Retour Funeste [Blackberry devrait rep en premier.. sinon Libre]

Sabaku, qui va réapparaître pour mieux mourir

Cela faisait bien longtemps que je n'étais revenu, mais j'avais envie de voir ces terres une dernière fois avant de.. partir disons. Mon état se dégradait de plus en plus et je sentais presque ma fin arriver. Les signes étaient apparus pendant que j'étais encore avec Blackberry. J'étais parti pour ne pas lui faire peur mais cet endroit m'attirait comme un aimant. C'était le début de l'après midi et je n'avais pas besoin de me servir de mon cerveau pour le savoir. Ma vue était trouble et mes jambes ne me portaient presque pas. je me demandai alors comment j'avais pu attraper cela. Ce n'étais pas la vieillesse, j'avais encore la vie devant moi. J'entendis le chant des oiseau, ce chant si désagréable pour moi faisait comme une triste mélodie dans mon coeur. Ils chantaient ainsi lorsque je l'avais rencontrée. Un Haut-le-coeur me pris et je me mis a crachoter. C'était assez mauvais signe. Je continuai de marcher en direction de la vallée du paradis. je ne pouvais aller très vite, c'était limite si j'avais besoin de quelque chose pour m'empêcher de m'écrouler. Je vis au loin la falaise qui surplomber l'endroit désiré. Enfin j'y étais. je regardai en contre-bas. Rien n'avait changé. La petite rivière coulait toujours avec vivacité. Je me demandai si le courant était différent, ou si l'eau s'était réchauffée.

Je descendis jusqu’à la berge, tout en dérapant. je faillit même glisser plusieurs fois amis je voulais rester a cet endroit pour toujours par la suite. C'était bête de ma part de penser cela, mais j'avais l'impression qu'ainsi mon bonheur ne disparaîtra pas complètement, même après être tombé en poussière. Pfff... qui était-est-je vraiment pour penser cela ? La maladie l'emportait sur moi, c'était tout. Il n'y aurait pas de suite pour moi. Je me demandai si la jument m'avait oublié. Je ne voulais pas qu'elle vive dans le malheur après ma disparition. J'avais envie qu'elle revoit quelqu'un, je n'en serais nullement jaloux, qu'elle l'aime mais qu'elle ne m'oublie pas. Qu'elle ne me recherche pas non plus. Et Omega. je me demandai si elle était morte ou si elle était vivante quelque part... Je m'en contrefichait pour ainsi dire... Seule Blackberry comptait encore pour moi.

L'eau doucement glissait, indéfiniment dirait-on. mais un jour cela disparaîtra-il avec l'avancée des humains ? Rien n'était éternel, rien n'était infini, tout comme moi. Parlons en des humains. Ils allaient être heureux de ma disparition. Plus de tournage en bourrique, plus d'énervement. Plus de disparition, plus d'échec. Ils allaient vivre tranquilles et sans moi dans leur ville qui n'allait cesser de s'étendre. Voila des gens qui sont heureux de la mort d'un animal. Sans coeur va..enfin.. il existe des meurtrier parmi nous aussi, personne n'était parfait, bien entendu. Même pas moi. je ne me considérer pas comme ça, même si je l'étais presque. Je me sentais si seul parmi eux. Peut-être que j'allais être soulagé de partir..

a nouveau une convulsion me fit crachoter mais aussi tomber par terre. Le sol était froid et dur mais il fallait que je m'y habitue. J'allais y rester. Je me fit une égratignure en tombant, mais ma jambe me faisait mal. j'étais mal tombé ? Bof peu m'importais je ne pouvais plus courir de toute façon. Un sourire apparu sur mon visage, un sourire ironique. Mon plus grand bonheur et mon plus grand malheur, ici. Ce lieu était donc double. Il cacherait des larmes de joie et de tristesse. Tien ? C’est salé... je sens des larme couler de mes yeux. Je savais ce que je voulait. Voir Blackberry une dernière fois. Je ne voulais pas mourir avant d'avoir pu lui parler et la rassurer une dernière fois avec mon assurance habituelle. Pourquoi pleurais-je alors que je n'avais jamais pleuré. Mon esprit s’embrouiller, tout comme ma vue. Mais je tenait bon, ce sourire toujours accroché a mes lèvres. Sourire ironique. Je relevai la tête, pour moins ressembler a un mort. J'avais la force d'attendre encore un peu, un petit peu. Sinon je mourais seul, et se serait bien fait...

Je tournai la tête, était-est-ce un bruit de pas que je venais d'entendre ? Ou bien mon esprit mourant qui me jouait des tours ?

Blackberry

Je marchais sur l'herbe douce et respirais l'air fraid. Je regardais le ciel d'un bleu pale, signe de froid mais avec mon pelage épais les matin de froide température ne me font plus rien. Je penser au temps de ma jeunesse, quand je galoper comme une folle dans les plaines en regardent pas dessus mon épaule pour voir si ma mère était toujours là, Je sourie Maintenant je suis une adulte, responsable, et chagrine, mon sourire disparue. Je regarde en face de moi et remarquas que mes pas m'avais guidée a la vallée du paradis. Je dus me retenir un certain moment pour ne pas pleurer. Je pris une forte inspiration et entras dedant, entre les buissons et fougères.

C'était comme redécouvrire un endroit merveilleux une seconde fois. Je me vois là a pataugés dans l'eau de la rivières, galoper entre les arbres, trotter dans la vallée ... Je m'enfonça dans le sous bois, trottiner dans la descente de la vallé et fus arrêter de stupeure. Mes membres trembler et ma bouche rester sans voix. Cette masse sombre près de la berge ce ne serais pas ...

- Sabaku ?!! -

Je me mis a chuchotter son prénom. Ce n'est pas possible, il est disparus, je doit alors me faire un illution. Oui je doit devenir folle, ce n'est pas possible. Je secouas la tête et avança a petit pas vers cette masse grise. Je posa doucement mon museau contre sa croupe pour savoir si il est vraiment réel. Je fus tellement surprise que je fis un bond en arrière. Respirent fort et les larmes aux yeux je dit d'une voix tremblente.

- Sabaku !!? C'est bien toi ? -

Quand je tournas pour voir son visage l'horreur me vient alors. C'était bien lui, oui, mais il avait tant changer, les traits de son visage ne sont plus les même. Je le trouve même maigre a mon gout, les yeux fatiguer, la crinières plus aussi belle qu'avant. Mon coeur faillis s'arrêter. Je faillis glisser tout comme il a du le faire car je remarquas les trace sur la berge et ses membres si fragiles on du le lacher. Je m'approchas doucement de lui et posa mon museau contre sa joue et dit doucement, la voix complétement déborder de larmes.

- Sabaku, c'est moi, réveille toi, je t'en suplie. -

Sabaku,"Tu es là".

J'avais mal aux jambes. J'étais toujorus couché et j'avais même l’impression que mon esprit,si brillant d'habitude, me jouait des tours. J'ai cru un instant entendre des pas venant en ma direction, mais je ne voyait pas grand chose. Ma vue était brouillée, peut-être aussi par mes larmes qui avaient coulé. Puis d'un coup je sentis quelque chose se poser un instant sur ma croupe avant de s'écarter. Quelqu'un ? Je n'avais même pas sursauté. Non je ne voulais pas de votre pitié allez vous en. Et j'entendis encore ce bruit de pas, comme si quelqu'un m'observait dans mon agonie. J'entendais une voix, basse, mais je ne comprenais pas ce que cela disait. J'avais froid aussi. Mes yeux fermés ne me laissaient entrevoir que le noir de mes paupières, et puis je sentis un souffle chaud sur ma joue. Quelqu'un me regardait je le savais. Et puis une voix, comme une corde de rappel me fis rouvrir les yeux, m'obligeant a me rattacher au morceau de vie qu'il me restait. J'écoutai ce que cela disais...

- Sabaku, c'est moi, réveille toi, je t'en supplie. -

J'avais l'esprit dans le brouillard. On me demandait de me réveiller. Pourquoi ? J'étais si bien a attendre. Mais malgré tout cette voix m'était familière bien que mon cerveau refusa de me dire d'où elle venait. Lentement je rouvris les yeux et relevai la tête, doucement toujours. Je ne fus pas surpris en moi-même de la voir ,penchée sur moi, un air d’inquiétude affiché sur le visage. Et malgré moi je souris. Quelqu'un était venu, et pour une de mes première fois j'acceptais la pitié. Son nom ? Blackberry. Non la mort, tu devais attendre un peu, désolé de te décevoir. Je réussi a relever mon encolure, a ne plus avoir la tête étalée par terre. je continuais de sourire même si je devais avoir un drôle d'air avec ma crinière maculée de boue et mes cernes sous les yeux. J'avais l'impression de ne plus pouvoir parler, mais j'essayai quand même:

-Te..te voila donc... si tu savais comme..j'avais attendu.

