Spirit Nouvelle Epopée
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♣ Le chemin de fer est terminé. Les cow-boys seraient-ils sur le point de partir ♣
 
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 C'est sûr, l'asile est à nous ! *Pv Sheyl* /suite\

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MessageSujet: C'est sûr, l'asile est à nous ! *Pv Sheyl* /suite   C'est sûr, l'asile est à nous ! *Pv Sheyl* /suite\ Icon_minitimeVen 2 Mar - 19:38

      --- Par Kim ---


      Le bruit de clairon me tire de ma rêverie matinale. Autours de moi, quelques grognements. Je ne comprendrai jamais pourquoi les autres chevaux n'aiment pas ce son. Il n'est pas désagréable en plus de notre côté à nous. Il est même un peu étouffé.

      Stan arrive très vite et me passe une longe au cou avant de me mettre dans le pré avec de la nourriture. Pendant ce temps, il nettoie mon box. Il tient à le faire lui-même. Et ça me semble logique... Pendant que je fini de me réveiller en mangeant, je regarde distraitement la tignasse blonde qui s'agite dans mon box. Une fois grain et foin engloutis, je pars au petit galop et m'offre quelques tours de pâture en roulant l'encolure et relevant les membres. Je profite de mes allures comme le dit mon cavalier. Je me roule dans la neige et m'ébroue. Puis Stan siffle un petit coup bref et je le rejoins au trot à la porte de l'enclos.
      Il râle gentiment en voyant la neige qui colle à mon poil d'hiver :

      "N'ourse, t'es gentille et adorable, mais le coup des paquets de neige, c'est pas top !"

      Et sur ce, il m'offre une carotte. Il ne sait pas me faire la gueule, il m'aime trop. Je le suis avec la longe à l'encolure. En fait, elle ne sers presque à rien, mais ça évite d'attirer trop de monde sur nous et d'avoir la paix. Il me replace dans mon box fraîchement paillé et met la chaîne en travers au lieu de la porte. Puis il attrape ce qu'il faut et s'occupe de moi. Il enlève la neige et la poussière de mon poil, démêle mes crins et inspecte mes sabots. Visiblement tout va bien car il fini ni trop vite, ni trop lentement.
      Il pars chercher le matériel et je laisse un nouveau cow-boy me caresser le museau. Lorsque Stan reviens, je vois la selle et la bride, pas les guides et le collier d'épaule, donc pas d'attelage ! Pas de trucs à tirer aujourd'hui. Ce n'est pas que j'aime pas, mais avec la neige, je préfère aller galoper.
      Stan me selle en douceur et réchauffe un peu le mors entre ses paumes avant de le passer entre mes dents. Il est gentil avec moi, s'en est fou. Je l'aime bien, il est respectueux et attentionné avec mes congénères.

      Fin prête, il m'enfourche et me fait marcher un peu. Une fois détendue, il me met en direction des chemins de ballades. Rênes longues, encolure décontractée et au pas, nous profitons du calme. Une grosse partie des cow boys s’entraînent ou sont à la chasse aux mustangs. Qu'ils s'énervent, la liberté est à nous ! D'une légère pression et d'un petit claquement de langue, Stan me met au trot. Je relève naturellement les membres mais reste décontractée. On entend rien d'autre que le bruit de mes abots dans la neige et le souffle de Stan. Puis, un autre appel de langue et une autre pression et me voilà au galop au milieux des arbres.

      Pendant les quelques instants où nous galopons, Stan ne fait rien pour me stopper ou me contraindre à faire quelque chose. De toutes façons, je connait le chemin et je le suis. Puis je repasse au pas et avance doucement.
      Au détours d'un bosquet, nous rencontrons un autre duo. J'ai déjà vu l'humain et la monture, mais de loin, sans avoir fait connaissance avec cette dernière. Stan semble connaître l'homme puisqu'il lui parle:

      " Tiens, salut Castiel, la forme ? Et Sheryl ?"

      Concluant que Sheryl était la jument à drôle de robe, j'entame la conversation :

      " Salut, tu t'appelles Sheryl ? Moi c'est Kim, ça va ?"

