma crinière et mes dents blanches. Je lui fait un clin d'œil puis je trotte un peux plus loin histoire de décompresser un peux avant de retourner jouer. Oui je sais je suis une gamine égoïste, géocentrique, paranoïaque, entêter, rancunière et arrogante. Alors voilà quoi... je ne me r'appelle plus qui ma donner ce caractère mais en tout cas je suis fière d'avoir ce beau petit caractère de cochon qui me définit très bien. Je fixe l'autre la énervé, je fait un rire intérieur puis je broute et va vers lui. Oui je suis chiante mais c'est comme ça.

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Je ne savais pas pourquoi mais je sentais que mon petit jeu de force n'avait pas vraiment fait effet. Comme si ce que j'avais dit ou fait n'avait servi à rien. Comme si c'était tombé dans les oreilles d'un(e) sourd(e). Elle se releva et sortit de l'eau. Elle s'approcha ensuite de moi avec un visage qui ne me disait rien qui vaille. Je préférais reculer. On ne sait jamais ce qu'une jument est capable de faire. Je reculais et elle avancait jusqu'à ce que je sente un arbre derrière moi. Coincé. Un petit sourire de sa part et puis elle se recula. A quoi jouait-elle ?

Je la vis ramasser une pierre et j'eu le temps d'éviter cette dernière lorsqu'elle me la lanca. Puis s'ensuivit une série de gestes et d'allures qui était étrange. Elle se pavanait, faisant sa belle, bailla, se cabra et rigola. Je pense qu'elle devait avoir un grain.

- Et si je peux me le permettre, comment t'appelles-tu ??? Moi c'est Pastis. Et je t'avertis tant que je suis la tu n'auras jamais la vie facile mon gros.

Elle avait dit cela après un petit dialogue provocateur. Pastis hein? C'est comme ca qu'on l'avait nommée. Je n'aurais pas la vie facile tant qu'elle sera la? La solution était simple alors.

- Et bien dans ce cas tu n'a qu'à partir. Je me sentirais mieux sans la petite garce que tu es... Pastis.

Elle voulait connaitre mon prénom. Mais je n'avais aucune raison de le lui donner. Si elle avait été un peu plus sympa je n'aurais pas dit non. Apparemment son comportement empirait lorsque l'on prenait sa défense face à elle. Dans ce cas il n'y avait qu'à l'ignorer. Une tache assez dure mais peut être faisable. Je me tournais donc, faisant comme si elle n'était pas là et me dirigeait vers la rivière pour y boire quelques gorgées.

Un sage du village disait toujours que le silence était la meilleure arme face aux idiots.

Oui oui je sais dans ma tête je suis encore qu'une gamine. Puis je le voix ils recule encore... peureux va. Moi une garce ? Merci je le prend pour un compliment. Rien ne peux me blesser dans mon cœur. À part... une chose. Reparler de mes parents. Quand j'y pense sa me fait pleurer. Je lâche une larme et me rend compte que 'ai fait ça devant lui. Il tourne le dos et va a l'étang boire un peux dos. Pendant que moi je reste la en pensant à mon passé, et à mes parents. J'approche derrière lui sans faire de bruit puis je plonge sa tête sous l'eau pour qu'il manque d'air. Oui je suis devenue comme ça à cause de... je n'est plus très envie d'en parler. En fait, je n'est pas du tout envie d'en parler. Je me retourne vers le jeune étalon qui `était presque, pas mort mais évanouie à cause qu'il manque d'air. Je lâche sa tête et je recule en riant. Tuer des gens ne me fait pas rire, mais les faire souffrir si. Je sais que c'est pas ce que papa et maman voudrait... mais ils sont morts. Et je fait ce que je veux maintenant. Et ce qui compte c'est le présent et c'est que je soit encore en vie. Je met ma queue en panache et je le fixe avec un regard dragueur. J'ai envie de jouer. Oui. Mais au fond, je ne voulais aucunement lui faire de mal. Je veux juste jouer et le manipuler c'est tout. Et le faire souffrir... enfin rien qu'un peu. J'aime pas les étalons... mais peut être vais-je faire un exception pour celui-si qui me paraît intéressant. Je lui refait un clin d'œil en souriant. Puis je le laisse et va me cacher dans la broussaille.

- Et bien... tu ne veux pas jouer ? On dirait pas. Qu'est-ce qui ne va pas mon chou hein ?

Je rit et je sort de la broussaille puis je vais devant lui et lui passe ma queue sous son menton. Mon sourire devient éclatant, et le soleil fait briller mes dents comme du Crystal. J'arrête mon petit cirque et je reprend mon sérieux. En fait il est rare que je soit sérieuse. Car je suis toujours en train de jouer à mes jeux préférés "manipuler les autres" et c'est pas le cas pour celui-si. C'est bizarre qu'il me résiste. Je plonge mon regard dans le ciel et tourne sans cesse autours de lui. Je prend un regard dragueur, une posture fière et élégante puis je passe à plusieurs reprise ma queue sous son menton. Les oiseaux forme un cœur au dessus de nous et chante un chant mélodieux. Je regarde le ciel à peine deux secondes et replonge instantanément mon regard dans lui du jeune étalon d'on j'ignore le nom. Il est étrange... et je doit dire que je le suis beaucoup plus que lui.

- Um... tu me résiste... c'est bizarre qu'un étalon d'ont j'ignore le nom me résiste aussi facilement... oh je voit tu est un dur à cuire.

Dit-je sur un ton rieur et sarcastique.

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Alors que je buvais dans la rivière, je me demandais ce qui allait se passer ensuite. Avec une folle pareil, tout était possible. Mais le temps de réfléchir, j'avais légèrement baissé ma garde et je sentais quelque chose appuyer sur ma tête, plongeant mon museau dans l'eau. Encore un coup de cette maudite jument. C'est qu'elle maintenait la pression en plus, j'avais de plus en plus de mal à rester en apnée, le besoin d'air se fit de plus en plus grand. Ce n'est qu'à la limite de la suffocation qu'elle relâcha la pression et je pus prendre un grand bol d'air frais. Elle était complétement chtarbée celle là.

Lorsque je me retournais vers elle, j'avais envie de lui rendre la pareille mais si je m'abaissais à cela, je ne valais pas mieux qu'elle. Malgré l'envie de lui dire deux ou trois mots, je ne fis rien et ne bougeais pas. Je continuais à regarder ailleurs que vers elle. Elle entama tout un petit cirque, remuant sa queue sous mon museau. Elle se pavanait comme une jument qui faisait ses charmes à un étalon. Tu crois que cela allait me faire quelque chose ? Je restais de marbre tandis qu'elle restait là, à me regarder.

- Um... tu me résistes... c'est bizarre qu'un étalon dont j'ignore le nom me résiste aussi facilement... oh je vois tu es un dur à cuire.

Je me rappelais d'un détail. Cela s'était passé rapidement lorsque je me suis détourné d'elle mais ce détail ne m'a pas échappé. On aurait dit comme une larme. Serait-ce le signe d'une faille dans cette cuirasse sentimentale supposée infaillible ? Peut-être était-ce le moyen de la calmer un peu. Je me demandais ce qui avait causé cette petite larme. C'était une occasion à tenter. Peut être pourrions nous discuter un peu plus sérieusement que de s'engueuler à tue tête. Mon ton se faisait plus léger mais assez perçant tout de même

- Dis moi Pastis. Je me demandais qu'est-ce qui pouvait chagriner une jument avec un caractère aussi robuste que le tien .

Peut être verrait-elle un compliment dans ce que je venais de lui dire, peut être y verrait elle du sarcasme. Mais je voulais voir si cette faille était exploitable.

Je le fixe tout en riant de bon cœur. Il me fait rire... je l'aime bien en fin de compte. Mais bon... on va bien voir. Je ne veux pas non plus qu'il me fasse des gosses que je doit gérer moi même et qui me tripote partout sans ma permission. Cela me gênerais je doit dire... mais bref c'est pas grave. J'aimerais avoir une famille... ou plutôt en fonder une avec un mâle étalon qui sait me supporter. Je suis assez difficile dans le choix. Mais ce spécimen me plait. Il est .... enfin il est dure à cuire. Il est forte tête et assez... arrogant ou quelque chose de ce genre. Il a à peut près mon caractère. Enfin non mais bon... je lui tire la langue en souriant. Puis je me r'appelle de la larme que j'ai lâcher... mais je n'ai aucune envie d'en parler. Comment je fait pour cacher mes sentiments de suite ? Et bien je fait semblant de m'amuser ou d'avoir du bonheur. Je dandine mes belles fesses... enfin je ne veux pas me vanter hein.... je retourne mon regard vers le jeune étalon assez musclé qui me pose une question... qu'est-ce qui me chagrine autant ?? Je ne tient vraiment pas en parler... suis-je vraiment obliger ?? Mais bon parfois il faut avoir confiance aux autres. Même si je n'en est pas vraiment envie je vais me bouger les fesses et lui dire. Je soupire et je prend une bonne inspiration puis je prend mon sérieux et avance vers lui.

- Je... rien... quand je repense à mes parents... cela me chagrine. Et quand j'y repense... cela me fait pleurer. Comment je cache mes sentiments ? Je fait semblant d'avoir du bonheur et de m'amuser... mais au fond je souffre énormément... mes parents sont morts... et d'ailleurs pourquoi me demandes-tu cela ?

Je hausse un sourcil et grommelle. Puis je recule et je regarde le ciel ce noircir. Sûrement la nuit qui arrive. C'est vrai quoi ! On a même pas vu le temps passer, quand on passe son temps à enquiquiner les autres, et ben voilà le temps file.

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Je me demandais quelle explication allait me donner la jument. Mais je me demandais si il avait été bon de lui demander ce genre de chose, après tout c'était peut-être quelque chose de personnel, quelque chose dont elle n'aurait certainement pas envie de parler avec quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas. Mais je fus un peu surpris tout de même lorsqu'elle me raconta ce qu'il se passait avec ses parents... enfin ce qu'il s'était passé. Mais à la fin elle me demanda pourquoi je voulais savoir ce genre de chose.

- Une simple curiosité. Mais au fond je me doutais que tu avais quelque chose qui te tenais à coeur. Désolé si le fait d'en reparler t'ai fait du mal. De mon coté, mes parents , enfin ma mère, est partie lorsque j'eus fini mon sevrage. Mais j'ai eu le temps de surmonter ce passage.

Je me souvenais de ce jour où ma mère était partie. Je m'en souvenais très bien. Ce jour où ma mère m’annonçait qu'elle allait partir mais que je devais rester là où j'étais. Elle m'apprit que j'étais né d'une saillie qu'elle n'avait jamais voulue. Autrement dire j'étais né d'un accident. Mon père était du genre à vouloir s'approprier les juments, se constituer son harem. Mais ma mère avait toujours lutté contre. Mais arriva ce qui devait arriver. Sur ces derniers mots elle avait quitté le village. Quelque mois plus tard je me demandais pourquoi m'avait-elle alors nourri et soigné si c'est pour m'abandonner plus tard? Je n'en aurai jamais la réponse.

Lorsque je regardais le ciel, le soleil commençait à décliner. La nuit allait tomber. La journée est passé assez vite. Et je n'aurais rien fait d'autre que de me prendre la tête avec la dénommée Pastis. La légère brise du soir sifflait à mes oreilles. Je me demandais ce que j'allais faire maintenant, où j'irais. En tout cas, passer la nuit ici serait peut être une bonne idée. Le temps de parcourir une partie du territoire et la nuit serait bien entamée. Je me dirigeais donc près d'un rocher pour m'y installer. Seules la rivière et la jument restait dans le paysage que je voyais.

Après lui avoir raconter cela, je me sent rudement mal. J'essaie de retenir mes larmes le plus possible puis je baisse légèrement la tête. Je prend une bonne bouffée d'air puis j'expire lentement et calmement tout en laissant mes yeux donner la tristesse que j'ai. J'ai envie que cette peur.. cette tristesse en moi me passe. Et je n'ai personne en qui me confier.. je garde sa pour moi seule. Mais maintenant que j'en est parler à celui0si, il est bien trop tard pour se reprendre. Je ferme les yeux quelques instants puis les ouvrent et je me tourne vers l'étalon. On peut lire dans mes yeux toute la peur, la haine et la tristesse que j'ai et que j'éprouve. Je soupire puis je regarde maintenant le ciel, couleur charbon avec pleins d'autre étoiles qui parmi eux, sûrement d'autres chevaux du passé. Je baisse les oreilles et regarde tristement l'étalon en soupirant. Puis je voie une étoile filante, je ferme les yeux et je fait un vœu. Un seul est unique. Après avoir fait mon souhait, j'ouvre mes yeux. Voilà le souhait que j'ai fait : De fonder une famille et de trouver un compagnon qui saura enlever cette tristesse de moi et qui saura me supporter.

Je chagrine encore. Le vent souffle encore et mes crins volent au vent. Je sent qu'une triste nuit va arriver... ensuite je regarde l'étalon aller a un endroit précis. Puis je suis dans le décor, je me contente de le rejoindre avec un sourire qui cache mes sentiments. Je ne veux pas tout dire ce que je ressent, et toute mon histoire à un inconnu qui n'ose même me dire son prénom. Je sent l'automne arriver, se vent viens du nord. Je soupire puis sans m'en rendre compte je me colle à l'étalon. Quand je m'en rend compte je rougie comme une tomate, je me lève et recule en le fixant. Je me sent bizarre, nul, et bonne à rien. Un étrange sentiment s'empare de moi....

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Cette carapace que j'avais réussi à installer pour emprisonner le souvenir de cette journée s'ouvrit quelques peu. Je repensais à ce que j'avais ressenti ce jour là. Après le départ de ma mère, j'étais tellement choqué que mon comportement était devenu plus .. turbulent. J'étais une véritable bombe sous pression, n’espérant que le retour de ma mère. Le temps a passé et je suis devenu mentalement plus résistant. Mais la nostalgie avait refait surface. L'abandon était comme une mort, quelque chose qui était rarement joyeux.

Mais je sentais quelque chose me frôler et presser contre moi mais ce quelque chose eut vite fait de se retirer. Je regardais à côté de moi et vit Pastis, les zones blanches de son pelage parurent prendre un léger teint rouge. Je me demandais si ce n'était pas encore une de ses ruses : faire sa timide pour ensuite réagir en force. Mais quelque part au fond de moi je me disais que ce n'était pas possible, du moins pas trop. Elle m'avait ouvert une porte sur sa vie, la douleur de la perte de ses parents. Mais son attitude était étrange. Lorsqu'une jument éprouvait ce genre de chose, elle essayait de se cacher. Je la regardais, son regard était confus, un peu comme perdu dans un tourbillon de pensées.

Je décidais de ne rien dire. Elle avait le droit de se coucher où elle le désirait. Que ce soit près de moi ou ailleurs. Je fermais les yeux, prêt à m'endormir. Je la sentais encore toute proche. Je lui dis alors.

- Si tu tiens encore à le savoir, mon nom est Grafaxe.

Les yeux toujours fermés, je souriais.

Quand je le regarde se coucher et fermer ses yeux je sourit. Il me dit son nom ou plutôt son prénom. Ainsi donc il se nomme Grafaxe ? Joli nom je doit dire. Euh prénom oui. Puis je sourit toujours et je m'avance doucement vers lui. Calmement surtout pour ne pas le réveiller. Puis je me couche près de lui, je pose ma tête sur le sol puis je ferme doucement les yeux. Je les ouvrent puis regarde doucement le ciel étoilé. Je sourit émerveiller par ce magnifique ciel. Une douce brise passe au dessus de nous, et paisiblement j'essaie de fermer doucement mes jolis petits yeux pour aller dormir et etre bercer par mes doux reves. J'entend un hibou huhuler et un loup hurler. Tel est le beau chant de la nature. Je m'endort s'en m'en rendre compte, puis je dort paisiblement perdue au beau milieu de mes reves. Soudain, quelque chose me tombe dessus, c'est une pomme. Car on est coucher sous un tres grand pommier avec au moins une centaine de pommes rouges et vertes et des pas mures. Je grommelle, je sursaute et je me leve d'un coup. Voyant que ce n'est qu,une pomme, je soupire et je la mange puis je me recouche etant plus capable de m'endormir. Je tourne mon regard sur celui de Grafaxe en souriant tout doucement. Ensuite je pousse un long et profond soupire qui demontre ma solitude. Je roule les yeux, esperant et priant pour que aucunes autres pommes ou autres machins qui me tombent sur le crane, sa fait vraiment mal serieux ! Je baille en me massant delicatement le crane, pour eviter de me faire moi meme encore plus mal.

- Ouile. Dit eum... tu es reveiller ? Si oui tu veux... faire quelque chose chez pas moi bouger... car je m'ennuie.

Lui dit-je sur un ton assez suceptible. Je me met debout et je tourne en rond, sans cesse en m'ennuyant a mourir. Oulah, je ne pansais pas que la nuit c'etait si... comment dire.... ennuyant. IL n'y a rien a faire.

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Les yeux fermés, je sentais le vent sur mon pelage et dans mes naseaux. IL était tiède mais avec une certaine pointe de fraîcheur. Je commençais à sentir le sommeil me gagner et en quelques secondes je m'endormis. Il faut savoir que j'ai le sommeil léger, restant aux aguets. N'importe quoi peut nous surprendre pendant notre sommeil. C'est ainsi que j'entendis un choc sourd et des mouvements à côté de moi. Entrouvrant un œil, je vis Pastis qui se tenait debout alors qu'il faisait toujours nuit. Quelques secondes après je la vis manger une pomme au sol, surement la cause de son tourment.

Je fermais ensuite les yeux mais je l'entendais tourner en rond. Quelques minutes se passèrent avant que je ne l'entende me demander si je dormais et si je ne voulais pas faire quelque chose. Quelle idée. Que pouvait faire un cheval pendant la nuit. A la limite un couple complice pourrait s'offrir des rendez-vous nocturnes mais ce n'était pas le cas pour nous deux.

- Que veux-tu faire à cette heure Pastis. Le meilleur à faire c'est dormir. En plus pour galoper ça va être galère, il n'y a même pas de Lune.

Je n'avais même pas ouvert les yeux sauf pour vérifier ce qu'il en était de la lune. Qu'allait-elle faire maintenant ? Allait-elle tenter de se rendormir ou bien allait-elle faire autre chose. Tout ce que je demandais c'était de dormir.

Je sais pas... un etrange sentiment me garde eveillee. Le seul probleme c'est que je m'ennuie terriblement alors... je sais que le seul moyen c'est de dormir. Mais moi dormir, ne se fait pas sur commande. Il faut que je soit tres fatiguer pour cela. Et ce n'est pas le cas ! Je lache un petit soupir en lui jettant un petit regard positif, et interrogatif. Je suis curieuse moi ! Mais au bout d'un moment.. mes yeux commence a se fatiguer a force de les laisser ouvert et eveiller... je m'endort au plus profond de mes pensees. Je me couche esur le cote proche de Grafaxe, et je nous voi en gambadants et en s'amusant comme des petits enfants dans des prairies et plaines vastes. Puis Grafaxe me fait un leche sur la joue, tel deux amoureux seuls au monde. Je sourit et je me retourne vers le beau etalon a la criniere rouge. Des heures passent, mais la nuit en fut quand meme courte. Quand c'est le matin, les oiseaux chantent de bonne heure, et le soleil brille fort malgres le frais qu'il y a je sent la chaleur m'envelopper. J'aurais bien aimer dormir encore un peux, mais le soleil et la lumiere du jour est trop fort. J'ouvre les yeux eblouis par le soleil et je baille comme une carpe qui ouvre la bouche. Je me leve et m'etire de tout mon long, puis je me degourdis un peux les jambes en trottant le long de la riviere en m'assurant que Grafaxe est toujours endormit. Je revient doucement vers lui en souriant toute contente pour je ne sait quoi.. il est mignon quand il dort. Je ne cesse de le fixer puis je me couche doucement a ses cotes pour lui tenir compagnie.

Invité

[Grafaxe]

Après avoir regardé une dernière fois ce que la jument allait faire par la suite, le sommeil me gagna progressivement. Dans un état de demi-sommeil, je sentis Pastis se coucher à côté de moi. Puis ce fut le sommeil intégral. Je ne fis pas de rêves spéciaux cette nuit. Juste l'enchainement habituel des vagues souvenirs que j'avais de la tribu indienne, aussi des images de la jument qui était ma mère. Que de souvenirs. Mais il y eut alors une vision assez trouble où je me promenais avec une jument, comme deux amoureux. C'était tellement trouble que je ne pouvais pas distinguer correctement ma "partenaire".

Ce furent les rayons du matin qui me réveillèrent. Lorsque j'ouvris les yeux, je constatais que la jument était toujours couchée près de moi. Mais je remarquais qu'elle s'était déjà réveillée. Certains signes ne trompent pas. Peut-être était-elle revenue se coucher comme si de rien n'était. Je me mis sur mes sabots et commençait une petite séance d'étirements matinaux comme je faisais chaque jour. J'avais une petite envie de me dégourdir les jambes. Mais je réfléchissais, allais-je proposer à la jument si elle voulait m'accompagner ? Je fis un bref retour sur ce qu'il s'était produit la veille. A vrai dire ... non je n'en avais pas trop envie. Mais je ne pense pas que c'était poli de partir sans rien dire.

Je m'approchais d'elle et poussais doucement sa joue avec mon museau.

- Allez debout la belle au bois dormant !

Petite vengeance sucrée vis à vis d'hier.

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