Spirit Nouvelle Epopée
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


♣ Le chemin de fer est terminé. Les cow-boys seraient-ils sur le point de partir ♣
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre

Aller en bas 
AuteurMessage
Corax.
    Petit lapin courant dans les champs de carottes du paradis ...

Corax.


Messages : 287
Points Automatiques : 323
Date d'inscription : 27/04/2012
Age : 26
Localisation : Derrière mon ordi, hehe (8

♣ Fiche de personnage ♣
Personnage Principal:
Second Personnage:
Troisième Personnage:

On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Empty
MessageSujet: On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre   On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Icon_minitimeMer 29 Aoû - 21:27




« On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... » ANYWAY




Libre à tous.
Je me levai sous un soleil déjà haut, comme tous les jours. Me lever à l’aube ? Trop tôt pour moi. Il me faut du sommeil, beaucoup de sommeil. Je me lève, esquisse quelques étirements puis regarde autour de moi. Sans étonnement, je vis que j’étais seul. Génial. Merci. Merci ENCORE ! Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Les gens essayent de me réveiller – mais même s’il y avait une tempête autour de moi, je continuerais de dormir – puis ils partent en me laissant seule. Raven, mon père, me l’as déjà fait remarqué. Plusieurs fois même. Mais j’aime dormir : quand je me réveille, je suis heureux, reposée, et je peux galoper toute la journée sans jamais avoir besoin de faire de sieste, ou de grignoter pour me redonner des forces.

Je renâclai des naseaux pour faire partir une mouche solitaire et regardait autour de moi. L’arbre sous lequel j’ai pour habitude de dormir me cachai légèrement la vue : ses branches étaient si longues qu’elles retombaient jusqu’au sol, balayant l’herbe avec leurs feuilles vertes. Les branches était épineuse ce qui était pratique : les prédateurs évitait de s’amener, ce qui me laissait dormir en paix. Et oui, qu’est-ce que vous voulez, je suis un adolescent ! Mon univers tourne autour de trois mots : dormir, manger, galoper. Mais manger et galoper sont écris en tout petit. Dormir, quand à lui, est écrit en lettres majuscules, en GROS ! C’est mon monde, le monde de tous les jeunes : simple, futile, quelques fois barbant.

Je sortis de mon antre et partis au petit trop, sans trop savoir vraiment où j’allais. J’étais encore engourdie par la fatigue et ne réfléchissait pas beaucoup … Si bien que je mis longtemps à voir que je m’étais égaré. J’étais dans une plaine bien verte et au loin, on pouvait entendre un léger bruit crissant qui me fit froid dans le dos. Mais je n’avais aucune idée d’où était le troupeau. Donc je ne savais pas où était mes parents. Donc il ne pouvait pas me voir. Donc, en tant qu’adolescent qui n’en fait qu’à sa tête, c’était l’occasion parfaite d’explorer sans autorisation !

Ni une ni deux, j’étais reparti au petit trop vers la provenance du bruit. Je regardai autour de moi avec décontraction, me tournant vers les arbres abrités d’oiseaux, vers les terriers d’où sortaient une paire de longues oreilles. J’humai l’air et sentis l’odeur d’une multitude de chevaux. Certains étaient âgés, jeune, il y avait des mâles et des femelles. Mais toutes ces odeurs avaient un point commun. Je m’étais aventuré sur les terres d’un autre troupeau. Je repassai au pas, écoutait le silence, puis entendis un hennissement. Me retournant d’un seul bon, j’aperçus une jument au pelage bai foncé contrastant avec ses longues pattes blanche. Storm. Je couchai mes oreilles en arrière et reculai de quelques pas avant de repartir au galop vers le bruit.

Je traversai la plaine au grand galop : l’odeur apaisante de l’herbe fraiche laissa peu à peu place à un relent de ferraille rouillée et à une odeur âcre qui je n’avais encore jamais sentis. Je sautai par-dessus quelques arbres sauvagement abattus, contournai une haie de buisson et m’arrêtai net. Devant moi se trouvait deux tronc de métal couché au sol, reliée par de nombreuse planches bois. La construction partait à ma droite et à ma gauche, disparaissant à l’horizon. Je fis quelques pas à côté, les reniflai puis me mis en marche sur les planches de bois, C’était sans doute une invention des hommes, et j’avais bien l’intention de savoir où elle m’emmènerait.