      Je parle d'un ton jovial et tout de même posé. Et comme à une habitude que j'ai, je commence par des questions.

      --- Par sheryl ---


      Dude, il caille.
      Comme tous les matins, le tintement de la cloche métallique se met à résonner, servant de réveil à la population endormie du camp.
      Pourtant déjà réveillée depuis un moment par le champ nettement plus matinale des oiseaux, Sheryl était bien l'une des seules à se réjouir de la venue de son cavalier.
      Les oreilles pointées, la tête hors du box, l'encolure fièrement relevée, elle observe, elle se concentre pour voir entre le brouillard matinal la silhouette de Maître.
      Maître, ou plutôt, Castiel.
      Castiel, le nom d'un ange déchu, du faux Dieu... Ca lui allait bien, l'hypocrisie en moins. La jument sut de suite lequel c'était, simplement parce qu'il était le premier arrivé, à l'écart du groupe de cavalier qui venait pour s'occuper de leur banal monture.
      Qui plus est, le cavalier était facilement reconnaissable. Un jeune homme, de taille plutôt grande, la silhouette svelte mais avec le corps finement sculpté, les muscles dessiné à cause du travail qu'il devait fournir ici, toujours habillé dans son habituel uniforme bleu marine, noir et blanc, dont les écussons rouge pourpre indique son rang. Avec cet hiver, il portait un long manteau de même couleur, rembourré en laine, avec un col, dont les boutons se croisent et se ferment du côté gauche.
      Sa démarche était nonchalante, comme la totalité de son attitude, accompagnant son air impassible et blasé qu'il avait toujours de placardé sur le visage, n'accordant que ses rares sourires à sa jument, Sheryl.
      Il possède des cheveux d'un brun très foncé, se confondant même avec le noir. Ceux-ci ondulent légèrement, généralement attaché en une petite queue de cheval basse, attachée par un ruban sombre, afin de garder un certain look qu'il aimait bien.
      Comme toujours il avait un couvre-chef, portant cette fois-ci un bonnet pour les jour hivernaux, et comme à son habitude, sa clope au bec.

      Lorsqu'il arriva au box de sa monture assignée, il lui caressa délicatement le chanfrein avant d'ouvrir la stall, laissant Sheryl sortir comme elle le faisait d'habitude, et celle-ci se stoppa une fois à l'extérieur.
      La douce hocha la tête en observant son propriétaire à la tâche, le voyant s'activer pour nettoyer sa litière et lui mettre sa nourriture, se disant qu'il devait tout de même être fatigué par la suite.
      Comme à son habitude, la demoiselle, en voyant sa stall propre et vide de tout humain, se ré-avança pour s'y remettre, mais elle fut immédiatement stoppée par le bras tendu de son cavalier devant elle.

      < Héé non ma p'tite, on doit faire des rondes toute la journée. >

      Elle put voir un mince sourire étiré les lèvre de son cavalier, sourire qu'elle eut à son tour en restant don immobile, alors que l'humain se mit à aller chercher ses affaires.
      Le pansage fut rapide, mais les prirent plus de temps.
      Histoire de bien les démêler, de refaire correctement sa tresse et que ça ressemble à quelque chose.
      Il finit enfin par lui poser la selle sur le dos, sans trop la sangler, lui enfilant ensuite cette bride que la jument accepta sans aucun problème, contrairement à d'autre monture préparée pour la même affaire.
      Aussitôt prête, l'humain mis le pied à l'étrier et, une fois en selle, jeta un coup d'oeil autour de lui avant de partir dans le sentier.

      les rênes longue, juste tenue à la boucle, laissant la jument libre de mouvement, celle-ci simplement émerveillée par le paysage, même si elle le voyait tout les jours, ne pouvait s'empêcher de sourire en observant les arbres sans feuilles recouvert de neige.
      Comme d'habitude, la jument se dirigeait vers le bosquet, endroit où souvent les deux s'arrêtaient pour la matinée.
      L'homme en profitait pour fumer tranquillement et, par ces froids, prendre son petit remontant en toute tranquillité, et bien évidemment, il avait toujours un petit quelque chose pour Sheryl.
      Ce matin pourtant, avant même que Maître ne puisse mettre pied à terre pour prendre sa matinée comme il le souhaitait, les bruits de sabots se mirent à résonné, nous indiquant ainsi la venue d'un autre qui camp, et que donc en l'occurrence, ce matin, il allait falloir faire impasse sur leur petit déjeuner en tête-à-tête.
      Sheryl s'avança légèrement, comme si il sortait du tournant, pour apercevoir un autre couple arrivé.

