Quand je crie à l'aide, personne ne m'entend. \Pv Bridgess/

Infraction.
Pénétration dans une terre inconnue, enfin pas si inconnue que ça en faite. Je connaissais plutôt bien l'état des lieues mais de loin, je n'y étais encore jamais entrer, jusqu'à ce jour-là. Ce jour où tout avait changé par une personne que je ne connaissais pas et dans le lieu auquel j'avais pénétrer sans me faire remarquer par qui que ce soit. Mes pas m'emmener vers une herbe plutôt appétissante mais l'envie de la faim, n'y était pas à ce moment-là. Je prenais plutôt garde à ne pas laisser trop d'odeur derrière moi, histoire de ne pas me faire démasquer si facilement et rapidement. Dans mon intention, je compter bien rester ici, à explorer les environs pour un moment. Du bruit. Celui de sabots au galop qui martèlent le sol violemment et rapidement. Un troupeau, dans ma direction qui plus est, certainement des prédateurs qui les pourchassent. J'allais me cacher parmi les fougères, je ne devais pas me faire remarquer. J'avais deux possibilités si je me faisais voir, soit je mourrais par le prédateur, ou bien, le dominant ou la dominante me pourchasserais pour délit d'infraction, entre nous, je préfères le puma, lui au moins je pourrais le battre facile. Un dominant a plus d'expérience je pense, il doit en avoir pas mal de tentative de dominance par les solitaires. Pas par moi en tout cas, je préférais ma liberté qu'une dominance, dominé n'est pas mon fort, vivre par soit même est plus distrayant. Ceci dit, le troupeau traversa la plaine, je me retrouvas quelques instants seules mais les pumas les suivaient de près. Prenant mon courage à deux sabots, je m'élançai de ma cachette au triple galop. L'un d'eux me vit et ce mit à me suivre. Pas le temps de traîner, je prend un chemin opposé au troupeau et m’enfuis vers une cascade. On dit que les chats n'aiment pas l'eau, j’espérais que c'était pareil pour les gros minets. Sans réfléchir, je m'élancai dans l'eau et je fis un gros "plouf". Je n'eus même pas le temps de me retourner qu'il bondit sur mon dos hors de l'eau, visiblement il était déterminé à me croquer. Moi vivant, il ne m'aurais pas ainsi ! Je me laissa rouler sur le côté, ses griffes me lacérèrent le dos. Mes sabots ne touchant plus le sol, je coulais sans résister vers le fond. D'un vif coup de patte, je vins reprendre mon souffle à la surface. Le prédateur nager tant bien que mal, nageant vers lui, je parvins à lui assener un coup de sabot sur son crâne. Ma violence fut incontrôlable. Au début, il a gémit puis il ne bougeait plus. A l'odeur, j'ai bien compris qu'il était mort. Le prenant par la peau du coup, je vins le déposer sur la berge. Pas la peine qu'il souille la cascade de son sang. Même après cette baignade, ma blessure me faisait horriblement mal. N'y tenant plus, mes jambes fléchirent et me laissèrent lourdement tomber au sol. J'étais trop fatigué pour faire un seul mouvement. Hormis mes oreilles qui bougèrent à l’affut d'un bruit. Un autre individu ou plutôt une. Mon cœur battait à s'en rompre. Qui était-ce encore ?

♦ Bridgess

Lève toi petite jument, lève toi et regarde à côté de toi. Que vois-tu ? Oui, ton fils, voilà bien longtemps que tu n'avais pas dormis avec lui. Sa chaleur te réconforte et tu arrives à dormir sans devoir pleurer avant.

Tu te lèves doucement et tu fais quelques pas maladroit. Tu respires à fond l'air frais du matin. Tu commences à brouter tranquillement jetant un oeil furtif de temps en temps sur Natsu. Tout est tranquille, les oiseaux chantent, quelques animaux qui se réveillent juste, d'autres chevaux qui galopent dans tous les sens. Tu t'apaises peu à peu en ce moment, ton coeur cicatrise et tu retrouves peu à peu ta joie de vivre.

Soudain, tu sens quelques choses d'inhabituelles, tu entends des grognements et des martèlements de sabots. Tu réveilles en vitesse Nat' et tu le caches dans un feuillage. Tu sais qu'il ne va pas y rester longtemps mais pour l'instant, il est à l'abri du danger. Tu pars voir ce qui se passe et là, tu vois un troupeau entier galoper pour échapper à plusieurs pumas. Tu t'écartes de leur champs de vision quand tu vois un étalon galoper. Un puma le suis de près. Tu ne peux t'empêcher d'aller voir de plus près. Là, dans l'eau, tu vois l'étalon se battre avec le puma. Du sang colore l'eau jusqu'au moment ou tu vois le félin flotter à la surface de l'eau après c'être pris un coup.

L'étalon le ramène au bord de la berge, tu t'approches un peu mais le voyant tomber au sol, tu recules. Sur son dos, tu vois d'immense griffures saignantes, tu as peur pour lui. Tu t'approches doucement, tête basse pour qu'il puisse voir ton visage sans lever la tête.

- Vous allez bien ?

Tu es presque apeurée pour lui, tu paniques à l'entière de toi même mais tu gardes ton calme pour ne pas le troubler.

Ma vision se mit à se troubler, j'avais trop forcer sur mes capacités. La morale de cette histoire, je me suis battue pour survivre mais j'ai foncer tête baisser. J'aurais mieux fait de rester plus longtemps dans les feuillages et attendre le bon moment pour sortir de ma planque. Quoi qu'il en soit, il m'étais hors de question de périr ainsi, ce n'est pas un puma qui mangera ma chair -bien que je ne suis pas Dieu pour savoir mon avenir non plus-. Des formes se dessinaient devant moi, au fur et à mesure, je parvins à deviner que l’individu en question s'approcher de moi. Heureusement, c'était une jument mais serait-ce la dominante de cette terre ? Celle que l'on appelle comment déjà ? Strom ? Stmor ? Bref, peut importe ! En tout cas, je sentais que celle-là n'aller pas me lâcher.

Oh oui ! Merveilleusement bien pensez-vous ! ... Pfft ! Bah bien sur que non ça va pas ! Ça saute pas aux yeux que je suis blessé et fatigué ?!

C'était tout le temps comme ça, dès que quelqu'un venait me parler quand j'étais pas d'humeur -d'ailleurs j'étais toujours bougon- je l'envoyais bouler. Est-ce ma faute si je suis né ainsi ? Désolé si je tiens de mon père là-dessus. Ma vue revenait doucement mais impossible de distinguer quoi que ce soit. Tout ce que je percevais, c'était des taches vertes, marron et du ... Beige ?! Ah non, ça ne doit-être que la jument je suppose tout du moins j'espère.

« Oh oui ! Merveilleusement bien pensez-vous ! ... Pfft ! Bah bien sur que non ça va pas ! Ça saute pas aux yeux que je suis blessé et fatigué ?! »

♦ Tu as un mouvement de recul à cause de sa réponse qui fut très franche. Tu n'es pas habitué aux personnes qui s'adresse ainsi aux gens toi qui n'a connu que des personnes qui te disait des choses gentilles. Bizarrement ceci t'as vexé et tu te mets à piaffer d'énervement. Tu es tant vexé que tu te retournes prête à partir. Tu fais quelques pas mais tu repenses à son dos griffé et ensanglanté et tu t'arrêtes. Tu ne dois pas, tu ne peux pas laisser quelqu'un comme cela. Tu grattes le sol pour ravaler ton poison et tu te retournes.

« Je peux faire quelque chose pour toi ou tu préfères que je te laisse mourir ici ? »

♦ Ta voix est sèche au lieu d'être douce comme à ton habitude. Tes yeux sont sévère au lieu d'être réconfortant. L'ange, que tu étais, as était tant vexé par ces paroles qu'il est devenu un démon. Tu le fixes méchamment toujours dans les yeux mais tu ne peux t'empêcher de loucher sur son dos.

Mais elle allé partir celle-ça ?! Crotte de bique mais qu'on me foute la paix au moins ne serait-ce, que cinq minute une fois dans ma vie ! Était-ce trop peut demander ? Mais j'avais vraiment trop mal pour dire ou faire quoi que soit, hormis m’apitoyais sur mon triste sort, ma pauvre robe, la voilà tout griffée et souillée. Quand je la vis partir, je dus faire des yeux ronds. Non ? Serait-ce possible ?! Elle s'en aller ? Youhou !

Bon débarras...

Et alors que j’espérais qu'elle parte pour de bon, voilà qu'elle s'arrêtait et se retourner. Han nan misère, la voilà de nouveau pour la charge, j'étais maudit je crois.

Je peux faire quelque chose pour toi ou tu préfères que je te laisse mourir ici ?

Mourir ? Pour quelques coupures ? Nan mais si grave que ça en faite ? Ha mais non mais en fait elle pouvait rester finalement. Aussitôt les engrenages de mon cerveau de génie se mirent en route rapidement pour trouver une solution à ce problème? Faisant ma petite victime, je pris un air de chien battue -du mieux que je pus d'ailleurs-.

Hum. J'veux bien, j'veux bien les quelques algues qui sont au fond de la cascade. A manger et a poser sur mes blessures, remède d'indien.

Il y eu un gros blanc, réalisant qu'il manquait ce fameux petit mot magique que tous le monde aime sauf moi.

S'teu plait heu... C'quoi ton nom au passage ?

[Navrée du grooooooos retard >.<']

♦ Son visage change de face. L'étalon qui t'avait repoussé à comme pris l'air de l'étalon qui a tout à plaindre. A-t-il enfin réalisé qu'il avait des griffures sur tous son dos ?! Tu t'approches donc de lui, attendant qu'il te demande quelques choses.

« Hum. J'veux bien, j'veux bien les quelques algues qui sont au fond de la cascade. A manger et a poser sur mes blessures, remède d'indien. »

♦ Gros blanc, il n'a pas l'air bien décidé à se faire aidé. Tu as passé tant de temps à apprendre la politesse que tu commences à te demander si il n'y a pas que ta famille qui a du savoir vivre.

« S'teu plait heu... C'quoi ton nom au passage ? »

♦ Voilà qu'il lit dans tes pensées ou qu'il est tout simplement habitué aux visages des gens qui attendent ce petit mot qui fait tout. Alors, tu ne réponds pas encore à sa question qui avait été souligné d'un haussement de sourcil intterogateur. Tu t'éloignes de l'étalon pour te rapprocher de l'eau un peu agité aujourd'hui. Tu cherches ces fameuses algues de la surface. Enfin, tu vois de grandes tiges vertes flottaient au fond de l'eau. Tu rentres doucement dans l'eau, regardant ce qui venait de la cascade au cas ou quelques choses t'arriverais dessus. Tu plonges la tête et tires sur deux trois grandes pousses pour les arracher du sol sableux.

♦ Tu sors de l'eau et apportes les algues à l'étalon noir allongé, sans force sur le sol. Tu lui en laisse à porter et tu en mets quelques unes sur son dos ensanglanté. Tu reviens vers lui, vers son visage pour pouvoir tenter de répondre à sa question sans te faire rejeter.

«Bridgess et toi ? »

♦ Tu le regardes profondément pour l'obliger à te répondre.

Ma vue se brouiller davantage, des gouttes de sueur se mirent à perler sur mon front. Ses griffes n'étaient pas empoissées tout de même ?! Où alors c'est l'effet de la panique et de la fatigue, c'est à peine si je pouvais tenir sur mes jambes, je ressemblais à un vulgaire poulain, quel humiliation ! Dans mon champ de vision brumeux, je distinguais la jument aller vers la cascade. Je n'y voyais peut-être rien, mais en tout cas j'entendais le bruit de l'eau qui fracassait la marre d'eau chaude. Après quelques instants, la jument revient vers moi, déposant alors les quelques tiges d'algues près de mes lèvres et déposaient le reste sur mon dos. Cela me picotait quelques peut mais je devais faire preuve de courage pour guérir le plus rapidement possible et reprendre mon chemin de vagabond. Me guidant à mon odorat -ne me prenais pas pour un chien derrière ces mots !-, mes dents agrippèrent piteusement une algue. Le goût était infecte mais d'après les indiens -paix à leurs âmes-, les algues fraîchement arracher ont la faculté de guérir. Vrai ? Je n'avais qu'à essayer après tout. Revenant vers moi, je sentais le regard froid de la jument se pesait sur moi.

Bridgess et toi ?

Je mâchonnais un long moment, c'était dur à mastiquer ces plantes marines. Et puis la politesse dit que, on ne doit pas parler la bouche pleine, normalement.

Poséidon.

Pourvu qu'elle ne me sorte pas c'te blague pourri qu'on me faisait autrefois au fort... "Tu sais nager sous l'eau ? C'est vrai que ta un château rien qu'à toi sous l'océan avec des esclaves et tout et tout :O ?" Mais il me prenait pour qui ?! Un dieu ?! J'ai l'air de ressembler à un Dieu ? Je maudissais les humains pour m'avoir nommé ainsi ! Ma pauvre mère, n'avait guère eu le temps de me nommer autrement. Évidemment, comme mon foutu père s’appeler Chronos, il fallait m’appeler comme l'un de ses fils, tous ça parce que j'avais les yeux bleus... Enfin bref, j'avais opter pour une vie de solitaire, sans personne pour vous dicter votre conduite ou votre façon de penser. Libre. Quel mot fabuleux.

Merci... De ton... Aide.

J'avais du mal à prononcer ces mots, ce n'était guère dans mes habitudes vu que je ne rencontrais personne d'ordinaire. Au passage, je lui proposais une algue, je n'allais pas passer pour un goinfre non plus, surtout que c'était pas terrible.

» Depuis quand sommes nous là ? voilà des jours que je ne compte plus... ( pv yeko et bridgess)
» Personne me changera , personne me fera t'oublier [Yeko]
» Quand les choses tourne au drame [Psycophate]
» I know you...Isn't it? [Bridgess]
» Je l'ai perdu, je l'ai perdu, je l'ai perdu... Bon dieu, tu comprend pas quand je te parles ?! J'l'ai perdu ! [♠ Pillut]