J’avançais depuis bien longtemps, alternant petit trop et marche rapide, quand un bruit fracassant me fit me retourner. Je regardais en arrière puis me mis à galoper frénétiquement, intiment à mes pattes d’aller plus vite qu’elle ne l’aurait jamais pu. « Who who who ! Mais qu’est-ce que c’est que ce machin ?! « J’arrivais à garder une distance raisonnable entre moi et la machine mais je me sentais fatigué. Sautant sur le côté, je trébuchai et tombait par terre, la tête dans le sable, tandis que la bête passait derrière moi en hurlant. « Aïe ! Aïe … » Je me remis debout et m’ébrouai pour enlever la poussière accroché à mon poil. Puis je me retournai et observais, non sans froncer les sourcils, les grands rectangles de bois qui passait devant moi à une allure folle, sans ralentir. En me concentrant bien, j’aperçus des formes à la couleur pâle puis celles-ci furent plus nettes. Des bipèdes.

Cette bêtes les avait mangée ou quoi ? Interloqué, je ne pus m’empêcher de repartir au galop, rattrapant le devant du monstre. Je le regardais, l’observais, puis le reconnus. Les anciens en parlaient dans le troupeau. Le cheval de fer … J’étais en sueur, épuisé, mes pattes me suppliaient d’arrêter, mais ma curiosité me permis de tenir encore longtemps. Jusqu’à ce que le cheval de fer ralentit. Je repassai au pas pour souffler, passai une barrière d’arbre.

Ce n’était pas le fort. Les barrières étaient moins hautes, mon sophistiqué. Mes parents ont tous deux vu le fort, et leur description parle d’un mur de bois où il est facile d’entrer, et presque impossible d’y ressortir. Là, ça grouillait de bipèdes qui rigolait, criait, se tapait gentiment. Croyez-moi, je ne suis pas assez fou, pas assez idiots et pas assez curieux pour m’aventurer là. J’allais faire demi-tour. J’ai essayé. Mais ils m’en ont empêcher.

Quand j’ai tourné la tête pour repartir, les cordes se sont mises à pleuvoir autour de mon coup. Je n’ai pas bien compris ce qui s’est passé, trop occupé à me débattre, a essayé de m’échapper. Mais les hommes m’ont tiré à l’intérieur. Les larmes affluaient mais ne coulaient pas, bloqué par la culpabilité. On me fit entrer dans la prison – ma prison - sans que je ne puisse réagir. Les portes commençait à se refermer, doucement. Les mots sortirent d’eux même, sans que je puisse les retenir. « Je suis désolé maman ! » Aucune réponse, mais c’était normal. On m’avait dit de ne pas partir loin, seul. Je n’avais pas obéis. « Papa ! »

Mais les portes s’étaient déjà refermées.

Les hommes m’accrochèrent à deux poteaux. J’étais trop désespéré pour penser à me battre et ce ne fut que quand on me mit dans l’enclos que je remarquais mes crins coupés et mon licol autour du museau. Je partais au galop vers le fond du corral mais la longe me retint, m’obligeant à me retourner et à les voir. Ces lettres taillées dans le métal, chauffés dans de la lave. « US »

Le métal me brula la peau sans que je ne puisse rien faire. Puis les hommes partirent pour laisser la place à deux autres. Je ne compris pas toute leur conversation, mais j’en compris le plus gros.

« Pourquoi me l’as-tu emmené, Ed ? C’est un cheval sauvage, et pourtant ça n’en fait pas forcément un bon cheval.
- Nombreux sont les voyageurs qui l’ont vu courir à cotée de la locomotive, Smith. Et ce pendant plusieurs kilomètres.
- Je vois … Bon et bien maintenant qu’il est là, autant qu’il serve ! »


L’un des deux hommes partis en souriant tandis que l’autre venait m’enlever ma longe. Je claquais des dents à côté de ses mains pour l’empêcher de me toucher. « A ta guise ! » dit-il en soulevant son chapeau. Puis il partit en souriant dans son abri, claquant la planche de bois derrière lui. Je baissai la tête et ne pensait plus à rien. Si partir du fort était quasiment impossible, était-il au moins envisageable de s’évader de la ville ? Est-ce que je reverrais au moins une seule fois ma sœur, mes parents, mon troupeau ?