      La douce les avait déjà vu, et le cavalier de la baie était un des rares, pour ne pas dire l'unique, personne que son maître pouvait fréquenter. Un sourire se mit à élargir ses lèvres cousues alors qu'elle releva la tête en les voyant venir à leur rencontrer.


      " Tiens, salut Castiel, la forme ? Et Sheryl ?"

      < Yo vieux. Ca va, et toi ? Baah, elle semble ne pas avoir de problème avec le froid, tant mieux. Et Kim ?
      >

      Le fait d'entendre Maître parler ainsi, de façon décontracté, faisait plaisir à la jument, elle l'aimait bien, son "méchant cowboy".


      " Salut, tu t'appelles Sheryl ? Moi c'est Kim, ça va ?"

      La douce sursauté, visiblement concentrée sur l'état de l'homme sur son dos et finit par reposer ses yeux vairons sur la baie.
      Elle était relativement jolie, ses yeux claires contrastaient avec sa robe brune et ses crins sombre... La beauté dans la simplicité, contrairement à elle qui fait tout dans l'étrange.

      < Oh, oui, je suis Sheryl... Enchantée Kim, j'avais déjà entendu parlé de toi, une fois, grâce à Maître... Et tout va bien, tant que l'on ne doit pas se presser... Et toi ? >

      --- Par Kim ---


      Castiel -puisque c'était le nom du cow-boy-, continua la conversation :

      "Yo vieux. Ca va, et toi ? Baah, elle semble ne pas avoir de problème avec le froid, tant mieux. Et Kim ?

      - Ça va tranquille. Kim ne craint rien en hiver avec la toison qu'elle se fait, j'ai pas de soucis à me faire.
      "

      J'aimais bien nos humains. Ils prenaient leur temps et se préoccupaient de nous, ce qui est très agréable, je doit le reconnaître. Stan flattait mon encolure d'une main douce et grattait en dessous de ma crinière, un endroit que j'affectionais beaucoup.
      Pendant que Sheryl me répondait, je détaillait sa robe. Elle avait ce pelage qui accroche à l'oeuil et qui donne envie de regarder chacun des détails.

      "[blurOh, oui, je suis Sheryl... Enchantée Kim, j'avais déjà entendu parlé de toi, une fois, grâce à Maître... Et tout va bien, tant que l'on ne doit pas se presser... Et toi ?[/blur]

      - Moi aussi j'ai entendu parler de toi. Stan, mon cavalier, m'affirme que tu possède une robe originale et je en vais pas le contredire. Et sinon, je vais bien aussi, après tout, on a la belle vie au fort."

      Et en même temps que je parlais, je me souvenais mieux du cavalier de Sheryl. C'est quelqu'un de droit et de gentil avec sa jument. C'est donc ce que je classe comme un humain intelligent, au même niveau que Stan, d'ailleurs. Il me rendit les rênes et j'en profitai pour étendre la tête et effleurer la neige du bout des naseaux et m'ébrouer fortement.

      " Doucement N'ourse, je suis sur ton dos."

      J'agitai doucement ma tête de haut en bas et me remis en place. Puis Stan interrogea Castiel :

      " Sinon, t'es censé faire une ronde ou t'as le temps pour faire une pause ?"

      Sur ce, il descendit délicatement de mon dos et déssera la sangle. J'aime bien quand on fait des pauses, on profite tranquillement du calme et du paysage. Il passe mes longues rênes à une courroie de cuir reliée à ma selle. Son système est plutôt bien, je peut baisser la tête autant que je veux sans risquer de me prendre un pied dedans. Il se pose sur une souche, sachant pertinemment que je ne me sauverais pas. Puis il tire de sa poche une petite gourde remplie de Rhum. Je sais bien qu'il ne me laissera pas en prendre, mais j'aime fourrer mon nez dans ses mains. Il repousse gentiment mon nez et m'offre quelques morceaux de pommes. Je recule alors de quelques pas, me mettant à la recherche d'un rayon de soleil. Lorsque j'en ai un, je me coule dessous et réchauffe tout doucement mon encolure.
      Et l'adresse à Sheryl:

      " Dit, t'es placée où toi ? Je te vois pas de là où je suis."

      Oui, je l'admet, j'aime voir où je suis et où sont les autres. D'où le choix de mon box. Car dedans j'ai de la place pour tourner et observer. Stan sait bien que je ne suis pas à l'aise dans une stalle et que je peut aller jusqu'à casser la longe ou le licol. Alors il m'as mis un box. Et c'est très bien.
      L'air est froid et malgré mon épais pelage, je le sens qui attaque la peau. Pour ne pas finir gelée, je fait quelques pas et me rapproche de Sheryl tout en l'écoutant, la tête légèrement inclinée, mes yeux la fixant. Elle avait une telle robe ! Je me trouvais un peu banale à côté. Sa tête, surtout, m'intriguait. Et ses postérieurs, avec fanons, alors que les antérieurs étaient sans. Je note aussi que son cavalier fait vraiment preuve de bon sens en lui laissant ses crins longs. Je ne peut pas m'imaginer sans les miens, mais une Sheryl sans crins, c'est comme une journée sans pomme, c'est long et triste.

      --- Par Sheryl ---


      - Ça va tranquille. Kim ne craint rien en hiver avec la toison qu'elle se fait, j'ai pas de soucis à me faire."


      L'homme aux cheveux sombre laissa un rire, court et bref s'échapper, il fallait avouer que certain chevaux avait la chance de finir comme des peluches, mais dans le cas de Sheryl, le poil restait fin. Certes, elle avait aussi droit à son poil d'hiver, mais il n'était absolument pas égal à ceux des chevaux habitué à l'extérieur.
      L'humain regarda sa jument, un sourire innocent, doux, s'afficha, sans qu'il ne s'en rende compte, passant avec délicatesse sa main le long de l'encolure de la douce, laissant un petit soupire s'échapper alors que la caresse arracha un frisson à Sheryl.

      - Moi aussi j'ai entendu parler de toi. Stan, mon cavalier, m'affirme que tu possède une robe originale et je en vais pas le contredire. Et sinon, je vais bien aussi, après tout, on a la belle vie au fort."

      La jument s'illumina alors, un immense sourire étira ses lèvres et ses yeux se mirent à pétiller, se redressant entièrement, hochant la tête.
      Elle était à la fois étonnée et heureuse d'entendre un autre cheval penser et dire ça, ayant tellement l'habitude de voir tous les équidés autour d'elle râler, être violent et se plaindre.
      Au passage, elle rougit pour le commentaire sur sa robe, ne sachant réellement comment le prendre, mais le fait qu'on parle d'elle la fit sourire timidement.

      < J'avoue... Je n'ai jamais eut de problème au camp, je ne comprends pas pourquoi tous les autres voient ainsi le mal partout... >

      Elle baissa ses oreilles en prenant une moue un peu plus triste. Triste pour eux, se disant qu'ils n'avaient ainsi pas de chance, et qu'ils allaient donc devoir continuer à vivre en conflit continuel avec les bipèdes, ce qui est malheureux.


      " Sinon, t'es censé faire une ronde ou t'as le temps pour faire une pause ?"