La fin de ma phrase fut ponctuée par une toux assez puissante. Mince, 'javais un peu de mal a respirer, mais je voulais vraiment lui dire ce que j'avais sur le cœur, essayant de faire qu'elle soit le moins triste possible, ce qui était difficile mais pas impossible. je reprit donc, avec toujours un peu de mal :

-Je suis.. désolé.. je ne voulais.. pas te faire tant de peine.. j’espérais que tu m'oublierais...

Je marquai une pause, essayant de respirer convenablement. Ma respiration était rapide, et je haletais, mais je continuai:

- C'était ...peut-être de l'égoïsme.. je ne voulais pas... te voir triste.. alors je suis.. partit... A cause de cette.. maladie en quelque sorte....

Je sourit, quelle ironie, j'étais partit pour éviter de lui faire de la peine mais maintenant que j'étais revenu, elle devait aussi en avoir gros sur le cœur. moi, dans mon esprit, j'avais limite l'impression que cela ne me faisait ni chaud ni froid et pourtant.. je pensais que si j'avais été en bonne santé là, maintenant, je n'en mènerais pas large.

-En tout cas...je préfère que tu... ne vive pas seule..tu mérite mieux que moi... et a la cascade je n'ai jamais pu te dire vraiment...

Argh.. Ma tête retomba lourdement sur le sol. J'avais mal mais je souriait toujours. Je n'arrivais plus a parler. C'était la fin ? Jamais je n'aurais pu le dire alors ? j’aurais été le roi des lâche jusqu'au bout ? Non ma voix m'avait juste lâché comme ça sans rien dire, comme si la fatalité voulait que je finisse ma vie sans cracher une seule fois le morceau. Bon d'accord.. tu peux venir. Je vais découvrir quelque chose que je ne savais pas auparavant. Comme était-est-ce juste après ? j'allais revivre autrement ? j'allais rester dans le noir complet ? j'allais... aller dans un autre monde ? Pfff..pourquoi je pensais a ça, moi, celui qui ne croyait pas au surréaliste. Mes yeux se fermèrent, juste devant elle. Ok, viens, dépêche toi, je n'ai pas que ça a faire. Je suis impatient de te rencontrer. Sans le vouloir je ri, doucement, presque d'un rire inaudible. Blackberry ma chère, je te dit au revoir.... aah.. un souffle un dernier souffle :

- au rev...

Il accueillit la mort fort Chaleureusement. Et se fut la fin de ce que l'on pouvait appeler une vie...

|| Notre rp me donne tout simplement envie de pleurer [Emotive que je suis !] ||
Blackberry

Je le vis alors ouvrire les yeux. La joie fis un énorme bond dans mon coeur. Je me sentie revivre. Il releva la tête et doucement me regarda. Je lachas un sourire et me retient de pleurer. Il me souris, cela devait lui prendre beaucoup de force a le faire, voyant qu'il était si faible. Il réussit a relever son encolure péniblement, et souriait toujours. Mes larmes coulèrent a flots, j'avais l'impression d'être une fontaine. Il dit alors avec difficulté.

-Te..te voila donc... si tu savais comme..j'avais attendu. -

Je m'approchas de lui, collent mon front a sa joue, lui demandent de ne plus parler mais mes larmes ne firent sortir qu'un hoquet de tout cela. je pus enfin sortir un " chuuut ". Je ne voulais pas qu'il s'affaiblisse en parlent d'avantage. Il avait vraiment l'air mal en point et je voulais le sauver a tout prix et je savais que parler pour lui devait être une épreuve plutôt dure. La fin de sa phrase fus ponctuer d'une toux très forte que j'eus mal pour lui.

- Je suis.. désolé.. je ne voulais.. pas te faire tant de peine.. j’espérais que tu m'oublierais... -

Il avait repris de parler, et avait du mal. Je pouvais sentir que sa respiration était dur et saccader. Mais je crois que le plus dur fus ce qu'il me dit. Ses paroles me poignadas. Il esperait que je l'oublie ! Je fus surprise et décolla mon front de sa joue. j'avais la bouche grande ouverte par la stupeur et la surprise. Comment pouvait-il penser cela ! Il n'a pas le droit ! Il maquas une pause et repris. Sa respiration était rapide et il haletait.