Surement pas …



Dernière édition par † Véto le Lun 24 Sep - 16:42, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Empty
MessageSujet: Re: On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre   On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 13:19

|Je peux ? :3|

Le bruit de la porte qui raclait contre le sol me sortit de mon sommeil. Que se passait-il encore ? Curieuse, je passai la tête par-dessus le portail de mon boxe et observai tranquillement l’allée, bayant à m’en décrocher la mâchoire. Ce devait être le fermier qui venait chercher un cheval pour le travail au champ. Un sourire satisfait étira mes lèvres. Aujourd’hui était un de mes jours de repos alors je laissais le soin à mes camarades de labourer sérieusement les champs. Je me retirai dans mon boxe confortable, trop heureuse de ne pas avoir à travailler. Je commençai à fermer les yeux mais, mon bonheur fut de courte durée. Le loquet de ma porte s’abaissa, me faisant sursauter. Un masque d’incompréhension se peignit sur mon visage en voyant un des cow-boys employés à la ferme rentrer dans mon espace vital. On ne l’avait pas prévenu lui ? S’il croyait tirer quoi que ce soit de moi, il se mettait le doigt dans l’œil. Je suais, je me desséchais et je me salissais toute la semaine sans jamais me plaindre mais quand il s’agissait du lundi, c’était une autre histoire. Je me tournai, le gratifiai d’une superbe vue en plongée sur ma croupe et laissai échapper un grondement d’avertissement.

Bon, évidemment quand on me prend par les sentiments ça va tout de suite mieux. En essayant de me passer le licol, ce pauvre garçon en a vue de toutes les couleurs. Entre pincements, bousculades et autres petites taquineries, j’aurais dû lui faire passer l’envie de m’approcher. Mais s’il y a bien une chose pour laquelle on peut féliciter les humains, c’est pour leur ténacité. Je le croyais parti pour de bon mais cela semblait trop beau. Il revint avec à la main un sceau contenant ma ration quotidienne de granules. Je ne m’étais pas encore rendu compte que mon ventre criait famine. Ragaillardie, je me précipitai vers ma pitance que le jeune homme me retira avant que je puisse mettre le nez dedans. C’est du chantage si je ne m’abuse ? Ha le fielleux bonhomme ! Bon…disons que pour cette fois si, je consens à me rendre. Avec toute mon ingratitude la plus profonde, je le laissai me passer le licol pour me trainer et m’attacher. Il avait au moins la présence d’esprit de laisser une bonne longueur pour que je puisse manger pendant qu’il harnachait.

Pendant qu’il s’acharnait à nettoyer ma robe dans son intégralité, j’étais trop occupée à me sustenter pour m’occuper de lui. Bien que je sois énervée et profondément vexée qu’on ne respecte pas la tradition du lundi, je n’avais malheureusement plus rien à dire. Autant s’y mettre tout de suite, j’aurai peut-être fini avant midi, qui sait ? Toute ma rancœur et ma mauvaise humeur s’envolèrent lorsque le jeune homme me plaça soigneusement un tapis de selle sur le dos. Chouette ! Ce n’est pas pour les travaux qu’on m'a sortis de mon boxe. Apparemment nous sortons en ville. En fait, je crois comprendre. Le fermier voulait se rendre chez les Smith pour acquérir un étalon mais avec la saison des vêlages, il pouvait difficilement quitter la ferme alors il a donné ses instructions à cet employé.

Je marchais d’un bon pas, heureuse de sortir de la ferme. J’aimais avoir un cavalier sur le dos, ça me donnait l’impression d’être aimé et j’en éprouvais une grande fierté. La demeure des Smith, outrageusement grande, s’offrit à nos regards impressionnés. En pénétrant dans la cours du domaine, nous croisâmes un autre cow-boy qui sortait du corral. Je sentis un tiraillement sur mon mord et m’arrêtai. Pendant que les deux bipèdes échangeaient quelque mot, le miens toujours hissé sur mon dos, j’observai intriguée le jeune cheval à la crinière de feu. Il me paraissait éteint, éreinté et écrasé par une tristesse qui me serra le cœur. Je fus d’autant plus peinée en remarquant la marque « US » fraichement apposée sur son épaule. Je l’observai du coin de l’œil et lâchai un petit hennissement pour attirer son attention. Mon cavalier mit pied à terre et m’attachai à un point d’eau avant de suivre son semblable vers les écuries.
Revenir en haut Aller en bas
Corax.
    Petit lapin courant dans les champs de carottes du paradis ...