      < T'sais bien que j'ai toujours le temps de faire une pause.
      >

      A peine lui avait-il répliqué cela sur un ton amusé et qu'il descendit de la jument. Celle-ci, encore enfuie dans ses pensées pour le bien-être des autres chevaux du fort, elle eut un soubresaut en sentant son dos s'alléger. Elle tourna la tête pour voir, étonnée et simplement dubitative le jeune homme descendre. Elle n'avait pas fait suffisamment attention,.
      L'homme remonta les rênes jusqu'à la têtière, caressant le bout du nez de la jument avant de lui retirer la bride; il savait très bien qu'elle ne foutrait pas le camp, et qu'en qu'à d'urgence, il pouvait la contrôler avec la voix, grâce à l'entraînement qu'elle avait reçu au cirque, la dessanglant légèrement par la suite.
      L'homme en question vu son camarade se poser sur une souche en sortant un flacon qu'il connaissait que trop bien, étant donné qu'il avait la même. Castiel enfila la bride sur son épaule et rejoignit le blond, lui prenant le flacon des mains pour boire à son tour en s'installant à ses côtés

      La jument les regarda, intriguée par le lien qui pouvait lier les humains, leur attitude, et en fait, simplement voir Maître pour une fois décontracté avec quelqu'un d'autre qu'elle-même.
      Au bout de quelques minutes à les fixer, elle se redressa subitement et chercha Kim du regard, jusqu'à la voir placée dans l'un des rare rayons qui avaient pu filtré les nuages et les branches morte, reprenant son sourire béat.

      " Dit, t'es placée où toi ? Je te vois pas de là où je suis."

      Tien, c'était vrai.
      Sheryl la laissait s'approcher sans crainte, se sentant en confiance avec elle et, encore plus avec les Hommes.
      Un sourire confus se plaqua sur sa face.

      < A vraie dire... Je suis placée près de l'entrée Sud, la principale... Ils disent que de me voir en dissuadera plus d'un d'essayer de saboter nos stabulation ou de prendre nos chevaux... >

      Elle était un peu gênée, ne sachant donné plus de précision, et surtout que c'était un peu ridicule comme chose.
      En fin de compte, elle hocha la tête et une brise caressa leur corps. Un long frisson lui déchira l'échine, le froid prenant possession de son corps, et en un soubresaut, elle se retrouva, involontairement collée contre la seconde jument.
      Tétanisée, à la fois gênée et bloquée, elle ne savait même pas dire quelque chose, ou bouger, impossible.


      --- Par Kim ---


      Lorsque Sheryl m'avoua qu'elle en comprenait pas pourquoi les autres chevaux étaient en conflits, je baissa la tête et laissa échapper un petit soupir. Je n'en savais rien du tout.

      Sheryl sursauta lorsque son maître mis pied à terre, comme si elle avait été tirée de sa rêverie. Puis il lui enleva sa bride. Moi, je gardai la mienne à cause des autres. Stan préférai qu'on nous foute la paix, même si il était du genre amical. Quant à nos deux bipèdes, ils se mirent à se partager la bouteille de liquide et à discuter. Grand bien leur fasse, je suis persuadée qu'ils ont des trucs à se dire.

      Sheryl est détendue et je dois admettre que rien n'était fait pour que cela ne se fasse pas. Puis elle répondit à ma question :

      "A vraie dire... Je suis placée près de l'entrée Sud, la principale... Ils disent que de me voir en dissuadera plus d'un d'essayer de saboter nos stabulation ou de prendre nos chevaux...

      - C'est pas sympas de leurs part de te mettre comme ça. Je veux dire, tu n'es pas effrayante, au contraire. Je trouve qu'ils sont trop regardants sur les détails et qu'ils les prennent mal. Mais toi au moins, tu vois tout ce qui se passe ! Tu vois les entrées, le sorties..."

      Un petit laps de temps s'écoula avant que la brise ne se lève. Même moi je la sentie et au moment où ça allais mieux, Sheryl se colla à mon flanc, après un long frisson. Je la sentais gênée de se mettre ainsi, mais d'un autre côté, quand je vis le poil si fin qu'elle avait, je la rassura tout de suite :

      " Tu ne me gêne pas, à deux, on aura plus chaud ! "

      Je tourna également mon grand corp de façon à faire une barrière entre Sheryl et la brise qui soufflait. Si je n'en souffrait pas trop, je n'était pas convaincue qu'elle tienne aussi bien que moi. Pendant un petit moment, il ne se passa rien et je m'employai à faire cette "barrière". Puis la voix de Stan s'éleva peu de temps après.

      " On se voit plus tard Castiel ? Je pense qu'il faudrait faire bouger les juments avant qu'elles n'aient froid."

      Sur ce, la tignasse blonde arriva et me flatta l'encolure, avant d'offrir une légère caresse à Sheryl. Il ressangla et enleva la courroie de cuir de mes rênes avant de se remettre en selle, d'un geste souple. Puis nous repartîmes au pas, en direction du fort.
      Une fois là-bas, on demanda à Stan si je pouvais être attelée ou si j'avais trop travaillée déjà. Vu que je n'avais pas énormément bouger, il acquiesça et s'occupa d'atteler le traîneau, car avec l'épaisse neige qui jonchait le sol, je n'allais certainement pas tirer autre chose.

      Au trot, à nouveau dans les chemins, nous devions faire le tour des pièges et ramasser les éventuelles prises. Le traîneau de bois n'était pas léger et je ne me plaignît pas de ne voir que des lapins... Stan en profita pour charger une énorme bûche avant de me mettre au pas.
      Je ne faisais spécialement attention à ce qui se passait autours de moi et m'occupait plutôt à regarder si le chemin était praticable. Si bien que je n'entendît pas que quelqu'un nous accompagnait.


      --- Par Sheryl ---


      " Tu ne me gêne pas, à deux, on aura plus chaud ! "

      <... Oui ... >

      Un peu gênée et rassurée, Sheryl garde les yeux baisser, mais un léger sourire revint sur son visage.
      Lorsque la jument bouge, elle finit par les relever pour la regarder se placer de tel sorte qu'elle face rempart. Sheryl entrouvre les lèvres, écarquillant les yeux devant un tel geste, n'y ayant jamais eut droit auparavant.

      < Mais.. Mais tu n'es pas obligée, maintenant c'est toi qui vas tout te prendre et avoir froid... >

      S'empressa-t-elle de dire, inquiète mais à la fois gênée d'un tel geste.

      " On se voit plus tard Castiel ? Je pense qu'il faudrait faire bouger les juments avant qu'elles n'aient froid."

      Visiblement l'humain pensa pareil.

      < Ouaip, t'as raison. Sheryl, kom. >

      La jument détourna le regard et observa son cavalier debout, le bras tendu vers elle, et après un signe de tête à Kim, le rejoignit au petit trot.
      L'homme passa avec toute la délicatesse possible les rênes par dessus l'encolure de la douce avant de lui présenter le mors, qu'elle prit d'elle-même en bouche sans broncher.
      Par la suite, il passa sa main sous le ventre de la jument juste avant de la sangler, en signe, pour qu'elle comprenne simplement ce qu'il allait faire, ils en avaient plein ces deux-là, en plus de l'appel vocal.
      Sans plus attendre il se remit en selle et ils se mirent à suivre les deux autres qui allaient vers le fort, pourquoi pas rentrée, après tout, il n'y avait pas grand chose d'intéressant dans cette forêt aujourd'hui, c'était plus dans l'après-midi.
      Mais, à peine rentré, l'agitation était là. Castiel étant le chef de troupe du coté Sud, il fut directement prié pour de l'aide, et, même si l'envie lui manquait visiblement, il répondit à leurs attentes, laissant Sheryl devant sa stall, sans lui retirer l'équipement, étant donné qu'ils allaient repartir.
      Quant à elle, elle observait sa nouvelle amie, la grande baie, qui se faisait attelée, devant tirer cette grande luge. La douce se souvint alors de certaine chose passée, comme actuelle, de certaine chose qu'elle a fait avec Castiel et d'autre soldat du coin, des courses, dans la neige. Les chevaux devaient tirer le même genre de luge, mais en bien plus petite et moins lourde, et l'amusement était au rendez-vous.
      Au bout de quelques minutes, l'homme revint auprès de sa monture, lui caressant le bout du nez en lui offrant un sucre, avant de la reprendre en main et de remonter dessus.
      Ils s'apprêtaient à partir pour la ville, histoire d'aller officiellement récolté des informations sur un problème antérieure, mais bien entendu officieusement aller glander dans un bar, quant ils furent interrompu par un supérieur qui, lui, ordonna à l'homme aux cheveux sombre d'accompagné Stan et la jument à la ronde.
      Un soupire à peine dissimulé de la part de son cavalier et une pression sur les flancs indiquèrent à la jument des les suivre, dans un petit trot actif et cadencé, l'allure haute et soutenue, clamant sa bonne humeur.

      Il n'y avait visiblement rien de palpitant. Castiel s'alluma une cigarette, tandis que Sheryl continuait son avancée en observant autour d'elle, allant finalement se placer aux côté de la baie.

      < Est-ce que ça va ? Ce n'est pas trop lourd... ? >


      --- Par Kim ---



      "Est-ce que ça va ? Ce n'est pas trop lourd... ?"

      Je sursaute légèrement, tirée de ma rêverie. Voyant Sheryl, je lui sourie, et lui répond:

      " Des fois c'est encore plus lourd que ça. Là ça va, la seule difficulté, c'est les montés ou la neige trop épaisse et de voir où je pose les sabots. Et le chargement ne bouge pas, c'est plu simple."

      Après tout, j'ai l'habitude de tirer ce gros traîneau de bois et Stan est très adroit pour me guider avec. Je n'ai jamais eu de problèmes avec lui. Et même quand c'est un char tout à fait normal. Stan me fait même ralentir et me stoppe à côté d'un autre piège, un autre lapin y traînant. Je n'aime pas spécialement l'odeur des animaux morts, mais mon cavalier m'as bien éduquée et je n'ai rien à craindre. Il pose le cadavre dans le traîneau et me remet au petit trot.
      Puis je l'entend causer à Castiel:

      " Ça te tente un tour en ville après le travail ?"

      Je sourie en entendant ses paroles. Stan adore aller dans la petite ville quand il le peux, ça le change de la passionnante ambiance du fort. Pendant quelques minutes, nous trottons encore et Stan me stoppe. Je sais déjà ce qu'il veut: viser l'oiseau sur la branche. C'est un oiseau que les hommes aiment bien manger, mais j'oublie toujours son nom. Nous sommes un peu devant l'autre duo et Stan fait signe à Castiel de ne pas faire de bruit.
      Il vise et la détonation pars. Je couche un peu les oreilles en arrière mais je ne bouge pas, ayant toujours appris à ne pas bouger à ce bruit. Je ne bouge pas plus lorsqu'il descend et va chercher sa prise.

      Visiblement, nous avons encore quelques pièges à ramasser car Stan bougonne en comptant les prises. C'est vrai qu'il y en a moins que d'habitude. Une petite clairière apparaît et Stan me stoppe.

      " Pose clope. T'as du feu mec ?"

      C'est pas un grand fumeur mon cavalier, mais il aime en fumer une de temps à autre. Il ne descend pas, il n'en a que pour une minute à allumer son machin. On se remet en route, au pas, une monté un peu longue m'attendant quelques pas plus loin.
      Pas le choix, pas de pas pour ça. Claquement de langue et encouragements de la part de Stan, je m'élance au petit galop, confiante. La montée en elle même n'est pas raide, c'est la neige qui rend son ascension gonflante. Heureusement, pas de gros truc hors-mis la bûche à l'arrière. Arrivée en haut, je souffle un bon coup et m'ébroue. Stan me remet au pas et me félicite, comme à son habitude.

      " C'est que je te disait Sheryl, je n'aime pas plus les montées que ça."

      Marchant d'un pas à nouveau tranquille et la respiration calme, j'étend l'encolure et détend mon dos.

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MessageSujet: Re: C'est sûr, l'asile est à nous ! *Pv Sheyl* /suite\   C'est sûr, l'asile est à nous ! *Pv Sheyl* /suite\ Icon_minitimeMer 18 Avr - 21:15

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MessageSujet: Re: C'est sûr, l'asile est à nous ! *Pv Sheyl* /suite\   C'est sûr, l'asile est à nous ! *Pv Sheyl* /suite\ Icon_minitimeJeu 19 Avr - 14:30

[ J'dis ça, j'dis rien Fuego, mais c'pas ton topic entre nous, j'ai prévenu Kim, donc UP inutile. Enfin, après, comme précisé, j'dis rien. ]
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