- C'était ...peut-être de l'égoïsme.. je ne voulais pas... te voir triste.. alors je suis.. partit... A cause de cette.. maladie en quelque sorte.... -

Je devient de marbre. Malade ... Sa santé se dégradé et moi j'étais malade pour lui. Je me rendis conte que je trembler, je me contenus et voulus l'arrêter de parler mais ne pus rien dire car ma gorges était nouer. Je le vis sourire et il continua.

- En tout cas...je préfère que tu... ne vive pas seule..tu mérite mieux que moi... et a la cascade je n'ai jamais pu te dire vraiment... -

Sa tête retomba lourdement sur le sol. Je poussa un petit crie aigue de peur. Il devait avoir mal mais il continuer pourtant de sourire. Quel idiot, j'avais envie de le taper pou cela, mais je ne le fit pas. Je me mis a sanglotter de nouveau et me colla a lui, de peur de le perdre. Nous étions là, lui allonger par terre du a sa chute, moi soigneusement allonger, coller a lui, ma petite encolure coller contre la sienne, si grande et protectrice.

- Ne dit plus rien, tait-toi, je t'en supplie ! -

Je crois que pour lui ce ne fus pas difficile de se taire. Je pleurer tout en tremblent. Je ne voulais pas accepter la triste vérité. Oui je la connais mais je la refuse ! Non, non, NON ! J'approchas mon visage du sien, et vis qu'il ferma les yeux. La peur me pris. j'entendis quelque chose de faible, presque inaudible mais étant tout proche de lui je l'entendis comme a la perfection.

- au rev... -

Expiration mais plus d'inspiration. Ses deux derniers mots restèrent en suspent dans le silence le plus total. Je sentis mon coeur faire un bond énorme dans ma poitrine. Un haut de coeur ? Presque. Mes larmes ne pouvaient plus coulaient, tellement je les avait épuisser. J'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer un instant. C'est ça alors d'aimer a en mourire ? Je pressa mon front si fort contre l'encolure inerte de Sabaku que cela le fis bouger. Je me mis a crier, crie de douleur, de peine, de peur, de souffrance !

Je resta bien là, contre lui, une petite heure. Je sentais son corps devenir de plus en plus froid. Je me releva après avoir sentis sont pelage glacer. Je reniflas et vis a se moment tout les beau moment passer avec lui, défilaient devant mes yeux. Mes larmes coulèrent de nouveau. Je me jetas dans le ruiseau tappent avec mes sabots dans le liquide froid, froid comme la peau de Sabaku. Je m'arrêtas après m'être calmer. Tourant la tête vers lui, je ne pus me retenir, et partir au grand galop dans la le creux de la cuvette de la vallée.

Le vent me fouettait le visage, mes larmes devenaient coupente comme des lames. Un crie, venant du fond de mes trippes sortie. On pouvait y entendre de la douleur et de la souffrance. Je galoper si vite que je faillis tomber a plusieurs reprise. Je m'arrêtas et fis volte face et revient là où j'avais lachement laisser Sabaku. Je ne voulais pas que des charognard l'emporte comme un vulgaire steack !

Arriver a l'endroit fatidique, je me stoppa, les yeux noirs par les larmes et cerner je le regardas un instant. Je ne pouvais pas le laisse ainsi. Je m'approchas de lui et murmuras un " désoler " et pris par les dents ses crins de la queue et le tiras un peu pour qu'il ne sois plus sur la beige mais sur de l'herbe tendre. Je le tiras sur une dizaine de mètre puis me stoppa. Je pris une poignés d'herbes et le frottas avec mon museaux pour le rendre un peu plus beau. Je le mis dans la position qu'il fait qu'on croit qu'il dort. Je partis chercher quelques fleurs et vient en déposer tout autour de lui.

Je me reculas pour voir ce que cela donner. On dirait qu'il dort avec des fleurs autour de lui. Je sourie timidement et m'allongeas a deux mètre deux lui sans fermer les yeux. Je ne pouvais pas partir et le laisser ainsi. Le soleil est au zénite, je vais rester avec lui jusqu'au coucher du soleil après j'aviserais ...

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