Corax.


Messages : 287
Points Automatiques : 323
Date d'inscription : 27/04/2012
Age : 26
Localisation : Derrière mon ordi, hehe (8

♣ Fiche de personnage ♣
Personnage Principal:
Second Personnage:
Troisième Personnage:

On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Empty
MessageSujet: Re: On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre   On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Icon_minitimeLun 24 Sep - 16:39




« Maintenant , quand tes pieds n'avancent plus, que tu es seul et sans but, vois les étoiles, et dans la noirceur, ton cœur brillera de milles lueurs. » ANYWAY




Libre à tous.
Un hennissement me fit sursauter et je relevai brusquement la tête. Elle était là, attaché à un poteau près d'un abreuvoir. Je plongeai mon regard dans le sien sans penser a rien. Les secondes passèrent, et seul les bavardage des humains brisaient le silence ambiant. Je détournai la tête et me tournai vers la corde qui me retenait prisonnier. Je la fixai plusieurs minutes. Comment faisaient ces chevaux pour vivre ici ? Comment faisaient-ils pour y être heureux ? Cela faisait seulement une heure que j'étais ici, et j'étais déjà près à péter les plombs. Ici, tout sentaient le métal, la rouille, la mort. Les senteurs étaient bien différente des odeurs boisée qui peuplaient mon territoire. Enfin, le territoire de mon père ...

Je pris un bout de la corde entre mes dents et tirai légèrement. Pourquoi m'étais-je approché ? Cette choses ne sentait-elle pas assez les bipèdes pour moi ? Cette chose n'était-elle pas de celle qui peuplent les histoires d'horreurs ? Pourquoi a-t-il fallu que je m'approche ? Voyant que la corde ne bougeait pas, je l'observai minutieusement, la tête légèrement penchée. Que je suis bête. Je ne mérite même pas de pouvoir rentrer. Je ne mérite même pas une famille comme la mienne. Ils ont toujours été là pour moi, même si bien sûr, ils me jouaient régulièrement de mauvais tour. Mais c'est ce qui faisait que l'on était unis. C'est ce faisait de nous une vrai famille.

Je prend un bout de corde entre mes dents et tire de toute mes forces. Le nœud se défait vite fait bien fait, et je suis de nouveau libre. Enfin, c'est que je me dis, jusqu'à que je relève la tête et vois les barrières qui m'entouraient. je reposais mon regard sur la jument. Elle avait l'air forte et puissante, et malgré ma grande taille, je devais être plus petit qu'elle. Je fis quelque pas vers elle, gardant dans mon champs de vision la maison des bipèdes. Alors que j'accélérais légèrement le pas, je marchai sur ma longe et failli trébucher. Quel idiot. Je levai mon sabot et renâclai des naseaux. Relevant la tête, je vis que seulement quelques pas me séparait de la barrière, et une fois cette distance parcourus, je fixait mon regard sur la jument.

Je ne savais pas par quoi commencer. Peut-être lui dire mon nom. D'où je venais. Mais à quoi ça servirait ? Je ne pouvait même pas m'en vanter puisque je ne pouvais plus y retourner. Chez moi. Je n'avais plus rien. Je laissai la tristesse envahir un instant mes yeux vert, refoulant tout de même les larmes qui montaient à mes paupières. Puis je me repris, inspirait profondément trois fois. C'est ce qu'Isabella me disait de faire, quand j’étais en colère, ou près à craquer. Isabella ... Ma mère me manquait déjà. Mais m'apitoyer sur mon sort ne changerai rien. Je ne suis même pas sur que quoi que ce soit puisse y changer quelque choses. Me redressant, j'ouvris la bouche et parlai d'une voix décidée. « Pouvez-vous me dire où je suis, exactement ? » Je la regardai plein d'espoir. « Ho ! Et heu ... Je m'appelle Anyway. Du troupeau de Raven ... »

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Empty
MessageSujet: Re: On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre   On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les a perdues ... || Libre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Quand les choses tourne au drame [Psycophate]
» Compte à rebours
» Toute chose on une fin... (libre)
» Depuis quand sommes nous là ? voilà des jours que je ne compte plus... ( pv yeko et bridgess)
» Me l'a t-on retirée? [Libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Spirit Nouvelle Epopée :: Corbeille :: RP-
Sauter vers: